Forum Grand Corps Malade et slam

Je suis éphémère comme chaque choses se meure , promis a la décadence
en attendant j'espère le bonheur sur le chemin de mes pas, dans la nuit en cadence
J'erre seul dans les rues, foulant les trottoirs de panam , a la recherche de rien
Quand je tombe sur cette fille aux yeux qui brillent , sur le macadam,le regard loin
Alors,J'slalom sans âme dans panam entre des corps de femmes, leurs nez remplis de cames
Au milieu des hommes qui se ruent,venant tromper leurs femmes , évacuer leurs hormones, dans cette rue hors norme
Leurs âmes errent, amères, perdues dans leurs adultères, folies du corps dans ce sanctuaire
Ces prostituées sur le trottoir, tu passes devant, elle sentent qu' tu erres
A recherche d'une sensation , d'un exutoire, la sur un trottoir, sexe dans un mouroir
Miroir d'une société Consommatrice, ou le marché du sexe fait parti de la matrice
Des filles souvent arrachées à leurs pays, à leurs familles
À qui ont à fait miroiter, un grand avenir qui brille
Arrachées  des pays de l'est ou du plus profond de l'Afrique
Sous conditions inhumaines, exploitées pour du fric
Putes ! Voilà un terme bien ingrat
Si tu veux t'soulager, vas y consomme mon gars
Des femmes à qui on prend leurs corps
À coup d'billets, on étouffe leurs cœurs
Qui a chaque passes défient la mort
Du sexe à contre cœur et La peur du hiv,
qui viendra un jour ou l'autre les achever
Au fur et à mesure du temps, s'manger des bites
Pour toi ça peux être marrant, mais ces femmes la, sont détruites
J'me dis qu'tout ces bâtards de proxénètes
Méritraient sur le champ, un procès net
S'faire défoncer le fion toutes les nuits
Pour aller toucher l'fond du puit
Moi je ne fais que passer, et cette fille me fait perdre la tête
Amoureux d'une prostitué, j'y ai cru un instant, mais je regrette
De ne pas avoir osé, croire qu'elle avait un cœur
J'ai continuer sur le trottoir, et l'ai laissé  dans son malheur ...
Sur le macadam parisien d'la rue saint denis , À la recherche d'un bout d'viande,
Y'a plein d'hommes qui traînent comme des chiens, la queue entre les jambes
Bestialement , comme un effet de meutes, ils rôdent poussés par leurs beutes
Et J'pense aux drames de ses dames, damnées par tant d'hommes oubliant leurs femmes dans leurs bras
Achetant comme de la came, leurs corps souillés  , pour un ébat
Alors que tant d'hommes, pour rien,au diable, ont vendu leurs âmes
Qu'ils aillent au diables, ces soit disants hommes qui vendent le corps des femmes
Et si toi aussi, tu veux consommer pour une passe
Dis toi qu'pour ces femmes, la rue st Denis mène à une impasse

Dernière modification par mmagweno (09-07-2012 08:54:03)