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Bonjour, je viens partager le premier jet de mon nouveau texte, entre fiction et réalité.
Merci d'avance de vos retours francs et constructifs .
Eté 36, le soleil se lève sur Nador et sa lagune*,
Jeune pécheur je trempe ici à la recherche de bécunes .
Rentré au port fier de mes 6 cagettes,
J'y vois mon père en bouche sa dernière cigarette.
Dans la paume de sa main, l'allégorie de son combat sans vergognes,
Mon fils le putch est pour demain, prend ce poème d'Aragon.
A l'aube, le "pas pesant des soldats"* fit trembler Mellila*,
Moi, apaisant ma sista sous la robe d'un lila.
D'ici je vois des uniformes s'agités, en face les miens détallés,
Dans le ciel brille encore l'étoile du Sagitaire.
Ici Franco, peu de légions l'angélise mais soudain,
Dieu fut trahi sous la soutanes des gens d'églises.
Un peu plus loin oncle Angello git dans un vieux treillis
Dépouillé de ses gitanes qu'il aimait tant chérir,
Sa vie pour la république difficile d'enchérir.
J'ai embarqué pour Seville, la fierté comme béquille.
Au lieu de rallier les milices, moi j'ai rayé ces milles lignes.
A mon stylo j'ai légué ces 20 détours*,
Ces quelques mots, l'épilogue de la Vendetta
D'un jeune Hijo de Pablo Neruda.
Dernière modification par Inso (24-05-2011 21:19:42)
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* Lagune de Nador : Lagune marocaine à quelques kilomètres de Mellila
* Le pas pesant des soldats : allusion à la complainte de Pablo Neruda de Jean Ferrat
* Mellila : ville enclavée espagnole
* 2o détours : Ces 2o lignes
Dernière modification par Inso (24-05-2011 21:20:01)
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j'aime bien, et particulièrement "la fierté comme béquille"
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J'aime bien aussi
Merci a vous deux
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Pareil pour ma phrase pref
Bon texte
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