Vous n'êtes pas identifié.
Non, ce n'est pas un plagiat de GCM, mais un hommage !
Comme je l'ai raconté dans ma présentation, je suis resté "assis" à l'écoute de ce poème, avant d'apprendre que c'était du slam...
Puis j'ai galéré pas mal dans l'attente des transports d'une gare à l'autre, au froid et sous la neige, le train était vraiment un asile car bien chauffé. Bref, j'ai observé et écrit ce slam, dont le vrai titre sera à deviner. Allez-y de vos propositions, Nicole le remplacera ensuite !
Préambule : tout commence par la préparation de ce train garé sous le tunnel de Chambéry...Mais chut, je me tais pour une fois, montez dans ce train.
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Je tire ma flemme dans ce tunnel.
Assoupi, j'étends mes bras au rituel
du nettoyage, résumé à ma surface.
Un chaos qui m'ébranle pour faire face
à cette fonction de soupeser et conforter
ces postérieurs à l'allant roturier.
Leur anatomie est disserte, puisque
d'une pesée, douces vibrations analysées,
Je reconstruis leur personnalité.
Il y a celle qui ne m'accepte que partiellement.
Appuyée sur un côté, elle tripote mon bras
d'un martèlement rythmé à ses rendez-vous manqués.
Stressée, elle se tortille à chaque arrêt.
Il y a celle qui d'un mouchoir posé,
étend ses jambes à mon séant.
Craintive, elle épie la casquette de celui qui reprend.
Puis, de ses pieds ramenés, l'amertume d'avoir été contrôlée.
Il y a celle qui se pose, bien calée à mon dossier,
déplie la tablette, sort ses cahiers d'écolier.
Armée de ses rouges, lèvres et stylos, avec dextérité
et d'un trait appuyé, elle se joue des balancés.
Il y a celle qui d'autorité, dispose
d'un côté son vanity, de l'autre son portable.
Elle saisie ses lunettes, se délecte d'une prose
puis satisfaite, referme son livre sur la table.
Il y a celle qui s'enfonce dans mes tréfonds,
où mousse, tissus, ne peuvent contenir la pression.
Puis, indolente, s'assoupit sans un bruit;
la tête bien calée entre mes appuis.
Et il y a Plume, debout sur l'assise
qui de ses pieds potelés, sautille de surprise.
Elle se rit des embardées, se retient au dossier.
Puis, après avoir jouée, se love en mon sein,
tout en rythmant de légères poussées mon contrepoint,
par ses rêves, ses sourires, contre moi, son valet !
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comme titre je te propose
Posterieur en ballade sur des rails agités lol
il a celle qui bien calée sort son portable
plus qu'une messe une religion
la technolgie a sublimé l'utilisation
et ne pas s'y adonner serait non recommandable
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puis il y a enfin
celle que j'attends,
sa peau de satin
sous son vêtement
me fait des calins
de son fondement
qui se love, mutin,
contre mes flancs.
trop bien ton texte!!!
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lol pour les postérieurs !
en attendant le titre, je vais mettre ton slam dans les slams par theme (dans autour de l'écrit) il y a une belle tranche de transports en commun
(pour l'aide demandée plus haut, tu peux la mettre dans la catégorie "aide à l'écrit", dans autour de l'écrit aussi)
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Ah mais c'est marrant cela Nouga !
On peut faire du slam à plusieurs ! Mais c'est super ce forum, slamer virtuellement, c'est d'la balle ! Au fait, comment sais-tu que je travaille dans les coms ?
Pour le titre, c'est un peu long mais "agité" prête à confusion, rails ou postérieurs ? OK, je sors
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Velocirapttor a écrit:
On peut faire du slam à plusieurs ! Mais c'est super ce forum, slamer virtuellement, c'est d'la balle !
il y a les duos aussi (par MP) et des slams qui appelent d'autres slams en réponse
mais je vais remonter 2 discussions "chorales"
Oui oui, ce forum est super
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je ne te savais pas dans la com
moi suis juste un papy comme
mon petit fils me dit
mon papy il fait que ecris
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Pour rebondir sur ton com sur mon texte "A l'arrêt", le tien est plus candide, moins brut, certes mais la syntaxe est beaucoup plus poétique. C'est un plaisir d'imaginer les personnes au delà de ces postérieurs et j'ai toujours un petit sourire en lisant.
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Tirés par une belle locomotive à vapeur, au charme rondouillard, lâchant son crachin, comme une fabrique de nuages, les wagons à la queue leu leu cheminent sur les rails... à l'intérieur, une floppée de voyageur ont posé leurs arrières trains sur les fauteuils soyeux, et ils ne sont pas les premiers de la classe... mais quelle classe de s'avachir sur la banquette en pure cuir,... que de couples se sont ébattus dans les compartiments ... à la peur de voir surgir l'homme à la casquette, pointeuse en main... Billet SVP... et dire que la belle avec un ticket avec son atre de passage... à niveau...
Merci pour ce voyage, cela sort du train train quotidien, et me remmémore mon grand père, cheminot, avec ses magazines sur la Vie du RAil ...
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