Vous n'êtes pas identifié.
Les années passent,
Filent follement sans qu'on s'en fasse.
Des quelques passes sur le terrain de l'école,
Des premières envolées solitaires aux premières bouteilles d'alcools,
Le sexe opposé, pestiféré puis redouté devient le sexe à conquérir,
Et les plus chanceux voient se dessiner les contours de leur avenir,
Un avenir incertain, certes,
Et même si certains s'élèvent, il y aura des pertes.
Les aiguilles des horloges nous piquent au vif,
Et l'on devient plus ouvert ou moins réceptif,
Sur la tranche, partagés entre la chute et l'envol,
Avec ces mauvais souvenirs comme bagages dont on rigole.
Et je ne me sens pas complètement parti et loin d'être arrivé,
Pas complètement sorti avec comme une envie de rentrer,
La vie oscille entre belle aventure et mauvais présages,
Me voici avec les pieds sur terre et la tête dans les nuages.
La feuille blanche est maintenant à moitié remplie par une écriture,
Et vient l'hésitation entre continuer ou recommencer quitte à faire quelques ratures.
Plusieurs esquisses griffonnées resteront à l'état de projets,
Alors que d'autres seront réalisés sans même s'y être accrochés.
Briser des espoirs abandonnés dans nos mémoires,
Tout en étant pris d'une étrange vague d'espoir.
Devant, derrière, le temps n'en a que faire et il se passe,
Tout en étant le repère qui nous met en lumière ou nous efface.
Et je me sens loin d'être arrivé sans être complètement parti,
Je n'ai pas envie de rentrer en passant en dessous du panneau "sortie",
La vie oscille entre belles devantures et mauvaises images,
Me voici avec les pieds sur terre et la tête dans les nuages.
D'un côté les racines, les débuts,
Les fondations de l'être en devenir qui n'est pas encore devenu.
De l'autre, les valeurs, la capacité à prendre de la hauteur,
Le point culminant à atteindre qui n'est pas encore à l'honneur,
Les rêves à perte de vue que l'on espérait toucher du bout des doigts
Ont été un peu revus à la baisse cachés par la nécessité d'un toit.
C'était hier, aujourd'hui ne sera bientôt plus,
Et lorsque demain se pointera au coin de la rue,
Je n'aurais plus envie de partir, bien content d'être arrivé,
J'espère vouloir encore sortir sans cette maudite envie de rentrer,
La vie basculera peut être de la belle aventure aux mauvais présages,
Et je regretterais ce temps où j'avais encore les pieds sur terre et la tête dans les nuages.
Hors ligne
Je me détermine comme quelqu'un qui a les pieds sur terre et la tête ailleurs et je suis bien comme ça !
Reste tel que !
Hors ligne
Les êtres sensibles en sont tous au même point. Entre partir et rester, penser et oublier, se replier et avancer.
Bien tourné !
Hors ligne
La feuille blanche est maintenant à moitié remplie par une écriture,
Et vient l'hésitation entre continuer ou recommencer quitte à faire quelques ratures.
Plusieurs esquisses griffonnées resteront à l'état de projets,
Alors que d'autres seront réalisés sans même s'y être accrochés.
Briser des espoirs abandonnés dans nos mémoires,
Tout en étend pris d'une étrange vague d'espoir.
Devant, derrière, le temps n'en a que faire et il se passe,
Tout en étant le repère qui nous met en lumière ou nous efface.
c'est mon passage ultime dans ce texte, magnifique ricow
Bon texte bravo.
Tout à fait OK avec Moonz.
Hors ligne
J'aime beaucoup et je partage l'avis des autres.
tu dois être très grand pour parvenir à avoir Les pieds sur terre et la tête dans les nuages en même temps.
Hors ligne
Il l'est le bougre !
Hors ligne
oui, le panneau "sortie" a interet à être placé haut pour qu'il puisse passer dessous
J'aime beaucoup ton texte plein de sensibilité
Hors ligne
Très joli texte ricow.
Un gd bravo!
Hors ligne
Merci à tous! Oh pas si grand quand même
Hors ligne
La grandeur n'est pas une question de hauteur, mais aussi de simplicité, de sensibiité, d'humanisme, ...
Ton écrit me fait penser à un adolescent se questionnant, oscillant entre vais je vers le monde des adultes, quitte à perdre mes rêves, mes pensées magiques, et reste je dans le monde de l'enfance, quitte à être en régression totale toute ma vie ?
Question philosophique rondement bien amenée et laisse à chacun l'éclairage sur sa propre vie intérieure ...
Hors ligne
Tout est dit Lamalice. Les responsabilités de la paternité avec l'envie de parfois lâcher du leste. J'pense que je vais arrêter de me poser des questions et jongler avec les deux.
Hors ligne