Forum Grand Corps Malade et slam

MON CORPS  EST MA PLUME.

C’était un jour  de trente janvier, un jour banal et sans enjeu
C’était un jour où j’ai crié pourtant sans voix je parle aux cieux
Sur la terre jaune ocre de mes pères beaucoup de sage me regarde
Ils se disent de quoi nous  parle ce jeune arbre qui se tient devant le  corps de garde
Un par un  ils prennent la parole et se demande  ce qui m’arrive
Ils  ne comprennent  pas  car je suis ma plume et je m’explore dans la dérive
J’étais d’abord pensif face à une telle incompréhension, d’hommes sages, d’érudit qui me pose tant de questions.
« J’ai donc pris une avalanche de rimes et une cascade de thème » pour leur faire part sans détours  de mes raisons, de mes actions.
Leur expliquer qu’il  y a de l’encre dans mes veines, que mon corps, mon âme et mon esprit en son plein.
Que je n’ai  plus besoin de plume que corps arc en ciel en est une, et que par lui j’écris des rimes  et des rythme sans frein. 
Que mes yeux son devenus noir, noir  d’encre  parce que  je pleure sur ma feuille blanche  pour exprimer la douleur et l’horreur.
Que mes mains, parfois vertes parfois blanche se couvre d’encre de couleur pour transmettre aux Hommes l’espoir et le sens de l’honneur.
Que le rouge de mes  lèvres coule comme une  rivière de sang pour que s’arrête l’invasion d’Eden
Pour que même sans voix je puisse exprime par cette plume affinée, pourvue d’une encre infinie qui irrigue  les veines de ceux sont  les  âmes  sont sans haine.
Parce que mon corps est ma plume, je n’ai donc plus   besoin de crier pour me faire  entendre
Elle  s’écrit à l’orale,  s’exprime sans voix et sait se faire entendre
Mon corps est la plume qui a livré mon âme à mes lettres
Elle a  fait de lui une voix qui dégage un silence assourdissant qui touche au plus profond  les êtres
Depuis que j’ai  fait de mon corps entier,  une plume au service des mots et des maux  à par entière
Je suis devenu jour après jour  un être vu comme  étrange par la terre entière
Mais ca je ne m’en préoccupe pas car chaque matin quand je lève
Remplis  de joie devant ma glace, je me réjouis car une fois de plus me lève avec  de l’encre plein les lèvres.