Forum Grand Corps Malade et slam

Texte dédié à un quartier du Dunkerquois et ce qu'une rencontre m'a évoqué ^^

Un soir de Bordées, à peine fatiguée, la môme devant moi se trémoussait,
Dans ce pub irlandais, rendez-vous de piliers, la belle ne cessait de frétiller,
J’aimais sa frêle silhouette, se déhanchant dans la fumée d’une cigarette,
Je n’avais qu’elle, son parfum et sa tenue légère dans un coin de ma tête.

J’espérai une rencontre dans les docks, juste elle et moi, étreinte sans équivoque,
La coller contre une bicoque, sans romantisme sans baratin, je sais c’est glauque,
Juste une histoire sans engagements, entre deux amants alcoolisés et consentants,
Mais voilà la douce avait vingt ans et moi la quarantaine depuis bien longtemps.

Elle faisait bander tout les marins, avec son joli corps et sa paire de p’tits seins,
Putain qu’elle était belle, cette gamine aphrodite, une gosse de la Citadelle...
Elle requinquait les matelots, qui revenaient d’Islande pour trois mois de repos,
Putain qu’elle était belle, cette gamine aphrodite, une gosse de la Citadelle...

Sa gigue endiablée terminée, j’me décide à l’accoster, au bar je l’ai donc invité,
Pas farouche la demoiselle a approuvé, alors mon speech j’ai pu commencer,
Voilà, mon prénom à moi c’est Gabin, j’suis un gentil gars, de surcroît un malouin,
Ma mère dit que je suis un bon gamin, un loup de mer et tout le tsouin-tsouin.

Elle s’est mise à sourire, juste avant de me dire, qu’elle ne croyait pas à l’avenir,
Mais que c’était le présent qu’il fallait saisir, croquer la vie et toujours se faire plaisir,
Alors nous sommes allés dans les docks, juste elle et moi, étreinte sans équivoque,
Je l’ai collé contre une bicoque, sans romantisme sans baratin, j’étais à bloc.

Elle faisait bander tout les marins, avec son joli corps et sa paire de p’tits seins,
Putain qu’elle était belle, cette gamine aphrodite, une gosse de la Citadelle...
Elle requinquait les matelots, qui revenaient d’Islande pour trois mois de repos,
Putain qu’elle était belle, cette gamine aphrodite, une gosse de la Citadelle...

Enivré, nous nous sommes mélangés, avec délicatesse et beaucoup d’intensité,
Sur ce quai, frénétiquement emmêlés, nos corps chauds et ruisselant se sont mariés.
Elle m’a donné du plaisir la fille de la mer, elle était ma juvénile partenaire, 
Elle était si belle et si singulière, si un jour elle m’oublie, j’en resterai à jamais amer.

Voilà la fin de cette histoire, qu’a vécu un soir de bordées un enfant de Jean Bart,
Avec cette gamine qu’il aimait revoir, dans ce pub où ils se donnaient rencard,
La muse des mousses vivait ainsi, à Dunkerque, jolie sirène de son plat pays,
Faisant tourner les têtes jours et nuits, de ces hommes en quête de son paradis.

Elle faisait bander tout les marins, avec son joli corps et sa paire de p’tits seins,
Putain qu’elle était belle, cette gamine aphrodite, une gosse de la Citadelle...
Elle requinquait les matelots, qui revenaient d’Islande pour trois mois de repos,
Putain qu’elle était belle, cette gamine aphrodite, une gosse de la Citadelle...

Elle faisait bander tout les marins, avec son joli corps et sa paire de p’tits seins,
Putain qu’elle était belle, cette gamine aphrodite, une gosse de la Citadelle...
Elle requinquait les matelots, qui revenaient d’Islande pour trois mois de repos,
Putain qu’elle était belle, cette gamine aphrodite, une gosse de la Citadelle...

Elle faisait bander tout les marins, avec son joli corps et sa paire de p’tits seins,
Putain qu’elle était belle, cette gamine aphrodite, une gosse de la Citadelle...
Elle requinquait les matelots, qui revenaient d’Islande pour trois mois de repos,
Putain qu’elle était belle, cette gamine aphrodite, une gosse de la Citadelle...