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Cher tous, je post ici un message assez spécial. En fait je viens vous faire une demande toute particulière. Je m'explique, j'ai dans l'idée, on le voit dans le titre de peindre un texte très long (160 mesures) qui parlerait du racisme, de la maladie, de la paix et de la vie. Je ne suis pas avare d'écriture mais plutôt que de l'écrire seul, j'aurais voulut savoir si certains d'entre vous serait partant pour 16 mesures chacun.. J'ai écrit les 16 premières, ensuite il s'agira d'emboiter le pas sur le rythme suivant avec pour caractéristique des récits de vie croisés, je ne sais pas si je suis clair..
Je vois la chose comme ça:
16 mesures avec un étranger discriminé
16 mesures avec un malade (discriminé ou non)
16 mesures avec un utopiste (qui s'efforcerait de tirer le positif des deux récits de vie précédents
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Le tout se faisant 3 fois soit en tout :
3 étrangés
3 malades
3 utopistes
et pour finir 16 mesures généralistes
Pour cela j'ai besoin, si vous acceptez, de 8 personnes.
Ceci est juste une proposition, ais je compte bien de mon coté essayer d'en venir à bout seul, mais cela donnerait une occasion à quelques plumes de s'exprimer sur un thème commun.
Si vous désirez poster, faites-le à la suite de ce post
Merci
Peace Tik'
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Voici les premières 16 mesures (pas forcément les premières dans le texte final
Moi c'est Sliman et j'ai bientôt 9 ans,
je me sens mal c'est ma première rentrée d'école en France,
j'vis en province avec mes parents mes frères et ma soeur,
c'est l'évènement dans le village, une famille de couleur,
pour ma première journée d'école c'est mama qui m'emmène,
elle me tire par la main, elle voit bien que je traine,
les jours suivants c'est moi qui emmènerait mes frères,
main dans la main avec la confiance que dégage un grand frère,
mon premier jour là -bas fût plutôt mitigé,
entre les rires des camarades et l'envie d'étudier,
les jours suivants, furent certainement les pires,
avec ce mal au ventre et cette envie de vomir,
jour après jour toujours ce même ballet,
toujours des coups d'pieds dans l'cartable du pt'it "café au lait",
j'ai bien parlé à la maitresse des coups et des moqueries,
mais elle me répond sans cesse "arrête ta comédie"
Dernière modification par Tikenjahniki (15-06-2009 12:41:31)
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je suis partant en tant que humaniste
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Cool =)
Peace Tik'
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Hier soir j'ai Imaginé, où peut étre revé
Donner la main au petit africain
Celui du quartier, a gauche de la rive opposée
Ecole des libertés egalités fraternités
Content le coeur leger il s'en est allé
Ma raconté sa recré il a kiffé
Ma même parlé de la petite Aïcha
Celle a coté de qui il est assit
Joli sourire,il m'a dit c'est mon amie
Et tous les autres reunis, pour des cours de sympathies
La maitresse en a profité d'expliquer
Ici mes enfants vous ne serez jamais opposés
la culture et vos cultures seront alliées
Reunion des parents et grands parents
vous auriez vu l'amour qui se degageait
Du coup j'en ai profité j'ai inscrit tous le quartier
Dernière modification par nouga (15-06-2009 13:17:10)
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Yes ! Merci Nouga, tu es super rapide, c'est tout à fait ce genre de chose qu'il me faut !
Peace Tik'
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des que j'ai lu ta proposition j'ai tilté les mots sont venus d'un trait
que dire sinon continué
peace together
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je remonte pour les nouveaux, et pour ceux qui seraient passés à côté de la proposition de Tik
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je suis assis dans la cour, seul sur un banc,
je croise rarement le sourire d'un autre enfant.
je pense aux encouragements de mes parents
qui me disent que je ne suis pas si différend...
je ne suis pas tous les jours à l'école, moi j'ai pas d'bol,
je regarde les autres qui jouent au football.
des fois je reste chez moi, vous pensez que j'ai de la chance?
croyez moi, ce ne sont pas vraiment des vacances.
moi j'veux courrir, jouer avec les potes, profiter des soirs d'été,
je ne veux pas perdre une journée de plus a rester alité.
je veux vivre sans qu'on me rappelle ma fragilité,
et qu'on me traite comme si j'étais en bonne santé.
les années ont passées, le mal ne s'est pas effacé,
je suis comme un jouet cassé qu'on ne veut pas laissé.
les potes remontent parfois le moral quand il a baissé,
quand j'ai cessé de croire qu'un jour je pourrais remarcher....
en espérant que ça puisse t'aider, ces mots sont à toi si tu les acceptes...
Dernière modification par NAS'R (14-11-2009 20:20:31)
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Avec grand plaisir, merci à toi,
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VOICI UN AUTRE TEXTE POUR TOI L'AMI
Mon espérance de vie est limitée
Si je peux manger, demain je serais lÃ
Sinon toi et moi on ne se reverra pas
Survivre devient compliqué
Les denrées ne sont pas acheminées
L’attente sous le soleil un calvaire
L’eau manque dans ce pays mal irrigué
Et mon air apeuré, vous renvoie à ma misère
Si la santé est une priorité
Comment l’apprivoiser, je n’ai pas les clés
Nous sommes des milliers
Enfants et grands devant ce génocide annoncé
La faim tue lentement mais surement
Décimant nos contrées méthodiquement
Que vaut la vie si elle n’est pas vécue
Si à peine né t’es déjà foutu
Pourtant nous aussi on aimerait rêver
Aimer des lendemains sans vite en voir la fin
Mon espérance de vie est limitée
Si grâce à toi je peux manger
Sache que dans mon cœur je ne t’oublierai jamais
La solidarité doit être au fait des réalités
peace
Dernière modification par nouga (13-11-2009 13:30:25)
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Quel plaisir de voir ce fil relancé, il est très beau, et j'étais sûre que certains avaient des choses à dire
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J'veux bien essayé l'idéalisme!!! 16 lignes c'est ça hein...!
Sans pouvoir courir, ça peut quand même marcher
Dans la ligne de mire, rien ne peut te toucher
Et même dans le pire de cette réalité
Existe l'élixir, appe'lé Humanité
Le monde à des couleurs , des histoires et ça vie
Il porte aussi des pleurs, des déboires et des cris
Oublie l'antidépresseurs souvent on a pas choisit
Il est là ce putain de'bonheur caché dans l'anthropologie
J'aime'rais croire en un monde meilleur
Où le seul roi serait le coeur
La grandeur de sa candeur
Que les rêves n'est (?) plus de voleurs
Juste l'esprit comme seul recteur
Car nous sommes fait de saveurs
Et en mélangeant nos valeurs
On pourrait être encore meilleur...
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Voilà Tik', j'espère que t'apprécies.
Figure d'une société qu'on qualifie d'humaniste
Ma piété a empiété sur mes dons de pianiste,
Mais c'est peine perdue pour que je les partage
J'fais encore beaucoup de fausses notes à mon âge,
Mes doigts grossis par la maladie, ainsi que mon corps
M'empêche d'avoir la pêche et bien plus encore
Au delà des peines que je vis, je reste transie
Par le regard des autres qui se moque et me fusille.
J'ai beau essayé d'oublier ce qui qualifie ma différence
Mais mon destin reste dans une attentive errance,
On montre du doigt mon apparence anti-classique
Comme un vulgaire animal issu du cirque.
À longueur de journée, ça bouillonne dans ma tête
Et je regrette qu'on écrète mon âme sans voeu ni fête,
Alors je baigne, chaque jour, dans mes peines lacrymales
Pour que je puisse me noyer là où je vis mal.
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