Forum Grand Corps Malade et slam

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#1 29-05-2012 23:01:10

Sens_unique
Petit(e) fan
Date d'inscription: 30-10-2008
Messages: 73

" L'existence est un mythe que mes blessures nourrissent " - Ouvrage

Bonsoir à tous,

Ce soir je ne viens pas pour poser un slam, ce soir, je viens pour épancher un peu plus la douleur qui est la mienne. Je vis depuis maintenant plusieurs années avec une blessure douloureuse, qui ne cicatrisera , je crois, jamais...
Cette blessure à donner naissance à un livre que j'ai écris, je ne pourrais malheureusement en poster ici qu'une infime partie.
Personne n'a jamais lu ces mots, et pour cause, je ne suis ni Hugo, ni Musso... Ni aucun autres de ces grands hommes qui savent manier les mots, qui savent les coudre, pour en faire une belle histoire, et çà tombe bien, l'histoire que j'avais a raconter n'était pas vraiment belle.
En espérant que ces quelques lignes, puissent un peu plus exorciser ma douleur, mais aussi et surtout, donner un peu de plaisir de lecture à ceux qui prendront la peine de lire.



Les songes, instants éphémères qui n'existent que lorsque nous dormons, que lorsque nôtre corps se repose et cesse d'exister ! Et si pendant le sommeil l'âme quittait nôtre corps, allant ainsi accomplir les récits héroïques que nous vivons quand le sommeil nous tient.
N'avez vous jamais eu cette sensation troublante, dérangeante que vos rêves sont parfois plus vrais que le réel. Allons à l'essentiel, n'avez vous jamais eu cette impression de déjà vu, des secondes ou le monde se dérobe autour de vous tant vous êtes persuadés d'avoir déjà vécu cet instant. Alors une question vous vient à l'esprit, est-ce le rêve ou la réalité ? Les uns diront que le cerveau anticipe une scène qui s'apprête à se produire, donnant alors cette impression de déjà vu, d'autres, moins cartésien, en l'absence de réponse, préfèrent croire en l'existence de quelque chose qui nous dépasse. Quelque soit vôtre avis et quelque soit la réponse, vous l'avez tous déjà ressenti.
J'ai toujours voulu écrire, ne serait-ce qu'une fois dans ma vie, pouvoir matérialiser sur une feuille de papier toutes les mascarades de mon imagination, les partager, leurs donner une consistance, les immortaliser. Puis me laissant rattraper par la modestie, je me résous à penser qu'une seule de ces histoires mérite de prendre vie , car cette histoire ne découle pas d'un songe , d'un rêve ou d'une quelconque création de mon imaginaire , non , cette histoire prend racine dans ma propre histoire, ma propre vie. Elle est à la fois, les plus beaux jours des pages du livre de mon existence mais aussi le dénouement d'une histoire qui se voulait belle, qui s'est crûe extraordinaire et qui au final n'était que triste, le genre d'histoire qui rappelle au genre humain que l'homme reste fait de chair, de tendons et d'os et qu'il est sujet à la forme la plus absolue de l'échec: l'erreur ! Ne dit on pas d'ailleurs que l'erreur est humaine.
Je souhaite que toutes les personnes qui lirons cette histoire, trouvent la réponse aux questions qu'ils se posent tous les jours, car c'est pour répondre à mes propres interrogations que j'écris ces lignes et celles qui vont suivre. Je peux d' hors et déjà vous dire que la réponse à mes questions je l'ai trouvée , malheureusement pour moi la solution s'est avérée être, une autre question !




Chapitre 1: Eddie !


06.88.05.08.05, les chiffres apparaissaient sur l'écran du téléphone comme surréalistes. Comment pourrait-elle décrocher ? Elle ne vit même pas à la même époque ! Et pourtant, Eddie sentait que l'impossible pouvait se produire, mieux encore, que l'impossible allait se produire, il savait que même si il l'appelait d'une époque différente de la sienne elle décrocherait, pour lui, cela ne faisait aucun doute. Quoi qu'il en soit il n'avait plus rien à perdre maintenant. Son cœur s'emballa au moment ou il appuya sur le bouton d'appel digitalisé du clavier tactile de son téléphone portable, bizarrement il ne fut même pas surpris d'entendre que le téléphone dont il avait composé le numéro sonna, tant il savait qu'il ne pouvait en être autrement. Tout ce qui l'entourait lui semblait dérisoire maintenant , tout ce qui comptait pour lui désormais c'était les sonneries, rien ne lui importait plus que les sonneries , enfin si , une chose, qu'elle décroche !
Chaque secondes d'attente lui paraissait durer une éternité, les paupières de ces yeux d'un bleu azur ne battaient plus, seule la froide caresse du vent dans ces cheveux blonds le reliait à la réalité, jusqu'à ce qu'une nouvelle sonnerie retentisse, le temps semblait avoir suspendu son vol. Il allait lui parler , il le savait plus que toutes autres choses, dans moins de quelques secondes, elle décrocherait.
La troisième sonnerie n'eût pas le temps de retentir qu'elle décrocha !

Allo !

Dés l'instant ou il entendit le son de sa voix , il l'a reconnut immédiatement, un flot , non, un torrent d'images et de souvenirs le submergea, des millions d'informations qu'il pensait avoir oublié à jamais lui revinrent en une fraction de seconde. Des rires, des pleures, des pends entiers de sa vie défilés devant ses yeux, il crut un instant que la vie venait de s'éteindre en lui et que ce qu'il voyait n'était autre que le microfilm de l'existence que la mort nous laisse voir avant de nous emmener de ses bras glacials vers l'oubli. Une fois le film terminé, il sentit une douce chaleur l'envahir, elle naissait au creux de son ventre et se diffusait à chacun de ses membres, chacune des particules de son être tremblaient, frissonnaient de bonheur, son corps était semblable à un vieux circuit électrique que l'on rallumait après des années d'inactivité et qui, par miracle, fonctionnait toujours.

Allo ! Qui est-ce ? Reprit la voix.

Il savait qu'il devait lui dire quelque chose, mais il en était incapable , sa bouche s'ouvrait et se refermait sans qu'aucun son n'en sorte. Depuis combien d'année n'avait-il plus ressentit une telle émotion, il les avait compté au début, puis il avait fini par perdre la notion du temps, pour l'instant tout ce qu'il désirait retrouver c'était l'usage de la parole. Ses yeux commencèrent à lui piquer, ses mains à trembler , ses lèvres brûlaient comme si il venait de manger un piment entier, un frisson le parcourut de la tête aux pieds, puis il ne put contenir ses larmes, elles glissaient, silencieuses, le long de ses joues, puis après s'être rejointes sous son menton , tombèrent en une goutte unique qui fût emportée par le vent , alors seulement il sut qu'il pouvait de nouveau parler.

Eh, il y a quelqu'un ? Répéta la voix avant de souffler.

Allo ! Je t'en conjure ne raccroche pas, écoute bien ce que j'ai à te dire jusqu'au bout. Il peinait à trouver les mots qui la retiendraient , lui , que les filles surnommaient « le beau parleur », l'orateur de première catégorie que ses professeurs avaient tant appréciés à la fac, lui qui adorait les joutes verbales entre amis, peinait à faire s’enchaîner plus deux mots à la suite ! Il cherchait, elle parla à nouveau.

Bon ! Je veux bien écouter mais encore faudrait-il que vous parliez.

Je m'appelle Eddie, tu ne me connais pas, enfin si , disons que tu ne me connais pas encore. On va se rencontrer bientôt et on va tomber amoureux l'un de l'autre. Il voulait aller droit au but au risque de la faire fuir , mais il la connaissait suffisamment pour savoir qu'elle l'écouterai, à cette pensée , il retrouva un peu d'aplomb.

     - Alors ou bien c'est une blague et elle est nulle parce que j'ai pas encore décroché ne serait-ce qu'un sourire, ou c'est la technique de drague la plus minable que j'ai rencontré à ce jour, dans les deux cas j'espère que vous avez autre chose parce que je vais raccrocher là .
La voix semblait agacée mais joueuse , prête à se faire renverser par des arguments qui en auraient le pouvoir, à ces mots il se lança !

Tu t'appelles Beryle, tu vis dans une petite ville du nord de la France, Saint Martin, tu es née le 08 juin 1988 à Boulogne sur mer , tu as deux sœurs, l'une est plus âgée que toi , l'autre, est plus jeune, d'ailleurs tu déteste être la deuxième des enfants parce que tes parents n'ont d'yeux que pour la dernière, dont-ils cèdent à chacun des caprices et reçoivent de la première toutes les joies d'avoir réussi à élever son enfant correctement, mariage , achat de maison et enfin le bonheur d'être grands parents . Il profita du silence de son interlocutrice pour reprendre son souffle puis il reprit, tes cheveux sont blonds et sont coupés en un carré plongeant qui souligne le sublime ovale de ton visage, tes yeux... à ces mots il sentit de nouveau les larmes lui monter. Ces yeux, il les aimait, il disait d'eux que c'était les plus beaux joyaux que la terre ait portée, comparable à deux billes que l'on aurait taillées dans un saphir et dans lesquelles on aurait enfermées toutes les étoiles de l'univers, il voyait souvent y briller des galaxies entières, ces yeux qui avaient été la matrice de ses rêves et qu'il avait fait trop de fois pleurer , étaient aujourd'hui si loin que c'est lui qui en pleura. Il laissa à nouveau la larme se faire emporter par le vent et poursuivit. Tes yeux, tes yeux sont beaux, ils sont bleu, d'un bleu saphir qui ferait pâlir n'importe quelle autre pierre précieuse, tu porte toujours autour du cou une médaille de baptême, c'est d'ailleurs la chose la plus chère que tu possède, elle te vient de ta grand mère paternelle. Tu pratiques la GRS a un excellent niveau et ce parce que tu t’entraînes depuis que tu as quatre ans, ta couleur préférée c'est le violet, tu as eu le poignet droit fracturé deux fois. Ton premier petit copain s'appelait...

- STOP ! Elle le coupa net dans son inventaire. Qui es tu ? Comment ? Comment peux tu savoir autant de choses sur moi ?
Elle balbutiait ses phrases, il pouvait la sentir fébrile à l'autre bout du fil c'est le moment qu'il choisit pour donner son argument le plus persuasif.

Je te connais mieux que personne parce que je t'ai aimé plus que quiconque et si tu en veux la preuve, alors, vas....


Voilà la suite est une très longue histoire.

Merci à ceux qui ont prendront le temps de lire.
Et surtout si un modérateur passe par ici et que mon message est mal placé, n'hésitez pas a le déplacer.

Bonne nuit à tous

Dernière modification par Sens_unique (29-05-2012 23:02:04)


Mes textes: "Le misanthrope" , "La vie que je n'ai pas", " Je de mot ", " A bout portant ", "Versets", "Astres jumeaux", "Ce morceau en écrit la fin"... et d'autres bientôt , enfin j'espère .

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#2 30-05-2012 10:25:18

nicole
Nounou du forum
Lieu: charente
Date d'inscription: 20-12-2006
Messages: 64855

Re: " L'existence est un mythe que mes blessures nourrissent " - Ouvrage

un modérateur est passé, icon_wink  et ta belle histoire est à sa place. J'espère qu'elle sera lue par beaucoup de monde, et que chauqe lecture fera partir un peu de douleur, même si c'est dur.

(je suis contente de te revoir, prends soin de toi, je vois que les blessures ne guérissent pas facilement.....)

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#3 30-05-2012 10:51:01

EkimoZ
Maître des fans
Lieu: Toujours plus loin...
Date d'inscription: 02-06-2007
Messages: 4482

Re: " L'existence est un mythe que mes blessures nourrissent " - Ouvrage

Belle histoire... la suite la suite!!!

Hors ligne

 

#4 30-05-2012 11:44:24

Daniel de Blanc-Mesnil
Maître des fans
Date d'inscription: 16-05-2012
Messages: 4231

Re: " L'existence est un mythe que mes blessures nourrissent " - Ouvrage

La douleur au cours des années s'atténue, mais reste toujours la cicatrice.
Chaque malheur paradoxallement apporte du positif, soit il vous renforce, soit il vous fais voir des choses que vous n'auriez pas vu autrement. chaque épreuve, si elle ne vous détruit pas, vous enrichit, vous rend plus modeste, vous ouvre d'autres opportunité.
J'ai rencontré bien des gens qui auraient l'occasion de se plaindre, sur fauteuil, coincés sur un lit jusqu'à la fin de leurs jours, malades incurables, personne âgée dont la vie s'enfuit. Et ces gens là vous demandent de vos nouvelles, se soucient de votre santé et ils vous sourient, vous encouragent.
Tu as une magnifique plume et une expérience à partager. Continue.

Pour le déjà vu, au risque d'être rabat joie, le cerveau se court-circuite, il bug. Il voit une scène qu'il croit déjà avoir en mémoire.
Perso, je n'ai jamais réussi à deviner la suite d'un déjà vu. Mais ce n'est que moi......


Faute de pouvoir changer le monde, j'essaie de faire du bien autour de moi, parce que, égoîstement, cela me fait du bien à moi.

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#5 30-05-2012 15:09:52

Sens_unique
Petit(e) fan
Date d'inscription: 30-10-2008
Messages: 73

Re: " L'existence est un mythe que mes blessures nourrissent " - Ouvrage

Merci pour vos réponses à tous.
Pour ceux qui veulent la suite, laissez moi un mp, je me ferais un plaisir de vous donner le reste de mon histoire.
Merci encore..

Passé une agréable journée.
Aujourd'hui il fait beau


Mes textes: "Le misanthrope" , "La vie que je n'ai pas", " Je de mot ", " A bout portant ", "Versets", "Astres jumeaux", "Ce morceau en écrit la fin"... et d'autres bientôt , enfin j'espère .

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