Forum Grand Corps Malade et slam

Les mots sont des vecteurs de communication,
permettant le partage de certaines actions,
ils peuvent tout à la fois stimuler l’attention,
susciter l’émoi, la joie, le doute ou l’indignation.

Les plus naïfs d’entre eux sont les mots tendres,
faits de Na, de Pa, de Re que l’on peut entendre,
ces doux mots de bébés disparaissent ensuite,
laissant place aux phrases qui les relient en suite.

Prescription littéraire, dialecte de maux de tête,
incompréhensibles, si initiés, vous ne pouvez l’être,
pour former une tribu, un clan, un peuple, une planète,
ne pas se noyer dans lavoir, conjuguer les avec l’être.

Compréhensible de tous, pour un signe qu‘on apprenne,
comme une main tendue, ce serait bien qu’on la prenne,
avec un seul langage, celui des mains comme jeu de mots,
des doigts serrés dans les siens, en guise de cadeaux.

Puis naissent subrepticement les mots qu’on dit d’amour,
qui bombarde le cœur, « destroye » on en revient toujours,
les écouter monte le régime cardiaque, humidifie les yeux,
et des fois une larme en tombe, même parfois il y en a deux.

Quand l’amour est passé, souvent les mots grossissent,
que je tairais ici, pour point être irrespectueux en cet office,
reviennent alors les mots apaisées, sentimentaux et doux,
qui scellent l’amitié, sentiment éphémère au delà de tout.

Mots reconnus dans notre mémoire, appris par cœur,
ou vers, dictons fermés entendus depuis petits jusqu’à l’heure,
alors la chaleur de la lueur de t’à l’heure se meurent en peur,
quand tu en oublies ton patois, ta langue à cause d’Elsheimer.

Dernière modification par austral-didjeridu (22-02-2010 23:48:26)