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Femme de ma vie, inassouvie,
Sortie d’ma vie sans préavis,
Allongé seul sur le parvis,
J’étais las, sans vie, sans envies.
Oui, au début, j’t’ai poursuivi,
Ça m’a fait mal de t’voir ravie,
Un jour, heureux de t’voir en vie,
C’est ça, les marches que j’ai gravi.
Me voir doucement m’emmurer,
Tu pouvais plus le supporter.
Plus possible de vivre cette vie. Dur !
De ta vie, je fus la vidure.
De l’extérieur, toujours jovial,
Le soir, le week-end, j’étais mal.
Plus possible de vivre cette vie rage,
Dans ta vie, t’as pris un virage.
Blotti au fond de mon cocon,
Sortir en ville, j’trouvais ça con.
Marre de pourrir dans cette vie sage,
Ta vie aurait un autre visage.
Quand t’es parti, j’ai pas sombré,
J’ai décidé d’me relever.
Je devais vivre une vie KING,
Et être fort comme un vicking.
Les gosses juste un week-end sur deux,
Et beaucoup d’attente entre deux.
Je voulais vivre ma vie père,
Sur leur mère, pas d’langue de vipère.
Au sport, à l’école, on s’croisaient,
Nos r’gards aussi, nos cœurs battaient.
Sans l’autre, un peu de nos vies las,
Si on r’tentaient la même villa.
Sortis d’nous-mêmes, tous deux r’construits
On redemarre une nouvelle vie.
On s’laisse porter par cette vie vent,
Bonheur soleil, on est vivant.
Femme de ma vie, t’as vu on r’vit,
Nos douleurs nous auront servi.
Ces quelques mots, j’les écrivit,
Juste pour dire : Merci la vie
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Je suis heureux pour toi.
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Cool, Laurent, de voir comment le texte se termine!
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c'est très joli. bravo.
bouuuh frisson!
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