Forum Grand Corps Malade et slam

Je voudrai me lever le matin, avec le sourire
l'esprit tranquille, et l'envie de vivre
se réveiller et voir le soleil se lever,
se dire c'est une belle journée qui va commencer
ce début de texte ressemble,je le sais, à una vielle pub pour l'ami Ricorée
pourtant, c'est bien dans ce monde là que je rêve d'évoluer.
Shooter les paysages en clignant des yeux
profiter de tout ces petits détails qui rendent heureux.
Plein de vie, plein d'entrain, je ne m'arrete plus de courir
sans soucis, sans contrainte,je fonce vers mon avenir.
C'est une vision, certes, un peu puéril, sans doute trop simpliste
mais ici, on ne traite pas de débiles, ou de fou les utopistes
au contraire, ce sont eux les créateurs de ce site idyllique,
et ils berçent mon coeur au son des boites à musiques.
Mais avant de concrétiser ce sublime éveil,
je dois commencer par trouver le sommeil.....
Quand je rentre le soir, après une journée de travail
mon corps est épuisé, dans ma tête c'est la pagaille
alors assis sur mon canapé
j'essai difficilement de décompresser.
Après un bref moment de détente,
j'analyse mes problème en attente,
j'essai de mettre un sens à tout ça,
je fait preuve de patience, j'avance pas à pas,
mais ma tête est un vrai casse tête chinois
et je dois avouer, je ne suis pas très adroit.
Comme une pelote de laine trop emmelée
je tourne mes problème de tout les côtés
mais je peine à les dénouer.
Pour faire les bons choix, j'y passerai la nuit
laissant tout mes droits à l'enfer de l'insomnie.....

De ce ciel noir, la lune est tombée
c'est encore une triste nuit d'amertume que je dois affronter,
avec pour tenir ce raid nocturne mon ami le café.
Pour moi la vie n'est pas un long fleuve tranquille,
c'est un immense océan hostile
je lutte avec rage contre la haine de ses vagues dévastatrices
qui sans cesse me ramène sur le rivage de ma vie si triste.
vous vous dites; c'est un gamin égoiste, toujours à se plaindre
mais j'insiste; sur ma vie, je suis lucide, j'ai rien à craindre
car au-dessus de ma tête j'ai un toit, je suis un chanceux
et de ma fenêtre je vois les plus malheureux
quand j'observe cette société affligée par les grandes puissances
j'ai l'impression d'un arrêt brutal de ma croissance,
coupant net l'évolution de mes cinq sens,
laissant pour moi le mot liberté vide de sens.
Je vais devoir faire un long périple dans l'errance,
prouvant à chaque embuche, à chaque piége, ma perseverance
pour qu'au bout de cette quête immense
j'atteigne enfin ma délivrance.........