Forum Grand Corps Malade et slam

Voici un de mes derniers slam. Malgré l'emploi du "je" je l'ai écris en réference à ami très proche. Ce slam n'est dc pas autobiographique (ou plus autobio, car je suis un ancien jaloux, mais c bel et bien fini)...

Jalousie

Au début c’était au top, c’était presque la fusion, / nous vivions notre passion par les frissons de nos pulsions, / nous passions l’essentiel du temps, à nous bécoter tendrement, / effusion de sentiments, à en perdre tout discernement.

Au bout de 10 jours à peine, après un ultime câlin, / encore en elle le souffle court je lui ai murmuré je t’aime, / j’avais peur d’aller trop vite mais c’est sorti comme par instinct, / car l’instant était si beau que j’voulu figer le destin,

Et puis après tout défila, c’était comme une évidence, / j’étais fou de cette fille là, épris d’amour la vie est dense, / on se voyait tous les jours, on apprenait à se connaître, / en conjuguant nos habitudes, j’avais l’impression de renaitre.

Puis le temps fit son office, on s’est installé ensemble, / dans la vie d’couple j’étais novice, donc sur le tas je dus apprendre, / mais progressivement l’ambiance, est devenue délétère, / imprégnée par la méfiance, due à ma crainte de l’adultère.

J’avoue je devenais jaloux, victime d’excès de parano, / a en devenir complètement fou, j’étais tombé dans le panneau, / je ressentais de la honte, et j’avais les nerfs à bout, / marabouté me rendant compte, que je pataugeais dans la boue,

Plus j’l’oppressais plus elle fuyait, et s’enferrait dans le silence, / je traquais son jardin secret, et soupçonnais toutes ses absences, / pourtant elle n’en abusait pas, mais j’me faisais bien trop de films, / voyant la preuve d’un faux pas, dans le détail le plus infime,

Je n’serais dire toutes ces fois, on j’ai guetté ses arrivées, / pour voire à quelle heure elle rentrait, et surtout qui l’avais ramené, / je me méfiais de ses copains, surtout des mecs qu’elle fréquentait, / quand elle sortait j’étais comme un, psychopathe tellement j’l’aimais,

L’heure passe… phase typique j’m’inquiète, / elle tarde, je guette, une caisse s’arrête, elle rentre,  ça pète, / je crie, elle pleure, j’l’attrape, j’ai peur, / j’la presse, l’enlace, m’excuse, l’embrasse…

Je croyais qu’je l’aimais fort, mais en fait je l’aimais mal, / je croyais qu’elle avait tort, que ses secrets étaient sales, / je croyais que ça passerait, ou du moins je f’sais semblant, / nos dispute se tassaient, puis tout reprenait comme avant.

Je n’sais qui a l’plus souffert, de ces quelques mois d’enfer, / passer à se faire la guerre, mais aujourd’hui je n’peux être fier, / j’ai agit comme un conard,  égoïste et agressif, / ci-git repose les déboires, d’un amour trop possessif…


Alors je dédis ce slam, à celle qui me l’a inspiré, / celle que j’ai d’abord cru aimé, avant que tout est empiré, / prends ce poème que j’ai écrit,  comme l’aveu de mon échec, / et qui raisonne comme le cri, plaintif d’adieu d’un pauvre mec,

Pardonne moi mais c’est trop tard, alors tout c’que je te souhaite, / c’est de zapper notre histoire, de la jeter aux oubliettes, / pour repartir sur de bonnes bases, un amour sain tu le mérites, / quitte ma marre remplie de vase, jolie sirène que j’ai détruite.




Alex P