Forum Grand Corps Malade et slam

merci Atef
bises

oui, c'est une sacré page que tu tournes là!!

Wouah, un témoignage poétique, d'une étape, d'une page bien difficile à tourner, d'où puises-tu ces ressources, cette capacité à accepter, à vivre le présent, à traverser l'épreuve ? Magnifique et très touchant !

saladerouge a écrit:

Wouah, un témoignage poétique, d'une étape, d'une page bien difficile à tourner, d'où puises-tu ces ressources, cette capacité à accepter, à vivre le présent, à traverser l'épreuve ? Magnifique et très touchant !

merci de ton commentaire, quand il n'y a pas le choix  on fait avec et on continue ou alors on meurt lol
merci aussi pour ton texte

récit empreint d'émotion... de quoi relever le défi, même si bien modeste en comparaison:


J'ai tourné la page...

Du moins je l'ai quittée,
elle contait notre histoire
qui se laissait  glisser
en des mots sans espoir:

De nos coeurs fissurés
exhalaient nos tourments,
de nos yeux éplorés
s'échappait notre sang.

Et nos âmes blessées
se dispersaient aux vents,
de nos corps laminés
s'envolaient nos serments.

A nos pieds, refoulés
nos projets se déchirant,
notre amour terrassé
ruissellait doucement.

Nos vies désintégrées
sombraient dans l'océan,
nos espoirs lacérés
s'érodaient lentement.

Nos étreintes brisées
allaient en se désolant
pleurer nos destinées,
celles d'anciens amants.

Une page froissée
emportée par le vent,
de ses mots évidée
elle vole au néant .

Dernière modification par VikThorbyDDP (08-12-2010 06:30:25)

Nouga belle page dis donc celle écrite, et bravo pour la volonté

VikThorbyDDP a écrit:

récit empreint d'émotion... de quoi relever le défi, même si bien modeste en comparaison:


J'ai tourné la page...

Du moins je l'ai quittée,
elle contait notre histoire
qui se laissait  glisser
en des mots sans espoir:

De nos coeurs fissurés
exhalaient nos tourments,
de nos yeux éplorés
s'échappait notre sang.

Et nos âmes blessées
se dispersaient aux vents,
de nos corps laminés
s'envolaient nos serments.

A nos pieds, refoulés
nos projets se déchirant,
notre amour terrassé
ruissellait doucement.

Nos vies désintégrées
sombraient dans l'océan,
nos espoirs lacérés
s'érodaient lentement.

Nos étreintes brisées
allaient en se désolant
pleurer nos destinées,
celles d'anciens amants.

Une page froissée
emportée par le vent,
de ses mots évidée
elle vole au néant .

je te remercie de ton texte qui m'a bien plu ,
chaque page tournée peu importe le sujet est un acte a faire pour se reconstruire
merci a toi

Parfois la lenteur et la douceur dépasse la volonté !!!!

Enfant de notre génération
Indépendant et guidé par ses intuitions,
Inspiré à sa guise, de la brise du jour ou d'une tempête d'orageuse nuit,
Le vent n a pas d'importance et s'oublit,

La beauté, tu la contemples,
malgré les démons qui te hantent,
Et les choses simples, spontanées,
consolent et soulagent tes secrets.

La vie peut marquer de par sa cruauté,
mais sans le savoir ou sans le vouloir,
tu es aimé et appréçié,
par ces quelques éclats de lumières étincellants dans le noir...

Les tensions et les douleurs
nous montrent à quel point on est vivant.
Et il en faut pour savourer le bonheur...
Pas trop vite,pas tout de suite, dans toute sa splendeur lentement.

On vieillit et apprend,
mais je sais que tu gardes cet âme d'enfant,
bien enfouie derriere les années et ces marques

Tu es comme ces coquillages de Nacre,
Brillant, solide, nuancé pailletté d'extérieur,
mais si si fragile et friable à l'intérieur...

Restes qui tu es,
changer t'abimerait
mais remise en question et amélioration,
pour permettre de mieux te connaitre au fond...

Qu'importe ce que les gens disent,
Pourquoi tourner la page?
sur tes origines, tes racines,
tes erreurs, tes colères, toute ta rage...

C'est pas toi qui a écrit les premieres lignes
qui sans de cesse t'assassinent
il parait qu on écrit son histoire,qu'on peut la changer...
L'écrivain de ta vie avait les idées bien noires quand il la commencait...

Le soleil ne brille pas tous les jours
L'Homme a lui aussi ses fantômes,et fait des erreurs,
Ta sincérité ne passe pas par des détours
Les autres sont des lâches et des menteurs...

Pourquoi tourner la page? De honte? Non...
Seul toi tu n'as pas peur d'être vrai
c'est pas parce que l'histoire débute mal et que le héros était un con,
que la fin ne peut etre pleine d'espoir et renversée

Personne ne voit en toi les cicatrices,
Les réelles dévastatrices,
celles qui t'ont manipulé,
mais que tu as reussi à dompter.


"Sois fier de toi, car moi je le suis en tous cas..."

Dernière modification par poupette Mastar (08-12-2010 14:44:51)

la réalité est virtuelle
La virtualité est réalité
peu importe, en fait, qui elle est..
elle est douce, cruelle...paradoxalement tellement belle

Dernière modification par poupette Mastar (08-12-2010 14:51:42)

SURPRENANT LE COQUILLAGE DE NACRE;cela me renvoit a quatre annees passees dans l'ile d'oleron,et a mes amis de l'epoque,des enfants comme moi.J'y pense presque tout les jours.J4AIME BEAUCOUP CE TEXTE DE POUPETTE,plein de bon sens ,d'observation et de poesie.

Dernière modification par elise (09-12-2010 04:20:04)

Très bon up j'avais pas lu tout ça , bravo a tous !
Nouga ton texte est très fort , touchant

biz a vous deux

magnifique EKI mais ça fait mal au coeur aussi...du mal à commenter en fait.....