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A égal mesure deux choses comme plume et plomb.
Le corps plié, j'écris l'esprit léger, mes mots en fond battent le rythme.
Une rue, une minute attachée ici, sur le papier j'erre dans ma tête.
Les choses sont durs et douces selon la hauteur de ton esprit sur la vie.
Je me laisse aller et c'est ma façon de dire que j'existe en ces lieux.
J'allume une clope, ma dope est l'escorte rouge des braises dans le cendrier
Je reprends le fil de mes idées cherche une autre réalité par pure poésie.
Les hommes s'entredéchirent mais la nicotine est un mauvais médicament
Pourtant il fournit des armes aux nations en perdition, je suis un assassin en somme.
Des jours je voudrais disparaître qu'est que j'y peut, j'aime ma poésie triste
Ma vie est comme son reflet qui se réfléchit à l'infini dans le miroir de mes histoires
Rien à foutre de connaitre mon vrai nom, ma vraie destination, mon plaisir
Ce compte en millier de son, en chanson de la mine et du clavier sur le papier.
Collections de cahier, comme dans seven, je suis un putain de renégat au paradis.
Mes péchés je les prêche comme autan d'apprentissage d'un scarabée humble.
Je me libère à l'écrit, mais comment je kiffe, goute à mon poison il dit la vérité.
En improvisation, je devise avec les anges et le monde continue de tourner à la radio.
Ma vie ma carne, je décante et comme ils me regarde comme un déjanté
Je déchante, ma tristesse tisse des merveilles, ma joie c'est les orteil en éventail
Je détaille pas, je n'ai pas le temps... Pourquoi souffrir tant quand on a ça en soi.
C'est une maladie, psychose, névrose, c'est le mal de l'enfant qui gémit c'est tout.
Si dans la délicatesse de ma prose sans rimes, je déprime, comprendras-tu
Que je dessine mon âme sans autre choix que de garder l'allure fier et fort...
Demain je ne serais pas mort. Demain je réconcilierai mon pote avec la vie.
Parce qu'au bout du compte c'est ce qui me coute le plus. sa Douleur est mienne.
Putain de vie chienne. les rues sont toujours les mêmes comme une sik
Qui tourne toujours sur le même thème, et l'enfant seul pleure des couleurs dans le ciel
Rouge rage, bleu hématome, gris des murs, ces connards font des murmures.
Qu'il viennent, j'ai des étoiles de feu dans ma tête, et fatigué je fais feu...
Partir c'est ne pas être oublier par ce qui nous attends demain. putain Demain c'est loin.
Je trouve que les jours se ressemblent, mais on est maître de sa destinée.
Je destitue la couronne et glisse dans un tutu, mon spleen, plane sur son piano.
Et mon coeur est un échos, dans les astres les plus beaux, les gens aujourd'hui je crois.
MoonZ, 2012
MoonZ a écrit:
Si dans la délicatesse de ma prose sans rimes, je déprime, comprendras-tu
Que je dessine mon âme sans autre choix que de garder l'allure fier et fort...
Demain je ne serais pas mort. Demain je réconcilierai mon pote avec la vie.
Parce qu'au bout du compte c'est ce qui me coute le plus. sa Douleur est mienne.
touchée...
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Tu dis de ces trucs des fois ! "je suis un assassin en somme", j'ai déjà pensé ça des fois, et pas seulement pour le tabac.
Puis après tu garde un fond d'espoir et de dérision.
Si un jour je te rencontre, ce qui arrivera j'espère, je veux bien te voir "glisser dans un tutu".
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EXCELLENT tout simplement
Bravo MoonZ
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L'improvisation, avec l'envolée lyrique de tes pensées parsemées, en vrac, mais qui se livrent, comme des hiéroglyphes, alignées en poèmes, comme j'aime te lire ... C'est ponctué, posé,... mais je me demande toujours y a t'il un nouveau Moonz qui va passer sous la lumière de l'astral tournesol et quitter celle qui joue sur les marées et les marrants, la folie des hommes ?
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