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Je suis toujours la même, celle qui ne sait attendre,
Et j’ai encore échoué pour la patience…
Son sens m’échappe ou je ne veux comprendre,
Qu’il fallait le laisser penser à nous en silence…
Aux souvenirs, aux impressions qu’on s’est laissées,
Et décider selon lui si on avait ou pas une chance…
Ce que je devais laisser venir, je l’ai gâché… Cet avenir tant redouté…
Trop de questions m’ont encore rattrapée et je les ai posées…
Trop pressée de me rassurer, j’ai encore détruis le présent proposé…
J’ai voulu savoir trop vite, pour éviter d’y croire trop longtemps…
Mais on le sait, la peur n’évite pas le danger…
J’ai encore rencontré un « hic », confirmant ma névrose du prince charmant !
Ce ne sera pas lui, lui non plus, encore une fois…
Je redoutais qu’il me laisse, j’ai essayé de l’avoir juste pour moi,
Et j’ai produit l’effet inverse, je lui ai coupé les ailes, je l’ai éloigné de moi.
Je m’envolais me trompant moi-même,pourtant je l’avais senti, il n’y croyait pas comme moi.
J’ai encore réussi à ignorer, derrière l’excuse de l’espoir, qu’il ne suivait pas…
Maintenant je m’accuse, d’avoir pensé que peut-être, cette fois…
« Ce jour arrivera !», on nous l’a dit des centaines de fois !
Pourquoi on ne m’a pas dit que peut-être ça n’arriverait pas ?
Pourquoi j’ai été autant bercée par ces contes de fées remplis d’amour à en pleurer !
Ces héroïnes meurtries mais pleine de dignité, qui connaîtront l’amour après avoir pleuré !
Sissi, et Angélique Marquise des Anges, voilà mes références, après faut pas s’étonner !
Que la réalité me lance trop d’espérances piégées et que je n’ai appris qu’à y plonger !
J’ai mal d’avoir trop cru que « tout arrive un jour ! », qu'« il ne faut pas chercher ! »
J’ai mal d’avoir trop attendu l’inconnu… « Que je reconnaitrai… » !
Je voudrais vivre une vie de rêve, mais je ne vie que de rêves,
Qui se brisent au contact du vrai, la réalité donne peu de trêves…
Trop vite et trop durement, je tombe, à peine le temps d’espérer le « après ».
Une réalité me rattrape, une claque de plus que je ne sais toujours pas esquiver,
Comme si toujours la vie m’attaque, cherchant à m’achever…
Même pas le temps de vivre quelques jours ces sentiments,
Que timidement je caressais,
Ce bien-être perdu que je retrouvais…
On s’est vu juste assez pour que je sente le manque que je cherche à combler,
Celui que je croyais si bien avoir apprivoisé, ce cri d’amour que je tais.
Alors je dois faire face à ma solitude profonde qui me laisse dans ce mal,
Et combattre ma lassitude de ce monde, continuer d’emmener ma vie seule en balade,
Pour que mon cœur malade se régénère et passe à autre chose…
Quitte à y revenir plus tard ? Mais non ! Faut pas y croire ! Mettre plutôt mes espoirs en pause !
Où est le bouton pour arrêter de rêver l’avenir de mes relations ?
Mes intrigues de téléfilms, mes scénarios de romans à l’eau de rose ?
Je m’interdis fortement de boire à nouveau tous ces poisons !
Tous ces livres dévorés maintenant dans les cartons, ceux qui ont nourri ma névrose…
Mais j’ai gardé mes rêves qui sont nés, comme des pierres précieuses…
J’attends vraiment trop de coups de foudres, trop de passions… !
Je me rappelle aussi du gendarme à St Tropez, s’électrocutant touchant sa bien-aimée !
Désolé pour ce drôle de retour en arrière, l’image m’a parlée… j’y ai vu cet amour fort et enflammé…
J’ai vécu des moments supers forts mais encore plus forts… en déception !
Pourtant j’veux vraiment apprendre à vivre à deux au présent,
Sans trop déborder de sentiments…
Qui saura me comprendre, aimer ma folie, et me sortir de ma prison ?
Car quand j’me sens bien avec quelqu’un, peu à peu, une obsession grandit,
Une peur irrationnelle d’être rejetée, et je faiblis…
Attirée comme un aimant vers les côtés inaccessibles…
J’me retrouve trop fragile, trop touchée, trop fébrile…
Je ne me contrôle plus qu’à moitié, pourtant consciente de faire le mauvais choix…
Et malgré les blessures qui ne cicatrisent pas, je continue d’aller là où il ne faut pas…
J’voudrais tant m’épanouir, sans autant devoir souffrir,
Mais à chaque fois, je trébuche, après quelques pas.
Dernière modification par écriturienne (20-11-2011 00:53:00)
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J'aime beaucoup tes textes. Comme tu dis, il est bien dur de ne pas rêver a des bras chaleureux, a des épaules solides, à un coeur aimant. On n'en fini jamais, je croit...on a toujours 15 ans dans le coeur, quelque soit l'âge.
Il est très dur d'apprendre a ne pas mettre son bonheur dans les émotions d'un autre.
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PEtite Méditation : LA solitude n'est pas une soli(de pléni)tude, plaine dans laquelle s'épanouir, en quête du manque à combler ? et comment y aller vers ce manque si cette solitude devient tout d'un coup pleine ? L'amour n'est il pas le fruit entre ce manque et ce trop plein ?
Beau texte écrit courageusement comme une introvertion menant à la réflexion...
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merci à vous
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merci nouga
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