Forum Grand Corps Malade et slam

Riquiqui la pensée élyséenne
Pourtant ils assurent qu’ils sèment
Pour l’avenir, option mentir
Alors il est temps de leur dire de partir
Dans cette cohorte de menteurs
Le chef a des capacités, de rabatteur
C’est l’effet pute, mais sans le cul
Quand tu mate en étant convaincu
Que la tentation va te rendre seigneur
Et qu’à la finale, c’est toi le travailleur

Etriquées leurs manières, de coqs de bruyère
Ils n’en ont pas la volonté, pas même la prière
Leurs journées se passent en annonces
Et bien sur c’est toi ou sans toit, qui se défonce
Ensuite vient la façon de s’exhiber
En matière de paon, ils ont trouvé
Alors si la roue tournait
Quel vent léger, pour booster notre énergie  fracassée
C’est vrai que les idées, sans lendemains
Ils signent des deux mains

Médiocres les réponses apportées, en aparté
Entre les discours télé, et la décoration d’un encarté
C’est la communication faux-derches
Le renvoi d’ascenseur, ou le lancer de perches
L’hypocrisie élevée au rang de stèle
Avec tout les noms des membres du cartel
Entre-nous est un concept imagé
Ou celui qui meurt, est remplacé par l’héritier
Ainsi, années après années, ils régentent
Dynastie du m’as-tu-vu, arrogante

Ecœurés nous sommes, des ors de la république
Nous restent le coté angélique
Loin de cette horde de malfaisants
A l’abri, dans nos peaux de rêveurs persistants
Ou l’amour vient passer de temps en temps
Faisant naitre des gestes tendres sans faux-semblants
Et là bien sur, on oublie la comédie
L’hystérie des phrases, qui génèrent le discrédit
Et d’un bras d’honneur facétieux
On mime notre vie, avec l’accent pas sérieux