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Après les souvenirs
C'est lorsque j'erre entre les murs comme un fantôme
Que je perds le goût et le sens de chaque sentiment,
Comme un récit qui s'écoule dans mon esprit difforme
Je croise cette présence, le regard des abysses béantes.
Puis j'ouvre le livre de ma vie comme un vieux journal perdu,
Mes intimes mensonges écrits sur ces bouts de papiers trempés
De larmes déchirant encore mon cœur battu sans armure,
Mis à nu par la prose de mes songes sauvages, éparpillés.
J'erre comme un souvenir entre les marges de mes efforts,
En attendant ce début ou cette fin de la mélodie douce,
Assis là sur ma chaise, je l'écoute comme une feuille morte
Cette chanson à la fois mélancolique et si belle de doutes.
C'est lorsqu'on pense avoir tout perdu qu'on perçoit l'espoir
Comme un début de printemps, chaque oiseau qui s'élance
Sur ce manteau de chaleur, l'air qui réveille mon art
L'envie de saisir ma branche, respirer, prendre enfin cette chance.
F.Giret – 27 septembre 2011
(pas encore parti, encore une semaine :O)
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Les délais qui se rajoutent doivent être un peu difficiles a accepter, quand on a "envie de saisir sa branche, respirer et prendre enfin cette chance"
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Merci !
Bah , c'est plus dur d'attendre d'y être, en ce sens que ça me fou les boule d'y aller, donc plus ça se rapproche plus c'est flippant. Après dans l'autre sens, au pire, une semaine sur 2 ans, hein. x]
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