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J’écris des textes de ouf
On me dit louche
Ne porte pas de babouches
Même avec une paire de basket ça fait mouche
Comme un chanceux qui chahute dans un casino Partouche
Garçon non farouche, parfois m’effare
Comme un gars qui louche dans une partouze
Où on t’aguiche sur air de floues
Parfois échange bakchichs
D’autres dingues se disent chiches
Puis s’explosent dans des bus
Y’a des lâches qui fraudent puis qui sucent
Des pauvres qui s’exodent
Mes rimes s’excitent
Comme une star devant une voiture de luxe
Chacun sa vie, la mienne à contre sens
J’ai un permis B banni les contre denses
A chacun sa pervenche qui aligne
En plein dans la ligne de mire
Je ne lis pas entre les lignes
Un président plein de parenthèses
Je ne comprends pas tout
Et puis on finira tous en charentaises
Y’ en a qui rêve de percer
Le soir c’est ma beuh qui me berce et
Ne parle pas elle
Elle agit m’assagit avec un mal de tête
Plus d’entre aide, plus de sous pour les entractes
On se bat juste pour un contact
Rêve de gloire
La réussite même pour finir comme une poire
Qui n’a jamais murît
Plus de soucis d’étique
A chacun son étiquette
La mienne est multiple et sur papier les colporte
Garçon seul qui parle peu
J’écris comme d’autres picolent
Chacun sa thérapie
On finit tous face contre terre
Certains voyagent de mer en mer
D’autres nagent trop terre à terre
Vite dépassé comme un gars qui ment sur son CV
Monde de conditions, tels des condiments
On se conditionne histoire de se rassurer
L’été sur la côte d’azur
Certains se pavanent cigare à la ceinture
Beaucoup ne sortent jamais de leur macadam
Mais garde le sourire même avec une mésaventure
Un nœud coulant qui sert les appendices
Masquer le réel
Moi et ma plume comme Sculy et Mulder
Aller affronter nos peurs
L’imaginaire un cauchemar
Une dédicace à tous les couche tard
Moi je bouge peu
Dehors c’est trop frileux
Y’a ces gars friands
Qui se disent dangereux
Le crime chez beaucoup une facétie
Se donner un genre pour faire genre je ne suis pas accessible
Le fusible dans nos monde a du sauter
Plus de main d’œuvres dans le BTP
Alors on n’est pas prêt de marché
Tous dans la clarté
Pour se disperser
On se presse tous, dépense nos sous
Puis on dit oups
Y a des maladies dépensières
Des dépendants tous les soirs ivres
Ce que l’on veut tous dans le fond c’est vivre
Y’en pas pour qui c’est la survie
Cela dépend de ton continent
Mal tombé bah compte des dents
Ça occupe et puis sans pépettes ça patine
Se réconforter les yeux rivés sur une belle pleine lune
Faire saliver ma plume
Ou siroter un rhum
Sous vos regards je me dérobe
Stop le son que je vois tourner notre globe
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Les charentaises, c'est très confortable, lol (ça a fait vivre ma région pendant des décénies )
à l'oral, ça doit donner!
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J'aime beaucoup les enchainements de certains passages, avec de jolies rimes rondes
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Trés joli texte mysa, moi j'le trouve pas ouf ton texte !
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les visions de notre existence et de celle qu l'on voit nous font voir des mondes complexes desesperés et parfois geniaux
bien ton texte
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merci la vie, l' écoute, l' observation inspirent dans la tête ca travaille et le bic on fait frémir
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