Forum Grand Corps Malade et slam

C’était un soir ordinaire
Je me promenais l’air de rien
On s’était croisé sans que nos regards se soient décroisés
J’étais hagard ma respiration s’est accélérée
On s’était croisé sans que je puisse oublier
On s’était croisé sans que ce moment je le sente usé
Je suis devenu fou je crois
De te revoir j’ai prié les dieux ma foi
J’étais plein de remords
À regretter d’être lâche dans ces moments forts

Puis je t’ai revu
Tous mes arguments passés en revue
Je suis venu à toi hésitant et toi t’as pas hésité
Ces premiers moments inoubliables
T’es parti moi aux oubliettes ce n’est pas une fable
Mais la réalité d’un amour à peine amorcé
Qu’il était déjà avec peine avorté
Destinée à être archivé
Je ne suis pas fort comme Achille
Je me suis perdu par le destin trompé
J’y avais cru mais la réalité est souvent imbue

Je t’avais aimé tes larmes j’avais séchées
L’espoir on avait prêché
C’était un amour secret
Un amour sans décret
Sinon ta mort proclamé
Car dans ta famille trop de tyrans qui sommeille
De sanguinaire en mode veille
Toi sur le qui-vive
La reine de l’esquive
Pour toi ces mots j’esquisse

Je t’ai vu un jour silencieuse
La pression, la peur, toi ma précieuse
Tu m’as aimé et on avait proclamé de régner
Un amour serein ma princesse
Pour te retrouver j’utiliserai tous les refrains
Irai à ta guise
Mais la traitrise a été notre guide
On s’est aimé mais cela n’a pas suffit
Dans la vie faut subir
Tu m’avais dit nous deux y’a pas d’avenir
Sinon il nous faut fuir
Je t’avais dis dans la vie faut risquer
Partir s’évader
On aime qu’une fois et moi c’est toi crois moi
Regard dans le vide
T’étais parti le visage livide

Je trouvais plus le sommeil dans mon lit
Tu m’as laissé sans réponse
À jamais cet appendice
Au lieu que notre amour s’immisce
Tous les soirs je pense et mes nuits
Mes remords m’aguichent avec parcimonie
Je ne sais pas ou t’es passé
Je me souviens de ton passé
Par lequel t’étais souvent dépassé
Moi je voulais t’offrir et ne pas t’obtenir
T’ouvrir les portes de la vie
Celle dans laquelle on s’enivre
De bonheur avec toi j’en étais ivre

Mais t’as disparu m’a laissé seul
Tu manques parfois je m’isole
Marche seul le cœur qui bat peu
Je chantonne la chansonnette
Nostalgique comme un papy devant un bal musette
On sera rencontré
Sans devant nos enfants en témoigné
Pas de feu de cheminé
Ou de repas avec chandelier
Mais je garde ma dignité
Avec comme espoir
Un signe de ta part

On m’a dit que t’es retourné de là où t’étais venue
À dix mille lieues de nos cachettes
Nos secrets nos bisous
Ces souvenirs me rappellent
Je regarde le ciel te revoit belle
Te revoit pleine de lueur et de vie
À ce qu’on m’a dit on t’a fait partir
Car ici t’étais libéré
Mais j’aurai juste aimé te revoir
Te dire au revoir
Te dire que la vie continue
Et que jamais notre amour ne sera rompu