Forum Grand Corps Malade et slam

J'ai écris ça y'a un moment déjà...

Etat des lieux.

Je te souhaite la bienvenue, rentre dans l'univers
Du mélange doux amère de mon imaginaire
Avance et n'oublie pas ne te retourne pas
Ce qui se'passe à l'arrière ça nous interesse pas
Tu vois c'est mon repaire, le recoin des pensés
Où toute ma folie erre juste'pour redécorer
J'voudrais te'montrer les ombres parmi lesquelles je vis
C'est mon inspiration, des souffrances, des enne'mis
Kilomètres de murs blancs que ma rage a grimé
Une odeur de hareng Cthulhu va arriver
Si tu regarde à gauche tu verras mes damnés
Pour ma place en enfer mais ça je'te raconterai
Une fois qu'on à passer les monstres de'la nature
Qui ne cessent de pleurer sans penser au futur
On arrive sur la place où souffle la liberté
Où vivent mes créations, là où je'peux respirer
La musique est présente entretient ma transe, lente
J'communique presque absente avec un coeur en pente
C'est la salle des tortures qu'il faudrait agrandir
Où je crée la rupture et prépare le pire
J'aime tant y travailler sur plusieurs à la fois
Mais là je dois avouer que j'y suis à l'étroit
Tu vois cette grande lumière, j'y suis jamais aller
L'bonheur y est offert mais y'a pas de'vérités
Y'a la marre aux têtards que j'aime bien tourmenter
Tous ces gens trop trouillards pour ne pas critiquer
Ceux qui sont différents les mêmes qu'ils envient
Je les écrase douce'ment, le méprit m'envahit
A droite on y va pas, c'est la chambre à coucher
Où m'attendent les gnoses et leurs perversités
Oui je sait ça c'est moche des erreurs du passé
Je les gardes dans la poche pour ne pas oublier
Comme tu vois c'est très grand mais c'est pas très joyeux
Quand la nature l'emporte de son air malicieux
Ne te retourne pas car tu sens qu'il nous suit
Il n'a rien contre toi c'est juste la jalousie
Car lorsqu'on est le mal on est souvent très seul
Mais lui il a la clef et d'ailleurs c'est bien le'seul
J'en appel à ma porte, mainte'nant il faut sortir
Voir un bout de soleil en pensant qu'à partir...

Et ça m'a inspiré ça...


Etat des voeux

Je te souhaite la bienvenue, rentre dans mon monde
A ta dernière visite, il était si immonde
On peut encore entendre au loin la rage qui gronde
Il reste des cicatrices qui sont bien trop profondes
J'ai quand même repeins les murs grimés de leur noirceur
C'est fou ce qu'on peut faire avec de la couleur
Y'a un truc transformé dans le'couloir de mon coeur
Parler et partager à une drole de saveur
T'as vu j'ai accroché des souvenirs joyeux
Ca embéllit la pièce et puis c'est moins brumeux
C'est l'unique pièce à vivre, c'est deve'nu plus spacieux
Chaleureux, et parfois, visité quand je le veux
Assis toi, prends ton temps, car même sur la défensive
Je commence à apprécier les discutions et leurs dérives
Et cet espace est propice à la culture émotive
Ici j'aime être lascive regardant la lumière passive
Et quand arrive la nuit, et suivant ce'que j'ai fais
C'est la douleur encore qui viendra me border
J'ai beau refaire la déco au fond rien n'a changé
Des le soleil couché je fais face à moi même
Mais je laisse la porte ouverte et je réponds aux "je t'aime"
Comment sortir de l'isole'ment quand notre peau en est deve'nue blème
Mais je range mieux ma maison, en évitant les problèmes
J'ai fais beaucoup d'effort pour pouvoir recevoir
A la base je le cachais, je ne'voulais même pas le'voir
Même si mon âme reste dans le'placard du désespoir
Je ne veux plus lire dans les yeux combien je peux décevoir
Alors merci d'être venue, si au besoin tu veux te'poser
Je te laisse les clés parce que moi je dois filer...


Eki