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Deux rues plus loin, c’est la fin du parcours, la dope est a portée de main
Dans ce no-mans-land, où tout peut arriver, où l’avenir est incertain
La vie choisit des courbes illusoires, et les âmes font la nique au désespoir
Taylor le sait, car Taylor is rich, et la came a un prix, même au noir
Payer donne le droit au voyage, l’oublier serait une fin sans issues
Car deux rues plus loin, nuls échappatoires, rien pour compter dessus
L’escalade est rapide, comme le shoot de la piqure, et l’instant figé
Le décor n’a pas d’importance, ni la crasse, ni l’odeur, ni la grisaille
Le temps n’est pas facteur de bonne nouvelle, le temps est absent
Et si deux rues plus loin, le macadam se dérobe, il faut être passe muraille
Car les murs sont mités, comme le pull de l’intoxiqué troué
Et les regards ont déménagés, de ces visages maquillés différemment
Taylor a bien compris qu’ici, l’économie de ce bisness est souterraine
Rationnelle comme les rations, simples et répétitives comme les doses, de cette arène
Ecouler la production, voila l’injonction des dealers devenus patrons
De cette zone de non droits, où la comptabilité s’affiche qu’en biftons
C’est du full time, sans arrêts, sans pauses, sans sécurités, jusqu'à la mort
Car de retraite point, consommer est l’unique obsession, même à prix d’or
Deux rues plus loin, l’envers de la vie, des marginaux, des anonymes
De ceux pour qui le présent se vit, d’une façon, que la société unanime
S’exhorte à dire et à pensé, qu’ils en sont les déchets, avant même de les aider
Les jugeant déjà pestiférés, non digne de respect, d’aucune utilité
Taylor le sait, mais son corps lui veut continuer sa destinée atypique
Car deux rues plus loin, la vie prend souvent des couleurs, empirique
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Bien écrit,j'ai aimé la disposition des vers
Un texte bien réfléchit,Taylor le sait
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Furass Leams a écrit:
Bien écrit,j'ai aimé la disposition des vers
Un texte bien réfléchit,Taylor le sait
merci de ton interpretation pensée
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Super texte, "deux rues plus loin" ça fait rebondir les mots, j'aime beaucoup!
Le sujet est bien traité aussi, Taylor le sait mais...
=)
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EkimoZ a écrit:
Super texte, "deux rues plus loin" ça fait rebondir les mots, j'aime beaucoup!
Le sujet est bien traité aussi, Taylor le sait mais...
=)
Taylor le sait , mais la vie est ainsi
biz
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Deux rues plus loin , mais des fois ça se passe en bas de chez toi ...
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Bien vu Mmagweno... oui je lis et relis, on peut encore abuser de certaines bonnes choses!
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"Deux rues plus loin, l’envers de la vie, des marginaux, des anonymes
De ceux pour qui le présent se vit, d’une façon, que la société unanime
S’exhorte à dire et à pensé, qu’ils en sont les déchets, avant même de les aider
Les jugeant déjà pestiférés, non digne de respect, d’aucune utilité
Taylor le sait, mais son corps lui veut continuer sa destinée atypique
Car deux rues plus loin, la vie prend souvent des couleurs, empirique"
Bravo nouga pour ces derniers vers ...
Eki et oui c'est encore une de nos dernières libertés
Dernière modification par mmagweno (27-04-2011 19:28:55)
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+1 avec mma,j'aime particulèrement les derniers vers!
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deux rues plus loin pas les mêmes vies ni destin
Pas les mêmes choix, les mêmes festins
J'aime bcp le dernier paragraphe et le texte entier sur le rythme et les idées....
Petit parallèle je sais pas si tu connais "sachet blanc" de Shurik'n ?
Si tu veux je te met les paroles et le clip ici même si ça te gène pas........
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merci a vous
non MJ ça ne me gene pas au contraire j'apprecie
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Merci C parti ce titre date mais j'adore tjrs
Il avait reçu un prix pour .. je sais plus trop lequel..
CLIP :
http://www.youtube.com/watch?v=U6Eh5Vk1IlQ
PAROLES:
Les pas d'un pauvre mec pressé
Le mènent à une mort certaine et précoce, il le sait
Depuis le jour où il a vu son frère échanger
Un sachet blanc contre de l'argent avec un mec du quartier
Alors pourquoi ne pas faire comme lui
Il trouva de l'argent pour acheter son coin de paradis
Un billet en première pour l'extase en charter
C'était bien cher payé pour une jouissance éphémère
Et aujourd'hui, telle est son existence
Vendre des petits paquets pour assouvir sa dépendance
Hin, et une nuit tout bascula
Pendant qu'il vendait, une patrouille l'embarqua
Il ne revit sa ville qu'Ã travers des barreaux
Et mourut seul avec sa dernière dose d'héro
Il n'y eut personne pour pleurer lors de l'enterrement
Le sachet blanc compte un mort de plus dans ses rangs
Le sachet blanc empoisonne le sang
Le sachet blanc empoisonne la vie
Autour de moi s'est arrêté le temps
J'ai dû me tromper de paradis
Une rue sombre une limousine s'y engage
En face d'elle une Cadillac attend sous l'orage
On sort la marchandise et la petite valise
La tension s'attise sous les gabardines grises
Car les gars qui sont là n'ont plus rien à prouver
Dans le style enfoiré ils se sont affirmés
La conscience tranquille, ils peuvent rentrer à la maison
Sûr et certain de ne jamais finir en prison
Normal, ils n'arpentent pas les trottoirs
Et n'ont aucune idée de ce qu'est le désespoir
Pour eux, tout n'est qu'affaire de monnaie
Et qu'importe le prix, ils n'auront pas à le payer
Il neige sur ma ville des flocons d'héroïne
Le style de poudreuse qui vous plonge dans l'abîme
Pendant que certains se frottent les mains
Pensant à l'argent qu'ils vont amasser le lendemain
Après ça on vous promet une guerre comme on n'en a jamais vu
Contre la drogue dans la rue
Que d'affabulations, et d'extrapolations
Sachant que le poison est à l'intérieur du bastion
Et oui tout le monde sait, le problème, ce n'est pas le dealer
Tuer le mal à sa source, ce serait bien meilleur
Car vendre de la blanche est interdit c'est sûr
Sauf si tu as une villa sur la côte d'azur
Que tu ne te trimballes qu'en Limousine
Et que ta femme porte un manteau en zibeline
Si tu n'as pas tout ça tu ne vis pas longtemps
Et le sachet blanc compte un mort de plus dans ses rang
Le sachet blanc empoisonne le sang
Le sachet blanc empoisonne la vie
Autour de moi s'est arrêté le temps
J'ai dû me tromper de paradis
Poudre, poussière, la route n'est pas longue
Elle part de la première et s'arrête à la seconde
N'oubliant personne, ni enfant ni homme
Tout comme l'alcool elle détruit ceux qui s'y adonnent
Ceux qui la font rentrer par tonnes n'en ont rien à faire
Qu'une femme enceinte s'en foute plein les veines
C'est plus fort que moi, que pourrais-je leur souhaiter d'autre?
Sinon que leur fils se drogue
Lorsque leur compagne les regarderont en sanglotant
Parce que le poudre aura volé la chair de leur chair, le sang de leur sang
Je leur dirais ce soir d'écouter dans la cité
Les pas d'un pauvre mec pressé
Le sachet blanc compte un mort de plus dans ses rangs
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combien de mort de plus , le sachet blanc etend son hegemonie
laissant dans les rues, des êtres qui pour leur survie
sont prêt a tout , même denoncé leurs amis
tant que durera l'aventure deux rues plus loin
et que la decheance ne sera pas la priorité des assassins
les petits sachets blancs auront l'avenir de leurs lendemains
merci MJ a travers ta connaissance du rap et de ses textes je m'apperçois que j'aurais pu ecrire beaucoup , car nombreux sont ceux qui traitent de sujets qui me tiennent a coeur
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Je t'en prie ça me fais toujours plais' de partager
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et partager donne envie de continuer
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