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Sekaijin, merci, merci de trouver des mots si simples et si forts, si lourds de tous tes désarrois, de toutes tes impuissances face à ce mal qui ronge les hommes. " Il y a des fleurs qui poussent dans le sable" ... L'homme est capable du pire comme du meilleur, en pèlerin des mots, traverse les déserts, parle aux fourmis ou aux hommes mais parle pour dire les vertus de l' Amour et du partage... Confiance ...
Sékajin, donne ce texte à tes enfants, je suis sur qu' ils comprendront et continueront ta route ...
merci
Vincent
j'espère pas....
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sekaijin a écrit:
Arrrg
3 mois sans rien poster
je me meure
A+JYT
Les urgences vite !! Sekaijin va pas bien
Equipe de 1ere rapidement en place
Vincent et Seb prenez la main
ramenez vos stylo la perf est en place
Faites y couler vos mots, ca lui f'ra du bien
Moi j'cours chercher Ekimoz
parce que d'apres l'medecin
ses textes à forte doses
fera de l'energie tout pleins
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natty a écrit:
sekaijin a écrit:
Arrrg
3 mois sans rien poster
je me meure
A+JYTLes urgences vite !! Sekaijin va pas bien
Equipe de 1ere rapidement en place
Vincent et Seb prenez la main
ramenez vos stylo la perf est en place
Faites y couler vos mots, ca lui f'ra du bien
Moi j'cours chercher Ekimoz
parce que d'apres l'medecin
ses textes à forte doses
fera de l'energie tout pleins
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3 mois le temps d'une saison
je pense que c'est bientot ta sorti d'hibernation
Sekaijin , je suis sur que dans tes cartons
il y a pleins de mots que nous aimons
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Sekaijin, puis je te demander un service, dans le texte que je te propose, il doit je pense y avoir matière à 5 ou 6 Haïkus voir plus ... Et je ne trouve pas bien .. Maitre ...
d'avance merci.
Fermeture de site, désengagement, abandon d’un bel outil de travail, destruction d’Hommes …
Un, dix, cent parmi tant d’autres, qu’importe. Pour faire mieux disent certains ??? Pas certain …
Friche
Le silence clame la déchéance
Sur les murs sourds et surs
De l’espace vide et sordide
De l’atelier que l’on a désarmé,
La lumière hurle l’éphémère
Sur le sol délabré déserté
Des couloirs sombres et noirs
De l’atelier que l’on a sacrifié.
Dans le lointain, le vent incertain
Tente encore de faire reculer la mort,
De faire grincer les portes rouillées,
De faire siffler les vitres cassées.
Dans le lointain, des bruits incertains
Comblent les vides sournois et perfides,
Installent la peur et la rancœur,
Le désœuvrement et les ressentiments.
La froid s’est installé a pris ses droits
Contre la chaleur des cœurs au labeur,
Les machines sont parties en Chine,
Restent les salles et les dalles sales.
L’humidité partout s’est installée,
Elle ronge le fer qui désespère,
Place en champion le champignon,
La pourriture et la moisissure.
Par ci par là , la vie reprend des droits,
Un arbre un lierre dans une gouttière,
Un nid d’oiseau sous un préau,
Un rat, un chat sous le même toit.
Par ci par là , chacun pour soi,
Vivre de ces restes, pluie du coté ouest,
Au jour le jour, oublier pour toujours,
Tenter de vivre ou de survivre.
Le silence clame la « désolance »
Contre les murs sourds et surs
Des espaces vides et sordides
Des ateliers que l’on a abandonnés,
La lumière hurle son éphémère
Sur les sols délabrés désertés
Des couloirs sombres et noirs
Des ateliers que l’on a sacrifiés.
Vincent Vandekerkove
Bonsoir
J'ai pris connaissance de ton texte ce soir en quittant le boulot. Tout d'abord chapeau bas pour ton oeuvre. le sujet étant dur et nous touchant aux tripes il est facile de tomber dans la colère. mais ton texte prote bien plus profond et ne laisse pas indifférent.
bref j'ai profité de ma 1/2 heure de train pour tenter une 10ene de Haïkus. et il en est sortit 8
Comme l'envol des étourneaux
Laisse un silence
Toujours trop assourdissant.
La lumière résonne
Des chants du labeur
Longtemps dans la nuit froide.
L'atelier abandonné
S'éveille de cette mort
Le vent à filé
Pourtant toujours travailleur
L'oiseau migrateur partit
Laisse un hivers glacée.
Dans le labeur abandonné
Le chant du rouge gorge
Annonce une forêt.
Chaque soleil déclinant
Annonce une nuit d'oubli
Mais aussi un jour nouveau.
Le silence du lac la nuit
Résonne encore
Du cri de la grue volage.
L'oeil perdu dans l'oubli
Le héron aujourd'hui fixe
Cette barque chahuté.
A+JYT
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bravo a vincent pour le texte et a toi sek pour pour avoir fait ressortir la quintessence
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Merci Sekaijin, je ne pensais pas que tu irais ... si vite ... J'aime beaucoup la notion d'espoir, de confiance de renouveau dans
" Chaque soleil déclinant
Annonce une nuit d'oubli
Mais aussi un jour nouveau."
Ainsi que celui ci qui correspond à la situation d'observateur
"L'oeil perdu dans l'oubli
Le héron aujourd'hui fixe
Cette barque chahuté."
Joli contraction, magnifique concentration.
merci
Vincent V
Vincent V a écrit:
Merci Sekaijin, je ne pensais pas que tu irais ... si vite ... J'aime beaucoup la notion d'espoir, de confiance de renouveau dans
" Chaque soleil déclinant
Annonce une nuit d'oubli
Mais aussi un jour nouveau."
Ainsi que celui ci qui correspond à la situation d'observateur
"L'oeil perdu dans l'oubli
Le héron aujourd'hui fixe
Cette barque chahuté."
Joli contraction, magnifique concentration.
merci
Vincent V
que veux tu je suis un optimiste
même dans celui qui semble le plus dur il y a de l'optimisme
Pourtant toujours travailleur
L'oiseau migrateur partit
Laisse un hivers glacée.
l'hivers glacial laisse toujours venir un printemps et l'oiseau migrateur fini toujours par revenir.
j'ai beaucoup apprécié la nostalgie du temps du labeur qui émane des silences de ton texte.
merci a tous
A+JYT
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Le jour ne viendra pas.
La nuit vient à moi
Doucement sans bruit
Irrémédiablement ainsi
Elle s’impose à moi.
Alors je goûte toutes les joies
De cette lumière déclinante
Qui me porte comme une foi
Qui mon esprit enchante.
La nuit vient à moi
Et, je le sais s’installe
Comme une pierre tombale
Mais j’en garde toutes ces joies.
Petit à petit les ténèbres
M’encerclent, m’enserrent.
Me laissant sur l’herbe
Dans cette nuit où j’erre
La nuit vient à moi
Et, ne repartira pas
À la porte sur le pas
De la lumière reste ma joie.
Jamais plus ne reverrais le jour
Alors, je me tourne vers ma mémoire
Pour garder la lumière de toujours
Jamais la vie ne sera noire.
La nuit vient à moi
Et dans ma tête dansent mille couleurs
M’enivrant d’un parfum de fleurs
Ainsi s’impose sa loi.
J’entre dans un monde sans lumière
Mais en moi, danse la beauté du monde
Elle me porte comme une prière
Et ainsi de joie m’inonde.
A+JYT
modif: correction orthographique
Dernière modification par sekaijin (08-04-2011 16:04:19)
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sekaijin a écrit:
J’entre dans un monde sans lumière
Mais en moi danse la beauté du monde
Elle me porte comme une prière
Et ainsi de joie m’innonde.
Voilà le retour de Sekaijin!!
C'est très beau, et celle là me touche particulièrement
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C'est toujours un bonheur!
Délicat, sombre quand même, fin... je ne saurais pas décrire ce que je ressens pour tes écrits mon ami, ami de longue date maintenant, tu fais partit de ses mots qui me laisse sans voix...
Je t'appellerai bien Sekaijin Sensei!!! Sampai!!!
=)
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Et c'est pourtant toi, avec qui je ne converse que trop rarement, qui m'a donné une dimension différente aux mots!
Quand j'écris je penses toujours à toi en me disant "avec quelques mots il fait passer les émotions, les paysages, les âges..." et ça m'aide à faire plus simple, enfin, d'aller à l' essentiel, un peu comme on distille un parfum!
Arigato sampai!
Dernière modification par EkimoZ (13-03-2010 21:46:44)
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J'accepte à la rigueur Sampai bien que je ne me retrouve pas dans le rôle.
pour nos amis non nippophone un Sampai est un "Tuteur" un élève avancé ou une personne déjà un peu expérimenté qui prends sous son aile un novice ou quelqu'un de moins expérimenté.
voici donc pourquoi je ne me sent pas un Sampai je serais tout au plus un bricoleur qui aime partager ses découvertes.
et plus j'apprends plus je découvre l'étendue de mon ignorance
A+JYT
Monsieur Mégot a écrit:
L'imencerie de votre incultance dépasse l'enttendure !
Dernière modification par sekaijin (16-03-2010 18:06:28)
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J’ai pris mon bâton de pèlerin
Longtemps seul je suis resté
Dans un monde magique
D’une beauté toute mathématique
Simplement là , à contempler.
Longtemps, j’ai exploré
En moi, ce beau monde.
J’y plaçais mes sondes
Et j’en étais transporté.
Mais je ne pouvais comprendre
Pourquoi ce monde merveilleux
Ne rendait personne heureux
Alors qu’il me suffisait de le prendre.
Longtemps, j’ai regardé les hommes
Sans vraiment parvenir à saisir
Ce qui ainsi les poussait à agir
Comme dans un profond somme.
Alors j’ai pris mon bâton de pèlerin.
J’ai posé mes pas sur la route
Pour enfin effacer mes doutes
Et trouver le monde comme fin.
J’ai pris la route et mon bâton
Mais ce n’est que moi que j’ai trouvé
Alors je me suis simplement observé
Et, à mon pas donné le ton.
Jamais déserte n’est la route
Et j’ai croisé les hommes
Avec eux, découvert, leur monde
Leur vie somme toute.
J’ai pris mon bâton de pèlerin
Et mes découvertes, voulu partager
Alors je me suis mis à parler
Pour donner ces vies enfin.
Mais on me prit pour un érudit
Moi qui cherchais tant à comprendre.
Combien je voulais apprendre.
Alors j’ai levé mon déni
Avec force, j’ai protesté
Donnant à mon faible savoir
La place que tous pouvaient voir
Offrant tout ce que je testais.
Alors j’ai pris mon bâton de pèlerin
Et simplement, repris ma route.
Gardé le silence une fois pour toutes
Dans l’espoir de trouver une fin.
Mais à mon silence de pèlerin
On donna une interprétation
Je ne protestais avec application
Espérant leur tendre la main
C’est ainsi qu’on me dit sage
Porteur d’un savoir immense
Comme un demi-dieu avec sa lance
Alors que j’explorais de blanches pages.
Je voulais simplement partager
Juste avec les hommes suivre ma route
Pas après pas, lever mes doutes
Pour ensemble continuer à voyager.
Avec mon bâton de pèlerin
Plus j’avance, plus on me dit sage
Plus dans mon âme, je rage
De ne pouvoir me défaire de ce lien
Je suis devenu un pèlerin
Qui à chaque pas doute
Quelle que soit la route
De parvenir un jour à ma fin.
a+JYT
Modif: correction orthographique
Dernière modification par sekaijin (08-04-2011 16:01:35)
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joli texte j'aime beaucoup
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jm bien l'histoire! un pélerin ca veut dire quoi exactement je sait que c'est par rapport à la religion et que c'est une marche vers un endroit sacré c'est ca en fait non?
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Merci à vous.
à l'origine un pèlerinage est un voyage vers un lieu sacré. mais c'est surtout un voyage vers la connaissance. le but premier du pèlerin est d'atteindre la foi pleine et entière.
le pèlerinage se faisait à pied. et lorsqu'on marche, on marche avant tout avec soit même. du coup tout pèlerin ressort transformé de son voyage. simplement parce qu'il s'est trouvé confronté avec lui-même. mais la route ne se faisant jamais seul le pèlerinage est aussi la rencontre des autres.
Communément aujourd'hui "prendre son bâton de pèlerin" signifie partir à la quête d'un savoir, à la quête de soit, à la quête des autres. Cela implique un engagement. ce n'est pas seulement chercher une connaissance un savoir, c'est s'engager dans la voie de la recherche de sa vérité.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (10-04-2010 16:42:43)
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"Sampai" pour moi, tu remplie ce rôle!
Peut être à ton insu, mais j'a i beaucoup appris en te lisant!
L'amour des mots simples, l'amour des maths et autres choses que je pensais ne pas être à ma portée! Alors pour moi, Sekaijin, tu es ce "sampai", depuis bien avant ce forum là d'ailleurs!
Je connais une millième de ta vie, ce n'est que virtuel, mais à mes yeux tu es "sampai"!
Je te laisse faire l'équation entre le virtuel et le réel!
Ton dernier texte est très beau, ça me fais penser "au porteur de lumière" qui voulait partager "le" savoir avec l'humanité etc... au pèlerin et à son humilité!
J'aime beaucoup!
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EkimoZ a écrit:
...
Ton dernier texte est très beau, ça me fais penser "au porteur de lumière" qui voulait partager "le" savoir avec l'humanité etc... au pèlerin et à son humilité!
J'aime beaucoup!
Lucifer (Lux Fero) l'étoile du matin était chez les romain et les grec un personnage mythique.
dans la vulgate Lucifer est la traduction du "porteur de lumière" du livre d'Isae. C'était un roi de Babylone qui cherchait à s'élever au dessus de la condition humaine et dépasser Dieu
Son nom fut par la chrétienté attribué au diable.
Alors si le Lucifer de Babylone avait la volonté de partager son savoir et celui de Dieu, il est surtout porteur d'une image d'une ambition sans borne. et je ne vois pas en Lucifer un personnage humble.
Mais je n'avais pas envisagé le parallélisme entre le parcours du pèlerin et celui de Lucifer.
Merci à toi
A+JYT
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Dans un monde Magique
D’une beauté tout Mathématique
Je viens de lire que Kim Peek, qui a inspiré Rain Man, expliquait comment les autistes qui arrivent a résoudre des équations complexes aussi rapidement qu'un ordinatuer, associaient en fait les nombres a des couleurs ou à des mots: le 9 est orange, le 66 est une girafe. alors que les maths sont une science exacte, eux l'associaient au désordre et à l'imaginaire.
c'est très poétique
Bon, ne crois pas que je te prends pour un autiste, lol. c'est moi qui me sens au bord d'un monde interdit, comme s'il y avait une dimension suplementaire que je ne peux pas atteindre. un peu comme le domaine misical à côté duquel je passe, n'ayant aucune oreille (je confonds 2 morceaux même pas proches..)
j'aimerais bien des fois rentrer dans la tête d'un mathématicien, juste pour voir comment il est branché
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Bleu est un nombre, celui d'une longueur d'onde, c'est aussi une fonction d'énergie, c'est un point dans un espace, c'est une température. et c'est aussi des rires d'enfant, des odeurs, un texte, etc.
le monde prends diverses formes que l'on peut percevoir en changeant son regard
A+JYT
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Pourquoi crier aux hommes " regardez mon bonheur ! " Ils s'en moquent. Seul leurs bonheurs, leurs joies les intéressent.
Pourquoi dire à ton Dieu "Regarde celui que j'ai choisit ! " Car Qu'écoutera ton Dieu ? Tes mots ou ce chant permanent qu'est le cri de l'amour ?
Peu importe la peinture si les fondations de ta maison ne sont pas bonne.
Peu importe le vernis si tu n'es pas là pour rénover ton oeuvre.
Aucune déclaration, aucun contrat ne te permettra de garder celui que tu aime, si tu n'as pas bâti solidement cet amour, si tu n'est pas là pour le rendre vivant.
Ce n'est seulement que lorsque tu ne ressentiras plus la nécessité d'un tel contrat que la fête commencera. Car Il sera lier à toi dans la joie et par l'esprit.
Laisse toutes les fleurs de la vie éclore dans le chant de l'amour.
Un vieux texte retrouvé en rangeant ma cave
A+JYT
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plein de sagesse
bien
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