Forum Grand Corps Malade et slam

Petit délire en mode pétage de plombs, intitulé "Tu m’gaves"


Mais qu’est-ce qu’tu m’gaves, tu me prends la tête,
T’es relou grave, et tu t’la pètes,
Et moi j’dois rester avec toi, pour l’temps limite de courtoisie ?
Je suis soulé là j’crois qu’ça s’voit, l’temps passe pas vite et nous voici
à la terrasse de ce bar, dans cet endroit tout pourri,
A confronter nos cafards, et toi connasse tu me souris ?!
Franchement là j’sais pas s’qu’il m’a pris, d’accepter ton invitation,
être collègues aurait suffit, déjà pesante la relation.

Tu m’parles de toi et je m’en fou, je n’t’entends pas toi tu t’écoutes
parfois j’acquiesce ou fait la moue, parfois ça marche, mais j’ai des doutes.

A t’écouter on est d’ja potes, on part c’t’été sur l’ile de Ré,
Oulla deux secondes magnéto stop, arrêtes ton cirque s’il te plait !
J’avoue ne plus savoir quoi faire, comment m’sortir de ce guêpier
alors je joue la fille de l’air, et je m’envole dans mes pensées.
Je rêve d’air pur pour compenser, ton visage qui m’oppresse,
mais tu perdures à m’agacer, avec ta vielle voix qui me s’tresse,
vas-tu cesser de bavasser, et de jouer la sale princesse,
je vais craquer j’en ai assez, et je frôle déjà l’impolitesse…

Tu m’parles de toi et je m’en fou, je n’t’entends pas toi tu t’écoutes,
parfois j’acquiesce ou fait la moue, parfois ça marche, mais j’ai des doutes.

C’est impossible de m’envoler, tu m’parasites tel un boulet
tu m’parles d’un mec qui t’a volé, « surement un noir » à c’qu’il parait,
puis tu m’dis qu’t’es pas rassurée, que tu n’sors plus sans être armée
bah franchement j’peux t’assurer, qu’en tout cas tu te feras pas violer.
Tu m’parles de jeunes devenus fous, et m’donnes des collègues en exemple,
tu m’parles d’un autre que t’as vu saoul, décidément tu nous contemples.
Mais moi je m’en bas de tes histoires, de délation et d’tes coups bas,
et tu ne sembles même pas savoir, qu’certains furent tondus pour moins qu’ça...

Tu m’parles de toi et je m’en fou, je n’t’entends pas toi tu t’écoutes/ parfois j’acquiesce ou fait la moue, parfois ça marche mais là je doute.

T’as de la chance proche des chefs, une grosse suce boule à 35 heures,
sinon j’t’aurais d’ja mis un zef, bref et cinglant j’en ai bien peur,
Ce n’est pas vraiment qu’t’es pas mon style, mais plutôt qu’tu ressembles à rien,
désolé d’être aussi hostile, mais c’est « pacque-tu le vaux bien ».
De l’intérieur comme d’l’extérieur, tu es un comble de laideur,
dans ton tailleur ton postérieure, ressemble à deux pauvres mottes de beurre
et tu insistes et tu persistes, à être conne moi je résiste,
prêt à bondir comme un perchiste, loin de ta sale gueule de fasciste!

Tu m’parles de toi et je m’en fou, je n’t’entends pas toi tu t’écoutes,
parfois j’acquiesce ou fait la moue, parfois ça marche mais là tu doutes,
alors j’ai craqué je l’avoue, j’t’ai dis ce que j’pensais de toi,
ça t’a choqué ? Pardon mon chou, mais je t’emmerde et puis voilà !

T’as de la chance proche des chefs, une grosse suce boule à 35 heures,
tu vas pouvoir faire un rapport, et leur cracher c’que t’as sur l’cœur,
T’as de la chance proche des chefs, va donc répandre ton aigreur,
demain à moi le pôle emploi, tu as gagné j’en ai bien peur… bitch !

Dernière modification par alex p (24-11-2010 12:39:18)