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A l’aube du 2ème jour
Le monde qui m’entoure m’assomme,
C’est comme une fracture soudaine entre mes sommes.
Ces murs qui m’entourent, m’usent, me musellent,
Et s’amusent les matons qui m’ont coupés les ailes.
Je marche sur des sols inoccupés
Même si ma peur se nourrie d’une Gaza occupée.
Entre les cris et les balles, les pleurs et les drames,
On court tous à la recherche d’une belle âme.
Je parcours les cités d’où les cœurs condamnés
Rêvent de fuir à jamais, arguant cette « con d’armée »,
D’aller doucement se faire enfiler lors du prochain défilé.
La force d’un peuple n’est plus dans le bout du canon
Non, elle est dans ceux qui sauront dire « non ».
Je suis sans ces frontières qui enlèvent aux enfants leurs pères
Un apatride sans réseau, ni corps, ni frontières, et de ça, j’en suis fier
Je suis sans ces couleurs qui font naitre ma colère
Je suis blanc, jaune, noir, arabe ou juif, avec ou sans terre
Je suis un Persan noctambule des mes nuits sans persiennes
Pendant qu’explose dans nos rues des fous baignés de haine.
Personne pour nous voir comme des chiens enragés
Attablés, affalés devant cette bouffe décharnée
Des cerbères aux portes de l’enfer sont surement mieux élevés
Mais qu’importe que la meute soit lâchée sur des hommes affamés
France d’en bas, toi qui m’a vu naitre, à tes pieds
Ne vois tu pas tes enfants y mourir anémiés ?
Tu es mère d’une famille d’ouvrier et parfois immigrée
Et tu jettes dans les cahiers de l’oubli leurs outils calcifiés
Mais tu es aussi mère de révoltés, des « Bounty » qui s’accrochent
A leur triste passé, et qui rêvent d’un avenir parfais sans anicroche
Tu es comme ce petit frère qui voulait détruire ses jouets
Sans penser à jamais que la sueur les payait
Tu es sœur, mais tu fermes tes cuisses au premier condamné
Et tu cries sur les familles qui trichent et ne veulent plus payer
Si précieux le cimetière où gémit l’âme de tes enfants
Si honteux les fruits pourris partagés à ces gens
Si tu veux que l’on t’aime ne te fais plus prier
Si tu veux nous garder ne retire pas les clefs
A l’aube du 3ème jour
Je me suis éveillé…
SmOoZ
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Ahhh! les beaux mots de SmOoZ, toujours en revolte
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nan pas toujours... parfois je dors
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je suis sûre que tu rêves de mots, quand tu dors
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la revolte est une conscience au même titre que l'amour de son prochain (amen)
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allelouïa et mazeltov...
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Je Vois Ton Avatar?d4apres Mon Veterinaire Les Dauphins Ont V2cus Sur Terre Et Sont Retournes A La Mer Tel Fut Leur Evolution.
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Je ne sais pas trop quoi dire, parce que je suis dans un drôle d'état (héhéhé!), mais je veux juste que tu sache que j'aime quand tu balance!!!
C'est franc et bien dit.
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