Forum Grand Corps Malade et slam

A la recherche - Version 1
La première version me laissait un peu sur ma faim, j'avais bien aimé l'idée du grand voyage. Donc, voilà la 2ème version.

A la recherche d'une meilleure vie, d'un bout d'existence
Où il serait possible de vivre, sans la moindre souffrance
A la recherche d'une chaleur humaine, celle qui m'était habituelle
Celle qui m'était si chère, celle qui était si belle
A la recherche d'un petit moment de bonheur et de plaisir
Sans souffrir et cette perpétuelle envie de mourir
A la recherche rien que d'un sourire, rien que d'une trace de bonheur
Sur ton corps angélique, une fée au grand cœur
A la recherche de beaucoup, beaucoup trop de chose
Pour égayer un peu, cette vie bien triste, bien morose

A la recherche d'un petit peu de piment dans cette vie trop monotone
Alors, j'ai lancé mon parcours, ce matin, seul, sans personne
Alors, ce matin, je n'ai pas vraiment pris le bus habituel
J'ai pris mon envie et mon amour, pour une destination éventuelle

J'ai commencé à escalader du Jura jusqu'au Massif Central
Je n'ai pas pris le temps de m'arrêter, j'ai même senti le souffle du mistral
Je n'ai pas vraiment chuté, mais je n'ai pas non plus atteint mon but
Alors j'ai traversé les frontières, sans perdre une minute
J'ai traversé les Pyrénées pour rentrer dans la péninsule Ibérique
J'ai du traversé le Tage, pour enfin me rendre à une évidence tragique
Si dans ma conquête, je trouve rien qu'un indice hispanique
Il sera alors, de l'autre coté de l'immense océan Atlantique
Mais, je crois qu'avant de penser au nouveau monde
Il me faudra retourner l'Europe, sans perdre une seule seconde
Alors, je suis parti vers le nord, en restant quand même loin de la banquise
A la conquête de l'Angleterre, et pas que pour voir la Tamise
Mais, à part quelques minutes poussiéreuse, je n'ai rien trouvé
Pas de quoi m'égayer, je suis rentré, les poches ruinée
J'ai été tout autant déçu par les mythes italiens, et même par la Suisse
Et pour l'instant, ma conquête restait au stade d'esquisse
Je n'ai rien trouvé, pour l'instant, dans la zone Europe
Même si c'est vrai, que je n'ai pas encore sorti le microscope
J'ai donc décidé de partir vers l'Asie, j'ai du gravir le Mont Oural
Je suis arrivé là où je voulais, mais j'ai chuté, et j'me suis fait mal
J'ai continué, avec le peu qui me restait, ça se jouait surtout au moral
Et il me fallait vite trouver un moment, si je ne voulais pas fouiller l'Afrique australe
J'ai vu la Volga, et la plus haute montagne eurasienne, le Caucase
Mais encore une fois, je n'ai rien trouvé, je suis vraiment nase
Je suis parti vers le Sud, la chaleur et les grandes plages
Ce n'est pas suffisant pour moi, bien loin de ton visage
Je n'ai pu trouver encore une fois de secondes, que ce soit à Tel-Aviv ou à Jérusalem
Je ne sais pas laquelle est la capitale, mais ma route va surement connaitre les extrêmes
Pour enfin trouver un bout d'heure, et ce ne sera pas sans peine
C'est clair que je ne partirais pas pour en trouver une centaine
Je suis alors parti à la recherche, en Amérique
Mais, exactement, comme en Afrique, il n'y avait pas de moment magiques
J'ai fait l'Océanie, et même l'Antarctique
Mais toujours rien, pas plus qu'en Arctique
Je suis donc rentré bredouille, le cœur hors d'haleine
Beaucoup de déception, et pas mal de peine
Je n'ai pas vraiment trouvé ce que je recherchais avant mon départ
Mais j'ai eu une belle leçon, j'ai même croisé quelques regards

Mais je suis toujours à la recherche d'un petit peu de piment dans cette vie trop monotone
Mon parcours n'a rien donné, je suis seul, sans personne
Ma vie a repris sont malheureux courant habituel
Mon envie et mon amour, ne sont plus qu'éventuels

A la recherche d'une meilleure vie, d'un bout d'existence
Où il serait possible de vivre, sans la moindre souffrance
A la recherche d'une chaleur humaine, celle qui m'était habituelle
Celle qui m'était si chère, celle qui était si belle
A la recherche d'un petit moment de bonheur et de plaisir
Sans souffrir et cette perpétuelle envie de mourir
A la recherche rien que d'un sourire, rien que d'une trace de bonheur
Sur ton corps angélique, une fée au grand cœur
A la recherche de beaucoup, beaucoup trop de chose
Pour égayer un peu, cette vie bien triste, bien morose