Forum Grand Corps Malade et slam

Ton monde est une réalité, il dépend de toi d’en faire un rêve
La majorité se laisse crever, d’autres cherche vendent la sève
L’existence nous excuse souvent mais les hommes seuls exclus
La pratique principal des frangins se tiré à gros boulet dessus
Empoisonné notre air, pervertir notre art, mourir aux urgences
C’est clair le monde est une mauvaise donne, mais la chance
Tu sais mec, ça va ça vient, il faut seulement rendre les autres forts
Plus forts que nous ne serons jamais, car les autres sont comme l’or
Ils donnent à nos journées leur sens, car c’est entre nous et eux
Que se jouent la danse de feu et de lumière dans ces étranges lieux
Sous les Dieux, marchand de vent au cœur des rues labyrinthe
Les gosses se la colle et s’éreinte, la police prend l’empreinte
Mais c’est un recensement né d’un sale ressentiment de colons
Ils veulent que nous soyons tous parqué parce que nous ne colons
Pas à leur portrait type, trop de rap dans nos oreilles de rage dans la ruche
Pas assez de je ne sais quoi de plus et tous ici deal, vole, ou buche
Pour prendre leur envol loin des murs de la cité, ou exister est trop dur
Ici les rêve sont des mensonges, on trompe, on dupe, on parle de futur
Mais c’est toujours pour attendre que quelque chose change pour nous
Et j’ai mal et tout, de savoir le regard des piliers de bar sur les chiens fous
Qui cherche dans le dessous les ressources pour perpétuer la famille et l’amour
Alors qu’on nous prive des énergies élémentaires et l’absence comme toujours
Conduit à un manque, mais l’amour ne s’achète pas, le shit, la came si.
C’est ainsi il nous refuse au paradis, très bien je serais un démon ici.
Je voudrais que t’entende les coups de latte dans ma tête
Mourir toutes les nuits et renaitre

Je me sens si fatigué parfois, mais j’ai foi en tout cette merde
C’est du pire endroit que vient la vie, j’ai rien à perdre
Veulent-ils de moi un cercueil, un recueil, que je me plie et prie
Veulent-ils que je demande pardon, pour toujours que je le crie
Ma vie est pas rose-rose, mais je pose ces quelques lyrics poto’
Et je suis plus fort qu’un super héros j’ai en moi la force des esprits
Aujourd’hui soyons concret, craquons notre billet pour rire et fumer
L’alcool me rend dingue, et tue en moi tout ce fumier
J’ai besoin de rendre malade parce que je ne veux pas savoir
Et toute façon qui peut juger une histoire, avec du savon et de l’eau.
Les orteils dans l’herbe je me souviens de cette sensation de liberté
Ma réalité est en panne de fraternité, mais je me fous de leur vérité
Je suis égal toujours pour ne pas trahir ceux qui m’ont donné la main
Aujourd’hui rendre leurs ailes aux anges sur le terrain, est mon chemin ?
Le ciel est comme pesant, ma frappe est cardiaque et je claque
Sur plaque de fer, au burin ces mots dans le feu : j’ai besoin du Mic
Pour dire, pour foutre la merde et réveiller les consciences qui dorment
Putain c’est quoi sinon être un homme.

Le chant des enfants devenus hommes, maintenant quoi faire.
L’ère est un cauchemar pour les faibles, un putain d’enfer
Pour moi c’est une lutte pour ne pas sombrer pour un revers
Mes larmes en secret tombent, et après on persévère.
Ma vision la nuit est plus précise que celle d’un aigle
Je peux voir bouger le moindre regard et entends le beige
Dire des choses extraordinaires est devenu normal
Nos ventre sont bombé d’alcool, mais nous somme encore al’
Les routes s’éternisent quand on cherche en soi une voie
Mais sans sas, difficile de sortir d’ici, et de faire ses choix
L’accomplissement est souvent l’assouvissement d’une colère
Qui nous pousse, je voudrais tant oublier les larmes de ma mère
Mais je suis condamné à ce que j’ai fait, je dois rendre ma part
De bonheur, rien ne se mettra sur le chemin sauf la mort et l’art
Car Apprendre à maitriser la beauté et la fin c’est devenir humain
Tout ici demande de l’entrainement, le mien est magique comme malsain
J’ai pratiqué si longtemps le PiloT V5 sur papier A4
Je me sens tellement ici chez moi, sans avoir les bonnes cartes
Je prendrais la chance en travers, je leur dirais d’aller niquer leur mère
Je serais roi ou je serais toujours là, toute façon c’est qu’une manière
Comprendront-ils un jour la rage qui coule de mes pages
Qui dégoulinent me comprime et que j’imprime pour devenir brave
Les sales rejetons pensent je suis pas ici chez moi, je les baise
Ouais, je suis juste à l’aise et prend la vie comme un mangeur de braise.