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J’ai vaincu mes doutes, mais je lutte avec leurs fantômes, sur un champ de bataille jonché de contre vérités gisantes dans ma vanité.
J’ai été asservi par une vie empruntée, mais j’écris aujourd’hui l’histoire de ma propre vie.
Une vie faite de maux et de mots, une histoire de lettres et d’amitié partagées à la terrasse d’un café de Saint Germain en été.
Je veux gouter à cette liberté pour me sentir exister.
Regardez-moi, mais voyez l’autre moitié, celle que je désire vibrante et ensoleillée, celle que je ne vous laisserai pas.
Ecoutez-moi et entendez, tendez l’oreille, j’ai avec moi les sons de nos vies, vos rires et vos soupirs mêlés à nos silences.
J’ai la douce musique qui berce nos espoirs dans la chaleur d’un songe.
J’ai trouvé une clé et j’ai ouvert la porte, derrière j’y ai écris ce que je vous rapporte ;
Des réalités et des contes défaits, comme quand le dragon chasse le chasseur trop téméraire, ou quand la belle endort le Prince pour régner sur ses terres.
J’ai franchi la porte, derrière je me suis enivré, de l’encre jusqu’aux yeux pour étancher ma soif de mots, ma soif d’images, j’ai de la poésie dans les veines et mon cœur est rythmé par le mouvement d’une plume.
Est-ce un poète qui s’éveille ou un spasme intellectuel ? Si la question s’est posée, la réponse je vous l’ai composée.
Dans ma vie plus un jour sans un mot !
Ainsi, j’ai pu m’emparer de mon monde, j’ai avec moi le chant des oiseaux qui y vivent, la fraîcheur de ses ruisseaux et le parfum des fruits que j’y savoure.
Je vous rapporte l’histoire de ce guerrier vainqueur de mes cauchemars, il se tient à mes côtés les armes à la main, son regard froid scrute l’espace et le temps à l’affut du moindre démon, il décapite mes peurs pour en faire des trophées dont il orne les murs de mon humilité.
J’ai avec moi les magiciens, les chamanes et les sorciers, ils m’ont enseigné les filtres et les potions, j’ai toutes les incantations, les formules et les prières.
Je peux changer mon cœur en pierre, figer les heures et me nourrir du vent.
Voyez et entendez l’autre moitié de moi !
Celle qui ne portera jamais les marques de la douleur, celle qui façonne l’univers à sa guise.
C’est par elle que je me révèle, et c’est elle qui m’a relevé lorsque j’étais genoux à terre devant ce monde embrasé, le ventre déchiré, les yeux ensanglantés à la merci des forces qui voulaient m’emporter.
Mais j’ai ouvert la porte et j’ai jeté la clé pour qu’elle reste ouverte à jamais aux maux et aux mots de mon imaginaire.
Je garde auprès de moi le chevalier et les guérisseurs, le devin et le troubadour. Ils m’aideront à vaincre les fantômes de mes doutes, me laveront de mes vanités et me feront oublier l’éternité.
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nas'r ! nas'r ! nas'r !
Je sais plus quoi te mette moi ! lol
nas'r dit : J’ai franchi la porte, derrière je me suis enivré, de l’encre jusqu’aux yeux pour étancher ma soif de mots, ma soif d’images, j’ai de la poésie dans les veines et mon cœur est rythmé par le mouvement d’une plume.
===> piouffffffffffffffffffffffff !!! Mais pourquoi, j'trouve pas des phrases comme ça !!! !!!
nas'r dit : Dans ma vie plus un jour sans un mot !
===> ça je dis bravo ! à nous tes nouveaux textes
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si tu as pu t'emparer de ton monde tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.Te souhaites que les destructeur de monde que tu croises a l'exterieur et que chacun porte en soi dans une zone d'ombre ne te le reprennent jamais plus.du moins jamais plus que quelques heures,que tu sortes toujours vainqueur du combat!
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metaphores a souhait;) un de mes peche original ;)primal a souhait superbe..a lire lentement et a haute voix
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Magnifique histoire de clé et de porte sur des mondes ouverts où tout est possible.
Ton texte est magique!
Bravo pour ton inspiration, merci de nous régaler!
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ce texte est un voyage interieur
en 1er classe
bien decrit
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Pfffiou... toujours très fort tes textes Nas'r, comme j'aime te lire!!!
Comme tu te fais rare!!!
=)
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comme avait dit Krolyn je ne sais plus quoi dire parfois tant j'aime tes textes NAS'R
oui oui faut que tu passes plus souvent !!! pour notre plus grand plais'
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Oui Nas'r. Que c'est beau de s'élever tout en allant dans les profondeurs. C'est ça l'universalité. Ton autre moitié rejoint mon autre moitié, toutes les autres moitiés. Une moitié nous est personnelle et l'autre moitié nous est commune à TOUS ET À TOUTES :
"Regardez-moi, mais voyez l’autre moitié, celle que je désire vibrante et ensoleillée, celle que je ne vous laisserai pas.
Ecoutez-moi et entendez, tendez l’oreille, j’ai avec moi les sons de nos vies, vos rires et vos soupirs mêlés à nos silences."
Tu es moi, je suis toi. Tu racontes mes fantömes, ma vie , mes rires, mes soupirs, mes silences. Je raconte tes fantömes, ta vie, tes rires, tes soupirs, tes silences.
C'est le vrai humanisme. Pas de doute.
Dernière modification par bernard anton Ben (03-04-2010 19:25:58)
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Merci EKI pour ce up! NAS'R c'est ...magnifique !
Tout comme Bernard , j'ai été particulièrement sensible à ce passage:
"Regardez-moi, mais voyez l’autre moitié, celle que je désire vibrante et ensoleillée, celle que je ne vous laisserai pas....."
mais tout le reste est tout aussi ..."Pfffiou" comme le dit EKI!
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je l'ai lu et relu plusieurs fois, et j'en ai encore des frissons
tout est magique dans ce texte, je persiste et signe
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NAS'R a écrit:
J’ai vaincu mes doutes, mais je lutte avec leurs fantômes, sur un champ de bataille jonché de contre vérités gisantes dans ma vanité.
J’ai été asservi par une vie empruntée, mais j’écris aujourd’hui l’histoire de ma propre vie.
Une vie faite de maux et de mots, une histoire de lettres et d’amitié partagées à la terrasse d’un café de Saint Germain en été.
Je veux gouter à cette liberté pour me sentir exister.
Regardez-moi, mais voyez l’autre moitié, celle que je désire vibrante et ensoleillée, celle que je ne vous laisserai pas.
Ecoutez-moi et entendez, tendez l’oreille, j’ai avec moi les sons de nos vies, vos rires et vos soupirs mêlés à nos silences.
J’ai la douce musique qui berce nos espoirs dans la chaleur d’un songe.
J’ai trouvé une clé et j’ai ouvert la porte, derrière j’y ai écris ce que je vous rapporte ;
Des réalités et des contes défaits, comme quand le dragon chasse le chasseur trop téméraire, ou quand la belle endort le Prince pour régner sur ses terres.
J’ai franchi la porte, derrière je me suis enivré, de l’encre jusqu’aux yeux pour étancher ma soif de mots, ma soif d’images, j’ai de la poésie dans les veines et mon cœur est rythmé par le mouvement d’une plume.
Est-ce un poète qui s’éveille ou un spasme intellectuel ? Si la question s’est posée, la réponse je vous l’ai composée.
Dans ma vie plus un jour sans un mot !
Ainsi, j’ai pu m’emparer de mon monde, j’ai avec moi le chant des oiseaux qui y vivent, la fraîcheur de ses ruisseaux et le parfum des fruits que j’y savoure.
Je vous rapporte l’histoire de ce guerrier vainqueur de mes cauchemars, il se tient à mes côtés les armes à la main, son regard froid scrute l’espace et le temps à l’affut du moindre démon, il décapite mes peurs pour en faire des trophées dont il orne les murs de mon humilité.
J’ai avec moi les magiciens, les chamanes et les sorciers, ils m’ont enseigné les filtres et les potions, j’ai toutes les incantations, les formules et les prières.
Je peux changer mon cœur en pierre, figer les heures et me nourrir du vent.
Voyez et entendez l’autre moitié de moi !
Celle qui ne portera jamais les marques de la douleur, celle qui façonne l’univers à sa guise.
C’est par elle que je me révèle, et c’est elle qui m’a relevé lorsque j’étais genoux à terre devant ce monde embrasé, le ventre déchiré, les yeux ensanglantés à la merci des forces qui voulaient m’emporter.
Mais j’ai ouvert la porte et j’ai jeté la clé pour qu’elle reste ouverte à jamais aux maux et aux mots de mon imaginaire.
Je garde auprès de moi le chevalier et les guérisseurs, le devin et le troubadour. Ils m’aideront à vaincre les fantômes de mes doutes, me laveront de mes vanités et me feront oublier l’éternité.
Moi aussi je trouve très beau ce texte, bravo !
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