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Dimanche de pluie
Ploque, ploque… ploque, ploque,
J’entrouvre à peine mes paupières, le corps encore ankylosé,
Morphée me livre un bras de fer, mais m’en abstraire je n’peux oser,
Je prends conscience avec lenteur que je me réveille dans mon lit,
J’sens mes sens en apesanteur, à l’extérieur j’entends la pluie.
J’perçois une pression sur mon torse, qui semble vouloir toucher mon cœur,
Mon âme futile fait une entorse, une fois de plus dans la chaleur,
De la couette qui enlace, nos deux corps nus et endormis,
Je prends sa tête et je l’embrasse, par la fenêtre j’entends la pluie.
Au rythme des gouttes qui ricochent, je m’imagine une batterie,
La musique gronde et elle s’approche, mais je m’accorde d’autres gâteries,
Je me réveille avec un ange, j’entends son souffle au creux de moi,
Je sens ses fesses sous mes phalanges, mais je tente de retenir mes doigts…
Je lui caresse les épaules, dépose un baiser dans sa nuque,
Me colle contre elle, respire sa peau, subtile arôme teinté de sucre,
Je la serre entre mes bras, elle est sublime quand elle dort,
Nous sommes plus riches que tous les rois, car notre amour vaut de l’or,
Dès lors c’est avec le sourire, que je profite de cet instant,
Pour moi aimer c’est se nourrir de ces détails et je ressens,
Une envie de la serrer fort, mais elle doit rester endormie,
Alors je relâche mon corps, en ce paisible dimanche de pluie.
Ploque, ploque… ploque, ploque,
Je les entends murmurer que notre amour est réciproque,
Que notre destin n’est point muré, qu’il n’y a qu’à franchir la porte,
Je suis béat, et ébloui, j’écoute ces petites gouttes de pluie,
Mes frustrations évanouies laissent place à l’amour et l’envie.
Puis c’est avec un long soupir, révélateur des rêves qu’elle fit,
Qu’elle se réveille et qu’elle s’étire, tout contre moi c’qui signifie,
Qu’elle réclame une douce étreinte, pour assurer la transition,
Entre les rêves d’une nuit éteinte et un réveil dans un frisson,
Mes mains pas sages sous ses reins, prennent son passage souterrain,
On se mélange je sens ses seins, ses fesses, sa bouche plaisir souverain,
Tout commence par une caresse, puis par la suite tout s’accélère,
Les gémissements traduisent l’ivresse de deux âmes tentant de s’extraire,
De corps cloisons pour fusionner par un réveil passionné,
De son amour je fus pionnier, et je n’pourrais plus patienter,
Je la chéris et la cajole, je suis par elle épanoui,
Elle me guide telle une boussole, en ce paisible dimanche de pluie.
Ploque, ploque… ploque, ploque,
Puis après de beaux ébats, on reste collé encore haletant,
S’il existe des hauts et des bas, notre bonheur est palpitant,
Puis on se calme à l’écoute, des gouttes qui bercent notre amour,
En ce dimanche filent mes doutes, pour se répandre aux alentours,
Je tiens mon avenir dans mes bras, et lui murmure que je l’aime,
Nous sommes blottis sous les draps, en cette belle fin de semaine,
Et je me dois de vous dire, que notre amour vibre depuis,
De la même flamme qu’on vit jaillir, en ce paisible dimanche de pluie.
Alex P
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Superbe dimanche de pluie, quand on est au chaud sous la couette!
Merci du partage, ton texte est magnifique, j'imagine qu'elle a été la première lectrice.
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D'accord avec Eros ....très joli dimanche de pluie! vraiment bien écrit et tout et tout....
je crois juste que j'aurais écrit ....ploque :ploc! (c'est plus léger il me semble )
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Très doux très tendre ... Merci pour cette parenthèse enchantée qui laisse songeuse ...
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tres tres bien ecrit, je te confirme on se retrouve dans le rhytme de nos textes.
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Vraiment beau,félicitations alex.
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C'est super sensuel et super tendre... J'aime beaucoup!
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Super texte c'est peut etre pour entendre la pluie que je fais la grasse mat ^^ rien a dire respect
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Si j'ai le droit qu'Ã un seul mot : joli
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