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Pour me défouler un peu quelques mots....
Un pion sur un échiquier
Attendre la réponse
Votre futur entre leur doigt
J’ai répondu à l’annonce
Juste besoin d’un emploi
Le délai s’allonge
Je n’ai aucun choix
Mon présent plonge
Je fais les cent pas
Mendier un travail
M’accable et me désoriente
Je suis sur la paille
La paie me hante
Ma créativité explose
Je m’ libère ici
Je n’ serai pas morose
Je me sens colibri
La grisaille prime
Au travail
Il faut que tu trimes
Et jamais que tu bailles
Une prison grise
Bonne pour la populace
Cet univers te brise
Ce monde te fracasse
Une porte va s’ouvrir
Je rêve d’une lucarne
Se satisfaire du pire
Même s’il s’acharne
Ouvrir son parachute
Planer légèrement
Oser son but
Avancer librement
Mon âme fière
Ne va pas se soumettre
Je n’entends pas leur prière
J’aime avant tout être
Mon cœur souple
S’évade ardemment
Mon espoir s’accouple
A l’instant présent
Un oui ou un non
tout m’est égale
Je suis hors du temps
et ce n’est pas banal
saladerouge:love:
Dernière modification par saladerouge (24-11-2010 19:39:03)
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Tu as bien fait de te défouler ici. Ce que tu ressens, beaucoup le ressentent aussi..
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C'est bon de partager, d'être entendue, merciiiii... Et je souhaite un peu de légèreté à tous, avec ou sans emploi, biz.....
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le travail qui souvent use et abuse l'ouvrier, et qui pourtant manque cruellement quand on n'en a pas..
curieux paradoxe que tu as su bien traduire ici
même si les mots peuvent sembler légers, c'est lourd à porter que d'être chomeuse (de surcroit)
amitiés, Vik
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Merci Vik !
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Salut Saladerouge
Joli petit exercice sympa et léger sur un thème si lourd à porter,
Bravo et courage dans ta quête
Vincent V
Merci Vincent V !
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j'avais ecris ce texte
CHÔMEUR
Bien des mois se sont écoulés, me laissant désemparer,
Humanoïde sacrifié, Sans trous rouges au coté droit,
Des milliers d’insectes fouillent de leurs mandibules insatiables
Les restes de mes capacités, le travail a déserté mon corps dévasté
Je reste comme ces cartons de bidonville, qui servent de toits
Leurs seules épaisseur, rempart de ma condition antisociable
Contre la hargne des négriers, la transhumance des salariés
Nomades de la précarité, soumis au régime de dictateurs profiteurs
S’acharnant a me comparé a ces décharges infectées de papier usés
Véritable montagne stérile de mon incompétence de glandeur
Le grand charlot n’aurait imaginé, les lumières de la ville
Eclairant de ci de la des salariés aux abois, se sentant inutiles
Somnambule, la nuit me permet encore d’avancer, d’espérer
Futur axé sur des projets, ou la qualité de vie sera la créativité
Mes idées pour développer ensemble une société, égalitaire
Ou le travail n’aurait pas la valeur d’une denrée alimentaire,
Seulement l’humanité qui sied auprès de ses prochains,
L’argent n’ayant de valeur, la comparaison d’un métal en étain
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Mmmm, c'est du bon nouga !!!!
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Sympa le texte. En tout cas bonne chance pour ta recherche d'emploi...
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Merci alex !
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