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Au bistrot des faits d’hiver
Petite soirée ordinaire, au bistrot des faits d’hiver,
Ça se bouscule près du bar, tout le monde tient son verre,
Y’a un couple de quadras, un vieillard des jeunes gens,
Deux gamins un clébard, et la femme du gérant.
L’ambiance se veut agréable, tout le monde discute,
Mais la liesse générale, ne dure pas dix minutes,
Car le couple se dispute, et s’insulte en public,
Lui la traite de pute, elle s’insurge et réplique,
Ça fait rire tout le monde, de les voire ainsi laver,
Leur linge sale devant eux, sans pudeurs et révéler,
C’que les hommes ont de plus vil, mais la dispute ne s’arête pas,
La femme part maintenant en vrille, et atteint l’homme par un coup bas,
Mais alors le mari craque, il attrape sa bonne femme,
Lui décoche une claque, dans la figure et BAM !
Le sang gicle sur le sol, où le chien va laper,
Tout le monde tourne la tête, et ainsi revient la paix,
Le mari paye sa tournée, l’assemblée brandit son verre,
La vinasse coule à flot, dans le bistrot des faits d’hiver !
La soirée est plutôt bien, même le vieillard semble jouer,
Les enfants caressent le chien, les jeunes se paient des tournées,
La femme du gérant fait recette, car ils boivent tous comme des trous,
S’enfilent les verres souvent cul-sec, défi jusqu’à devenir souls,
Devenir fous et violents, mutuellement se tabasser,
La vinasse tel un torrent, tombe des bouteilles fracassées,
La femme du gérant devient folle, elle menace d’appeler les flics,
Dans un grand fracas les coups volent, la scène est dev’nue anarchique,
Le vieillard tente de s’imposer, en brandissant très haut sa canne,
Mais une flaque le fait chuter, il tombe en arrière et puis canne…
Les jeunes partent en courants, ils sont p’têtre souls mais surtout lâches,
Ils n’aiment pas la vue du sang, qui risquerait d’laisser des taches,
Alors ils s’enfuient dans la nuit, et se perdent oublions les,
Car la soirée n’est pas finie dans le bar qu’ils ont laissé,
Les enfants sont restés prostrés, à l’écart de la bagarre,
Deux petites boules terrorisées, le visage pale et l’œil hagard,
Pendant ce temps le bon clébard, a continué à lécher le sol,
Mais désormais ce qui l’recouvre c’est avant tout de l’alcool,
Alors d’un coup il pète une case, et devient fou il a la rage,
Il se retourne contre un enfant et vient lui sauter au visage,
Je n’vous décris pas la fin, le reste sera dans les journaux,
Les détails croustillants et des gros plans pour les photos
Vous serez ainsi témoins, de scènes de violence ordinaire,
Ça vous choquera j’en suis certain, vous êtes sensibles soyez en fier,
Mais le bistrot des faits d’hiver, n’a pas finit de faire parler,
J’vous y attends pour boire un verre, allez venez… c’est ma tournée !
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merde...avec toi, c'est beau la violence...lol
belle mise en scène, j'ai du m'y reprendre a deux fois pour chopper le bon rhytme mais une fois trouvé c'est drolement bien, cadencé.
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C'est vrai que n'aimant pas trop ce genre de délire j'irai bien avec toi ALEX grace à ton texte
Super rythme ca coule tellement bien !
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seb de blancmesnil a écrit:
merde...avec toi, c'est beau la violence...lol
+1
Quel talent tu as!
Merci de poster ici
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J'ai lu 3 fois ton texte, une fois pour la découverte du lieu, une fois avec le rythme et une fois pour le plaisir! C'est super bien écrit, j'aime le mot de la fin qui relance la sauce, et de toute façon, j'aime tes écrits, aussi rares soit-ils!
=)
Santé Alex P!!!
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vraiment belle harmonie et l'histoire est passionnante lol
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J'aime beaucoup.
J'ai jamais pensé a faire un texte comme celui ci relatant un moment passé tel un récit.
En tout cas bravo ,
un tel fait d'hiver et rime et en rythme sa marche nikel
Continu sur ta lancé sans cessé d'avancer,au bout de chemin le succès sera la pour t'embrasser
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ouahhhh....
Merci à tous! Vos remarques me touchent profondément, j'ai les joues qui rougissent là ... ça fait très très plaisir.
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EKI a raison faut faire chauffer le stylo plus souvent pour notre kiffe
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ca gere;) mon genre de kiffe
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MJ23 a écrit:
EKI a raison faut faire chauffer le stylo plus souvent pour notre kiffe
Eki' a toujours raison :P
J'adore aussi, une violence douce et harmonieuse
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une violence ordinaire,un couple unit,dont la vie n'est pas monotone,genre qui proclame qu'il vont divorcer tout les jours et finalement veillissent ensemble en ayant,en ayant seme la pagaille partout.LES PLUS FAIBLES LES ENFANTS ET LE CHIEN ONT TRINQUES PLUS QUE LES AUTRES PARCE QUE LE CHIEN SERA ABATTU;çà aussi c'est dans l'ordre des choses.
QUEL CONSTAT ALEX!!!!!!!!!!!!!!!!!la patronne a fait chou gras je suppose,les flics seraient venus vites fait bien fait parce que comme disaient des amis a moi elle travaille avec les letpou,elle est indique de police.VOILA JE ME PERMET DE COMPLETER PAR CE QUE J4AI VU DES FOIS;
ce qui me touche le plus dans ce texte c'est qu'il decrit parfaitement une realite.
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Dans la violence tourmentée d'un café stéréotypé, les gens ...
Et un stylo qui posément dans un coin, observe, suis, écrit, dépose ici et nous séduit.
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super drole, c'est fin et léger, j'ai adoré ! d'autant plus que ce n'est pas un fait d'hivers qui fera la une des actualités ^^
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euh... j'voulais dire un fait divers XD
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Encore merci à tous, c'est trop d'honneur et de plaisir que vous me faite!
Tony, oui moi aussi j'ai buggé tout le texte sur faits d'"hiver" au lieu de "divers" (je sais pas du pkoi car je sais pourtant l'écrire!)
En tout k merci à vous tous (tant de compliments de gens dont j'apprécie également l'écriture c fou!).
J'vous kiss le téton droit
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mmm ca sent bon le bistro de france lol bien vus ton texte se lis comme un scenario jme suis fait le film
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