Forum Grand Corps Malade et slam

Un reflet nacre de mon existence poétique, cupide
Depuis que tu es partie le Vent me traite de stupide
Alors j’ai essayé de verser mes larmes dans mon Encre
Et j’ai écrit « Adieu, je t’aime », jolis mots qui s’ancrent
Joliment dans mon cœur sombre qui sombre
Violemment, mais va je ne te hais point.

Tu es partie et le Vent t’a effacé
Et dans la nuit il a brulé ton visage
Tu sais Il en avait vraiment assez
Il veut qu’entre nous s’installe un long virage
Et Tout comme lui j’en ai assez de cette histoire
Dont les Pages ont été jeté au fond de l’Océan
Pour ne pas qu’elles retombent sur ma tête de fainéant

On a passé de bons moments que j’ai aimés
On a parcouru de vastes paysages violacés
On s’est baigné dans l’écriture, dans ce Monde de plumets
On s’est fait des baisés tendres et de douces fessées
Mais maintenant j’en ai vraiment assez
Alors va, je ne te hais point.

Suis ta route, je suivrai peut-être la mienne
Ce n’est pas en me trompant que t’aimeras la tienne
Du Sang…je saigne, deux genoux posés sur la plaine
Ecorché vif je l’ai été, mais au grand jamais
Je n’ai eu l’intention de porter plainte à la Pitié
Comment ma fée, as-tu pu entasser autant de cruauté
Sur mon dos ? As-tu perdu le fil de la réalité ?

Mais comme on le dit, entre nous faut que ça soit clair
C’était juste une histoire ordinaire qui m’a semblé amère
Si j’ose écrire c’est pour te dire de partir
Car je crains que notre histoire aille mal finir
Vas, je ne te hais point
Et je ne tiens pas du tout à souffrir le martyr
De ce passé qui n’a pu que te faire rire

Etalé dans la boue en forme d’étoile
Je vois ton image aussi bien qu’une toile
Mais qui de plus en plus se dissipe dans les nuages de l’Azur
Et je vois qu’à ma place c’est le temps qui l’efface

Si aujourd’hui j’écris c’est pour te dire de partir
Car je crains que notre histoire aille mal finir
Mais va mon amour, je ne te hais point