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Tambour,
Roule
Et meure lentement en conciliabules troublent.
Tambour,
Roule
Et déchire ma parure de chair et de sang.
Tambour,
Déambule
Vers le souffle du trépas
Qui s'ébat
Au loin
Dans le froid.
Tambour,
Roule,
Foule la foule avide des Ans
Où se déverse le firmament.
Tambour,
Cogne !
Dis-moi quel est ce battement,
Impavide, immobile
Qui dort doucement et qui pourtant s’accroît.
Tambour,
Roule,
Frappe mes neurones d’un tourment qu’ils ne veulent pas voir.
Tambour,
Roule,
Ouvre cette porte qui empêche les flammes du Noir.
Tambour,
ôte !
pour que mon cri
soudain
jouisse du vent.
Tambour,
Roule,
Détruit cette embuscade étouffée sous la toile de mon amour.
Tambour,
Roule,
Défie ma logique sourde à ces mots
Qui sous leurs airs de faux collent à mes discours.
Tambour,
Meurt,
Dessine les vagissements qui se creusent entre ma plume et son contour
...
Tambour,
dis-moi,
quand tu frappes sourdement, quel est ce tout le monde qui délie le Vide et qui m’engouffre ?
Dernière modification par Magie (14-02-2010 22:20:09)
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Bienvenue ici Magie.
En voyant d'abord ton pseudo, je ne m'attendais pas à lire un écrit si sombre
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bienvenue
joli texte un peu sombre comme parfois l'amour peu etre
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Merci, c'est gentil de m'accueillir...
oui, mon amour est aussi sombre que beau.
amitiés.
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Rooooooh
oh non...
ça y est...
je sais pas pourquoi mais j'en ai les larmes aux yeux...
j'ai eu des frissons...
tambour roule..
je vais l'avoir dans la tete toute la soirée c'est obligé !!!
tes phrases sont trop belles
et ce "tambour, roule..."
waaaaaa glagla, j'en grelotte encore
hum... tumfé d'léfé...
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