Forum Grand Corps Malade et slam

Vendredi 28 Mai, il est 16h21, je viens de rentrer des cours
Pour ne pas entendre cette nouvelle, j'aurais aimé être sourd
Pourtant, l'été était au seuil du jardin, je commençais à être heureux
Mais, toutes les bonnes initiatives sont mortes, faute de mieux

J'ai pris le bus, comme tous les soirs, j'étais si heureux, mais naïf
Je souriais tout seul, mais il fallait que le destin sortent ses griffes
Comment aurais-je pu prévoir ce qui allait arriver 15 minutes plus tard ?
Qu'allait s'envoler tous mes espoirs de croiser son regard ?

Il est 16h36, quand je reçois un coup de téléphone inattendu de Mylène
C'est sa mère au bout du fil, elle pleure ça se voit elle a la haine
Je n'entend pas ce qu'elle dit, mais j'ai malheureusement très vite compris
"Mylène est parti" m'a-t-elle dit entre 2 larmes, par douleur, j'me suis évanoui

J'me suis très vite relevé, elle ne pouvait pas si vite partir
J'ai souhaité d'autres explications, et j'ai entendu que quelqu'un a osé l'anéantir
3 Coups de couteau à la sortie du lycée, et j'ai marqué comme note :
"Putain de jalouse, peureuse, elle était accompagné par 8 potes !"

Cette putain ne crèvera pas naturellement, j'irai lui montrer ma haine
Mes mains seront les criminelles, d'elle et sa sale dégaine
Ma colère est peu à peu parti, les larmes ont doublé avec la relflexion
J'ai pris contact avec ses parents, on devait agir, c'est une obligation

Je prenais de temps en temps des nouvelles de cette sans coeur
Je voulais me vanger, tenter de vider cette lourde rancoeur
Et puis cette histoire s'est peu à peu attenué, je versais moins de larme
Et un jour, Dieu m'a vengé, la fille s'est fait tué, par la même arme

On m'a dit que j'étais un poète, alors j'vous raconte des salades
Cette histoire est un peu folle, c'est même une histoire de malade
Ne vous inquiétez pas, ma Déesse est toujours en pleine forme
Mais une discution m'a donné cette idée, comme quoi la poésie n'a pas de norme