Vous n'êtes pas identifié.
"conscient de ses actes" ce n'est pas une appréciation perso, c'est juste ce que le journaliste disait. je ne rapportais que ce que les suisses ont voté ce WE par référendum, je n'ai pas été voir ce que cela comportait.
Je suis quant à moi consciente que l'on peut influencer des gens qui souffrent.
LSD, bien vu, Daniel
Hier, quelqu'un m'a dit "on trouve bien d'abreger les souffrances de son chien, alors pourquoi pas les humains" Mais là encore la dérive de "qui veut noyer son chien l'accuse de la rage" n'est pas loin...
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Tu as bien résumé le problème Nicole.
Je me souviens de ce passage de soleil vert, un vieux monsieur entrait dans une pièce, face à lui, un écran géant, des paysages magnifiques sur une musique je pense des 4 saisons de Vivaldi, il souriait le vieux monsieur, il était heureux.. Il pouvait partir .... Et pourtant il était le maillon en phase finale d'un chaine alimentaire ... L'horrible peut il être "Bon" ??? Partir en paix peut il être associé au mensonge, au profit, à l'intérêt ???? Mais, la manipulation est elle toujours malintentionnée ? Et s'il suffisait de déconnecter une zone du cerveau pour régler tous les conflits ... Heureux, mais alors, pourquoi faire ?
Vincent V
Pour continuer sur l'image de Vincent et rester dans le domaine du cinéma. (c'est bien les 4 saisons de Vivaldi, je pourrais jamais oublier ça, à moins que...).
Voir "vol au-dessus d'un nid de coucou" avec Nickolson, pour se demander si lobotomisé c'est mieux et si cela vaut le coup de vivre. Voir si l'indien a raison ou pas ? Vivre oui, mais pourquoi faire ? C'est une bonne question !
Dans les choix il y a le bon et le mauvais, le mauvais et le bon, le yin et le yang, quel est le bon équilibre dans l'instant, dans le contexte du moment ? Un fil, un souffle, un espoir dérisoire, un mal pour un bien ?
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F Hollande lance un débat, voir ici
http://actu.orange.fr/france/hollande-e … 14658.html
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Je ne voulais prendre partie à ce sujet , mais les événements m'ont contraints à prendre position
Tout être vivant à le droit de partir dignement car il y a des souffrances qui ne méritent pas d'être vécues et subies , a un moment donné cela peut devenir de l'acharnement au nom d'une éthique qui n'en est plus une ...
en revanche il y a souffrance physique et souffrance morale, bien qu'entre les deux le pas est infime, C'est lié donc ,d'où les personnes qui se suicident , accepter l'euthanasie pour la souffrance physique ,je suis pour, au nom de la dignité , moi qui suis pourtant un partisan de la vie, je ne peux comprendre qu'on oblige des êtres humains à vivre, contre leurs grès, dans des situations très difficiles et irrémédiables, ce pourrait être un choix sous conditions médicales quand le point de non retour est avéré , au seul choix de la personne concernée si elle est apte à le faire, si ce n'est pas le cas en revanche tout devient plus compliqué, décider du droit de vie ou de mort d'autrui n'est pas un acte humain, je le répète il ne concerne que le patient .
Voilà mon point de vue
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C 'est un sujet trés délicat et chaque cas est particulier. Mais je partage tout à fait l'avis de Mma. Cependant ça ne doit pas être évident quand on doit prendre une telle décision.
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Je pense qu'une majorité de gens penses comme mma et je suis d'accord !
Mais l'affaire se corse quand il s'agit de quelqu'un qui souffre et n'est plus en état de prendre la décision ! A partir de quel moment doit-on intervenir ? Je me pose la question pour moi-même ! Si j'étais atteint de la maladie d'Alhzeimer ! Voudrais-je vivre sans avoir conscience d'être en vie, ou simplement conscience d'avoir été ? Mettre un terme à une vie, est-ce un geste généreux ou un intérêt égoïste !
Que chacun se pose la question par rapport à lui(elle)-même, sans s'arrêter à une morale quelconque !
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c'est juste, pas facile de savoir quand intervenir pour un proche. Quant à la maladie d'Alhzeimer que je cotoies au quotitien c'est les proches qui subissent... Les personnes atteintes ne sont pas forcement conscientes de ce qui leur arrive. Alors là il est difficile de savoir si on le fait pour la personne ou pour soi même...
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Daniel, il faudra que tu regardes la grande librairie en replay, ils parlent d'euthanasie http://www.france5.fr/la-grande-librairie/
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Page 127 " Patrice a 24 ans et la première fois que je l'ai vu ... aspect d'un légume ... Quand tu le vois comme ça tu peux penser son cerveau est dans le même état ..." "page 129 " c'est jamais inintéressant de prendre une bonne claque aux idées reçues" ... Patrice communique par un battement de paupière ... Si on n'avait pas trouvé le décodeur ... Qui aurait voté pour le débrancher pour son bien bien entendu ... Difficile sujet, très difficile et tant d'intérêts sont en jeu ...
Vincent V
moi je suis pour a 100%.
je n'argumenterais pas de peur de creer des polemiques steriles mais
euthanasie ou suicide let's choice..
euthanasie est elle forcement médical?
parfois sociale? (tu nous saoule!!!)
mais pas forcement suicide
a mediter ou a radoter
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Je remonte ça ! On ne sait jamais !
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Nous n'avons pas eu le choix pour le jeu, on nous distribue les cartes au fur à mesure et on fait de notre mieux ... alors moi j'aimerai bien décider de quand s'arrêtera la partie
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Bien vu, Doudou
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Le canada vote une loi qui légalise l'aide médicale à mourir
http://www.lemonde.fr/ameriques/article … _3222.html
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Vos échanges sont très intéressants!
Sans être spécialement documentée sur ce sujet et le milieu médical je suis pour l'euthanisie parce qu'au delà du malade qui souffre c'est aussi ses proches ... Je pense que quand il n'y a plus de "chance" il est bon d'arrêter les souffrances quand la famille et le patient sont prêts.
Dernière modification par Miss' Janvier 2014 (23-06-2016 15:43:42)
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Ouep, c'est quand même mieux que d'être frappé par un drame soudainement ou vivre la maladie d'un proche, décider de la fin avec ses proches n'enlève pas la douleur mais c'est un choix à respecter, je penses que "le processus de deuil" ne doit pas être pareils.
Plus je suis malade plus je me dis qu'il est ridicule de s'accrocher à une vie qui est vouée à la souffrance en embarquant mes proches avec, mais si c'était légal et assisté le choix serait très compliqué, même en survivant en se voyant dépérir, c'est renoncer à l'enfer mais c'est renoncer quand même... mais ma maladie n'a pas de conséquences vitales, je n'en mourait pas même si l'on sait que ça sera vite très compliqué...
Dans les unités de soins palliatifs, où je consulte le centre anti douleur, à l'hosto pour changer, le sujet revient tout le temps, souvent des patients et parfois le personnel se mêle à la conversation, l'euthanasie remporte un vif succès !
Mais devant le fait accompli je me demande si on est si partant!?
Large sujet...
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Je viens de lire tous vos avis et témoignages très intéressants. Je suis pour ma part favorable à l'euthanasie quand la souffrance physique ne peut plus être traitée et devient une souffrance morale insupportable pour le patient. Une loi bien encadrée, la décision prise en connaissance de tous les éléments et sans précipitation sont pour moi la meilleure des réponses.
Dernièrement j'ai entendu un autre témoignage au JT :
http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/fr … 12505.html
et je viens de trouver cet autre lien:
http://www.20minutes.fr/societe/1816331 … euthanasie
Cet homme a déposé un dossier de demande d'euthanasie pour souffrance psychique, ce qui est autorisé en Belgique. Il faudra 4 rendez-vous pour savoir si c'est possible. Je ne savais pas que c'était envisageable mais j'ai été touchée par ce témoignage. C'est encore un autre pas de franchi qui fait réfléchir...
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jamais
Maya a écrit:
Cet homme a déposé un dossier de demande d'euthanasie pour souffrance psychique, ce qui est autorisé en Belgique. Il faudra 4 rendez-vous pour savoir si c'est possible. Je ne savais pas que c'était envisageable mais j'ai été touchée par ce témoignage. C'est encore un autre pas de franchi qui fait réfléchir...
Moi j'avais lu un article au sujet d'un homme alcoolique qui n'avait plus d'espoir de guérison et je crois qu'il avait obtenu l'accord. Et moi ça m'avait aussi posé question parce que l'alcoolisme, je ne le vois pas comme une maladie incurable, même si je conçois que ce doit être une grande souffrance.
Je suis favorable à la liberté de pouvoir mourir "dignement" mais il y a plein de questions , plein d'inconnu et je trouve qu'il faut y aller prudemment. Il y a des dangers qu'on ne voit pas à confier notre mort entre les mains de la médecine. La mort "digne", est-ce nécessairement une mort "médicalisée" ? La technique médicale ne donne-t-elle pas l'illusion d'une mort "propre" ? Le fait que ce soit la médecine qui puisse en contrôler le déroulement me pose question....Est-ce vraiment la liberté ? Ne donne-t-on pas à la médecine un "pouvoir" qu'elle ne doit pas avoir ?
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Qui d'autres que des professionnels qui décideraient en équipe et en accord bien évidemment avec les patients et leurs familles? Si on prend un maximum de garanties, ce sera forcément mieux qu'aujourd'hui.
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Maya a écrit:
Qui d'autres que des professionnels qui décideraient en équipe et en accord bien évidemment avec les patients et leurs familles? Si on prend un maximum de garanties, ce sera forcément mieux qu'aujourd'hui.
Je pense que des associations représentant les usagers de santé pourraient permettre d'éviter certains "écueils". Je ne peux m'empêcher de faire la comparaison avec la naissance. Les médecins ont pris "possession" de la naissance et ont un pouvoir important, trop important selon moi. Les souhaits des parents sont souvent ignorés, le corps de la femme n'est pas respecté, voire malmené. Confier tout le "déroulement de la mort" aux médecins pourrait amener à ce qu'ils décident selon leurs critères à eux ce qui est une "bonne mort".... Actuellement, ce n'est pas le cas parce qu'il n'y en a pas beaucoup mais imaginons qu'il y en ait tellement que du coup, les médecins décident de protocoles qui leur permettent d'être efficaces "en temps". C'est ce qui se passe pour les naissances: on accélère le processus en injectant à de nombreuses femmes de l'ocytocine sans que cela soit justifié médicalement, on programme des déclenchements pour que la naissance ait lieu à une heure où les soignants sont présents, on programme des césariennes plus facilement pour les mêmes raisons, etc...
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Et pour les naissances, ça doit être comme pour tout, il faut des actes pour être rentables et ne pas risquer de faire fermer les lits, alors une injection, meme inutile, c'est un acte.
Le jour où ma belle mère, en insuffisance cardiaque terminale a été admise à l'hopital parce qu'il fallait la sonder, l'infirmière a dit qu'elle était en train de s'éteindre comme une bougie, MAIS elle lui a fait aussi une prise de sang et prise de température au lieu de la laisser tranquille. Elle est morte le soir.
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Oui c'est un manque de respect ; l'infirmière était "retranchée" dans sa technicité et en a perdu , à ce moment-là , sa bienveillance. Effectivement Nicole, c'est ce genre de risques que je perçois à tout confier entre les mains de la médecine, mais quand j'en parle peu de personnes comprennent car je crois que l'idée de tout confier à la médecine soulage nos conscience et l'idée que c'est juste entre les mains de "professionnels" déresponsabilise la société et c'est plus "confortable". On a du mal dans notre société à accompagner la mort, c'est tabou. Et d'ailleurs on accompagne très mal la naissance. :(
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Quand je parle d'équipe je pense à une équipe pluridisciplinaire qui se réunirait plusieurs fois. Bien sûr j'ai conscience de tout ce que vous exprimez. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir, je le crains, avant que l'humain prenne le pas sur la rentabilité. Malgré tout, les choses bougent, les gens aussi.
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Ce que dit la loi (et les candidats)
https://www.franceinter.fr/societe/fin- … -candidats
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