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La maladie du paradis
À travers le temps, aucun pas n’a été fait
Pas de remède concret pour changer les effets,
À vrai dire, c’est dur de soigner cette manie
Qui ne nous quitte plus et surtout nous définit.
Moi, j’ai cette envie qui me prend depuis cinq ans
Pour raconter mes points de vue et aussi mes cancans,
Je ne cherche pas vraiment à en trouver le vaccin
Car elle m’a fait naître et depuis j’baigne dans son bassin.
Je n’veux pas me faire suivre pour dire qu’elle me hante
Car elle me cicatrise mes plaies les plus béantes,
Elle est, comme dirait l’autre, une pure et simple addiction
Qui me fait parler d’elle et de la joie avec diction.
C’est un peu comme si j’avais un bonheur à la cheville
Qui illuminait chaque fois mes petits bouts de vie,
Alors à quoi servirait la dite clé pour m’en défaire
Car je n’ai ni le poids à subir, ni le contact froid des fers.
À travers le temps, les chercheurs n’ont rien tenté
Ils se disent que de sa propagation, ils vont s’en contenter,
Ils ont bien fait parce que j’aurais refusé l’antidote
Car c’est une drogue que j’aime, écrire ça me botte.
Cette chose commence à faire partie de moi-même
Et je porte vraiment à croire que ces lois m’aiment,
J’essaie d’expliquer un peu la sensation que j’éprouve
Triste quand je la perds, heureux quand je la retrouve.
Son teint est subtil lorsque l’envie est passagère
Des idées plein la plume, tu n’trouves pas qu’ça gère,
Elle me desserre et me sert de dessert pendant la nuit
Alors pourquoi lutter contre elle quand elle lutte contre l’ennui.
C’est un peu comme si j’avais la plénitude au bout des doigts
Une maladie digne du paradis, m’a-t-il dit une fois,
C’est si bon d’en profiter quand on voit où le crédo mène
Et parce que j’aime l’écriture, son monde, son domaine.
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Il faudrait que je fasse un slam par theme sur la joie de l'écriture...mais j'ai peur qu'il y en ait trop!
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et bah quel retour eros ! tu as bien fait de revenir avec ta plume dans le coin
bRAVO Mec !
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