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Des rimes ont déserté, la page ne sait pas si c’est l’adage
Sans rimes, un pas vers l’abime, c’est le sort de Jim
Lui préférait un autre choix, et l’option d’un autre rivage
Ne point être anonyme, et soigner sa déprime, a coup de Gin
Dans sa tête, par intérim, se succèdent des scènes de crimes
D’un scénario réglé par des effets de pro, à la sortie d’un péage
C’est un voyage dans l’irréel, ou les acteurs se griment
Son œil capte l’essentiel, des corps emmêlés pleins de rage
La musique est hystérique, des décibels échappés de l’ampli
Crées une sensation bizarre, les oreilles sont en overdoses
Les notes ont pris le pouvoir, dictant ce rythme de folie
À la batterie ivre de sons, atmosphère de fin du monde, apothéoses
Léa une habituée des lieux, en profite est fait des passes
Sur un divan avachi d’avoir trop servi, dans ce décor hardcore
Et les condoms usagés a la pelle se ramassent, Léa est lasse
Des râles s’enfuient, l’odeur acre du sperme et de la mort
La tête en vrac, Jim ne sait où il se trouve, sa vie est sans issue
Des rimes essayent encore, mais la page reste immaculée
La pièce est sombre, sans bruits, tout est sans dessous dessus
Dehors des souris dansent sous la pluie. La rime s’est noyée.
Jim s’écroule, le feu crépite dans l’âtre, c’est la fin de l’aventure
Des bulles de savon sortent de la salle de bains, Léa chante
Un fado ou une complainte, enfin une longue plainte qui dure
Les esprits hantent et battent la mesure, et dehors la lune enfante
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Description d'un naufrage ! Le chant des sirènes ! La fin des mirages ! La noyade dans la peine !
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Beau clin d'oeil à la ballade de Jim de souchon
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Daniel tu fais un beau résumé
Mma quelque part resoone la ballade de Jim de Souchon , mais avec un coté plus déjanté
merci a vous deux
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très joli et d'accord avec mes 2 comparses plus haut
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biz Nicole
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Jim n'a plus un rond pour payer la dîme, n'a plus un mot pour faire une rime ... et Léa rame, elle est dans l'impasse ... La vie, somme toute, d'êtres désoeuvrés qui cherchent à donner un sens à leur vie...
Mais qui y prête attention sinon les malheureux qui viennent la voir, pour étoffer leurs malheurs, leurs désespoirs, auprès de cette "dame de joie"... qui reçoit toutes les peines des couches sociétales et les reflète dans ses prunelles.
La vie n'est pas un long fleuve tranquille pour tout le monde, et chacun essaie de s'extirper avec ses moyens... mais très vite, il sombre vers le néant ...
Beau texte bien amené et traitant avec poignance d'un sujet grave ...
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lamalice a écrit:
Jim n'a plus un rond pour payer la dîme, n'a plus un mot pour faire une rime ... et Léa rame, elle est dans l'impasse ... La vie, somme toute, d'êtres désoeuvrés qui cherchent à donner un sens à leur vie...
Mais qui y prête attention sinon les malheureux qui viennent la voir, pour étoffer leurs malheurs, leurs désespoirs, auprès de cette "dame de joie"... qui reçoit toutes les peines des couches sociétales et les reflète dans ses prunelles.
La vie n'est pas un long fleuve tranquille pour tout le monde, et chacun essaie de s'extirper avec ses moyens... mais très vite, il sombre vers le néant ...
Beau texte bien amené et traitant avec poignance d'un sujet grave ...
merci de ton commentaire bien analysé sur les mefaits et rejets de la société
Kubrik m'a inspiré pour l'atmosophère
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troublant et magnifique...tes mots m'ont manqué
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coucou la belle
merci de ton passage
biz
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