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Cinq ans étaient passés
Cinq années à espérer
En scrutant l'horizon elle l'attendait
Dans la moindre brise elle l'entendait
Repensant chaque jour à leur derniers mots échangés
Maudissant leurs destins et vivant dans le passé
Chaque minute sans lui ressemblaient à une seule de ces années
L'interminable temps en suspend pesait sur ses pensées
L'inoubliable fusion des corps envahissait sa psyché.
Il était assez improbable que ces deux êtres se rencontrent
Rongés par leur secrète démence, jouant contre la montre
Ils étaient allés si loin ensemble, au bout de leurs limites
Se testant même à distance, comme des gosses qui s'agitent
Un jeu d'enfants turbulents, un jeu dangereux les habite
Mais les amants, Ã un moment, devaient payer leur mauvaise conduite
Et la vie s'est chargée d'éloigner leurs visites
Leur amitié, comme leur idylle était lentement détruite
Pourtant planait le choix d'une vie à deux coeurs qui palpitent
Les "je t'aime, moi non plus" ont clôturé l'éventuelle suite
Il partit dans la folie quand elle voulu la réussite
Depuis leurs regards hagards dans les nuages transitent.
Qu'est-ce qu'il fait? avec qui? il était sincère ou m'a t-il mentit?
Qu'est-ce qu'elle veut? avec qui? elle était sincère ou a t-elle simplement fuit?
Tous les lendemains pour elle était sans saveur même l'été
La chaleur lui rappelé la douleur de l'absence des douceurs déjà savourées
Elle continuait à vivre avec un vide dans sa poitrine
Lui de son côté il sombre et dans sa tête il rumine
Il l'avait dans la peau, comme une mauvaise toxine
Tous deux séparés abusaient de la mescaline
Eux qui à la simple vision du monde s'abiment
Il n'y a que réunis que se termine leur déprime.
Cinq ans étaient passés quand la nouvelle arriva
Interné chez les fous elle espérait qu'il survivra
Inculpé d'un peu de tout sa famille était là pour ça
Pour le soutenir quand il sortira de son chimique coma
Sa famille l'évinça en constatant les dégâts
C'était de sa faute à elle si il en était lÃ
Alors dans un mensonge ils lui annoncèrent son trépas
Effondrée elle rampa de mal, au fond elle n'y croyait pas
Mais forcée de comprendre que jamais il ne reviendra
Son jardin, son monde, avec son départ s'effrita
Devenant poussières avant que sonne le dernier glas
Elle abandonna son quotidien, ses rêves de gloire et ses combats
Sa liberté et sa joie mouraient car elles étaient nées dans ses bras
Ses bras réconfortants, aimants, ceux qui pour elle étaient toujours là .
Cinq années étaient passées à vitesse grand v
Dans toutes ses émotions il y avait son nom gravé
De désespoir, un soir, elle voulait aussi y passer
En long, en large et en travers les veines de la belle étaient sectionnées
Elle dessinait son visage avec le sang qui se répandait
Sa vision vacillé, son coeur trop fort battait
Allongée sur ses remords à moitié morte elle pleurait
Elle n'était déjà plus là mais on voulait la réveiller
C'était lui, il était là , de toute ses forces il l'a secoué
Lui suppliant de ne'pas lâcher et de rester à ses cotés
Il l'a serré contre lui comme son plus précieux trésor
Pestant contre sa famille, répétant qu'ils avaient eu tort
Dans un dernier souffle avec un sourire elle lui demanda de rester fort
"Je t'ai toujours aimé, mais je te croyais mort".
Voilà ce qui arrive dans certains amours contrariés
Qui peut juger si les sentiments peuvent durer?
La vie et la société sont plus présentent qu'une forte amitié
Elles salissent la pureté des moments de sincérité
On est tous leurs prisonniers car nos ailes sont souvent coupées
Dans la noire violence on peut aussi savoir aimer.
EkimoZ
Dernière modification par EkimoZ (26-05-2011 10:46:00)
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Magnifique !!! La fin a la Roméo et Juliette top ! Bravo
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Merci Mmagweno!!! C'est un peu bof bof niveau construction, j'ai écris ça très vite, sans vraiment me relire... j'ai corrigé quelques fautes quand même!
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La spontanéité c'est ce qu' il y a de mieux
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j'ai rien conpris mais au final j'ai plein d'images dans la tete! bon j suis un peu perturbé en ce moement j'inprime plus trop c'est pour ca bise Eki !
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Tu me fais radoter EKI t'es chiante LOL
C'est juste trop beau voilà tant pis pour le radotage je peux rien dire d'autres, pour moi c'est superbe
captivé de lire ce qu'il va se passer et tt et ses phrases qui s'entrechoquent WAOUH
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La beauté crépusculaire de tes mots, toujours présente dans chaque texte...
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tt à fait Nicole
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Superbe texte, que te dire de plus ?
La vie et la societé sont plus presentent qu'une forte amitié,elles salissent la pureté des moments de sincerité.Ces phrases viennent de mouvrire l'esprit.Merci Eki.777
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Merci EquimoZ de nous montrer une nouvelle fois
Qu'il faut toujours garder la foi
Et en l'Amour sincère, moi je crois,
Et c'est un peu grâce à ce texte et à toi !
Bravo pour les mots justes que tu as su trouver
Pour nous dire qu'il faut savoir tout braver
Pour retrouver le bonheur que l'on cherchait
Et surtout, les bras ne jamais baisser !
Merci pour ce texte beau à pleurer comme une madeleine
Merci pour l'histoire, on imagine bien la scène
Ou à la fin malgré tout plus aucune peine
Juste parce qu'ils se sont "je t'aime"
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+1 avec tous
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nouga a écrit:
+1 avec tous
t'es sûr t'oublies personne comme ça !
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Merci beaucoup pour vos commentaires!
Nanou merci pour tes mots!!!
Je suis toujours très touchée de vos réactions, de votre attention quoi!
Merci encore!
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Trop beau Eki,belle histoire qui nous démontre encore que l'amour est plus fort que tout!!!!!
Et qu'aussi loin que la vie nous emmène,les sentiments retrouvent tjrs leur chemin aussi sinueux soit-il.....
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Merci Islam! J'aime à croire que l'amour traverse tout!!!
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Tu peux me croire Ek.....,c'est comme l'eau qui coule et s'infiltre,tu ne la vois pas tjrs,elle est parfois sous terre mais se fraye tjrs un chemin.....à moins de tomber vraiment sur une roche très dure et imperméable qui la garde prisonnière....Mais ds ce cas,celui qui découvrira la nappe découvrira des merveilles et ne manquera plus jamais d'eau......
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Oh c'est joliment dit Islam!
L'eau n'est pas potable partout malheureusement et certains meurent encore de soif, comme quoi l'amour, comme l'eau, c'est vital!
Merci pour tes mots! Merci encore à tous!!!
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je suis très émue... superbe... Woua!
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Merci!!! J'avais peur que ce soit un peu long, je suis contente que ce texte plaise!
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Très joli texte, encore plus pour du spontanée. T'as déjà pensé à écrire des petites nouvelles ? Ça me fait penser à un mélange réussi entre la poésie et le récit, surement l'effet de la prose.
En tout cas c'est très bien écrit, merci pour ce beau texte, continue à nous émerveiller de tes mots.
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Merci Evil!!! =)
Je sais pas vraiment comment on écrit, une nouvelle c'est plus long je crois non?!
Bref, je m'essaie à des styles différents parfois, même en ne sachant toujours pas ce qu'est une prose!!! LOL (merci internet de m'expliquer!!!)
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la prose c'est tout ce qui n'est pas en vers: les commentaires sur le forum, les romans, les pièces de théatres, les articles de journeaux, les lettres, enfin tout ce qui n'est pas de la poésie qui rime ou du slam, donc
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Merci Nicole! J'ai capté le truc!!! =)
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Tu m'as bien conseillée ! Je ne sais pas quoi dire pour commenter, mais je suis bien satisfaite d'être célibataire quand je vois ce que l'amour peur provoquer.
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LOL! J'ai oublié de te dire que mes textes nuisent gravement à l'équilibre mentale!!!
C'est rarement très happy!!!
:/
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L'amour peut faire des choses magnifiques cœur solitaire ...
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Je te dirai ça quand je l'aurai trouvé
J'aime aussi bien les textes tristes que les textes gais donc ça va pour moi !
En ce moment, pour dire, je rerererelis spleen et ideal de baudelaire, vous connaissez ?
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Ah Baudelaire, j'ai découvert ses écrits assez tard mais j'ai adoré!!!
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Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
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