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J’ai le ventre en furie, il faut que je crie alors j’écris, je me déverse un peu dans tout ce fracas.
J’ai la tête en feu, p’t’être que tu t’en tapes, que je n’suis qu’un fou qui brandit sa foi en chutant dans un puits sans fond, mais si tu savais le bien que ça fait. Pas fauteurs de troubles juste troublé, à qui la faute ? Faudrait que j’ fasse des efforts que j’commence à m’y faire, nos vie ne sont pas nos affaires et nous en somme fiers, devant nos télé-somnifères nous sommes tous frères.
Trop de paroles farfelues trop de fables sonnant faux de l’info plus qu’il n’en faut et moi j’étouffe, je m’essouffle entre la famille et le taf, entre la sécu et la CAF loin des discours chaque jour j’en bave.
Je sais qu’il n’y a pas de formules, le temps s’écoule et nos mémoires s’effritent, on a fait mille vœux tant de fois mais ils deviennent flous et ils s’effacent.
J’voulais juste passer par là , sans faire de bruit, sans laisser de traces, juste déposer des mots qui remuent dans mes intestins. J’exorcise un mal qui n’est pas de moi, il me touche ça et là , surtout là , à l’instant où des sourires tendent le bras en en reprenant en cœur des chansons funèbres, quand l’espoir ne suffit plus et qu’un autre lieu est nécessaire pour dégazer, lorsque je dois lâcher du lest, qu’au point d’implosion il faut que je recrache l’amertume toxique de l’air que je respire.
Je ressasse mon nom et mon histoire, je cherche où est l’erreur, il me semble que les visages ont changé, que des mots se sont usés contre nos craintes mais que rien n’a bougé dans nos dénis obscènes,
Rien ne restera de ces images irréelles, les pages se tournent, jaunissent et se décomposent mais le phénix n’est pas une légende, de nouvelles pages s’écrivent, chaque jour elles se noircissent d’une encre malveillante couleur de déjà vu. Je désespère de voir des mains se tendre seulement pour aider le faible.
C’est un hurlement à l’heure où les chiens dansent avec les loups, le diable nous invite au bal mais nous devrons payer l’orchestre et laver nos consciences dans de vaines histoires que personne ne comprendra à l’heure de les compter. Sur des existences d’ombres et de lumières la clarté s’amenuise au point que j’ai du mal à lire autant que j’ai du mal à croire.
Dernière modification par NAS'R (28-04-2012 21:51:02)
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L'art et la manière de dire des choses censées en poésie ...
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tu le dis avec tes mots ton coeur ta passion tes verités, tes angoisses tes esperances
bien vu ami
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+1 avec les 2 gars du dessus....
Bravo et merci NAS'R
L'humeur. la volonté.. s'est comme la marée elle se barre mais elle revient toujours en force
Je te souhaite de jamais laché poto et puis qqe soit notre niveau à chacun tenter avec nos moyens d'être heureux autant que possible.....
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"à l’instant où des sourires tendent le bras en en reprenant en cœur des chansons funèbres"."encre malveillante couleur du déjà vu"
J'y pense avec amertume depuis dimanche soir, et je pense aussi à Chedid et sa chanson "Anne ma soeur Anne, si tu voyais ce que je vois venir", écrite en 1980 (déjà )
http://www.dailymotion.com/video/x21n1m … anne_music
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salut nas'r ce texte est fort et je ne sais pas quoi dire, sinon il faut continuer à se battre, croire que ça à du sens et donner la plume à nos idéaux. mais bon j'imagine que tu sais. en tout cas merci d'être.
merci pour vos com,
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On and on!!!!
Ca part en direct comme un espéce de ko verbal c'est bien frapper!
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C'est ce qu'on appelle une claque, un slam! J'ai aimé la puissance de ce texte ... Il y a un besoin pressant de dire et de crier à l’écrit ce que tu gardais en toi! On expose ici donc on eXpL0sE!!!
Bravo!!
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J' voulais te dire que ce texte est mangnifique à lire en débit rapide, ça claque et ça sonne ...
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