Forum Grand Corps Malade et slam

Et quand grandi la terreur
Que recommencent ces erreurs,
Que le seul visage que l’on voit
Est celui de l’Ancien, qui boit.
Je me souviens de ces regards-mystères
Dans le salon : dix pas en arrière,
Se retrouver seuls et dans le noir
Et ces gestes qui brisent l’espoir.

Et la nuit, c’est la nuit
L’heure des pêchés interdits
Où s’exorcisent toutes les envies
Parce qu’à minuit, en pleine nuit
Plus personne ne s’enfuit.

Et quand en boucle tournent les images
Que tous les détails de ce visage,
Nous reviennent en bande organisée
Du moins au pire, pour bien achever.
Jouer à s’attraper dans le salon,
Mais ce n’était pas un jeu pauvre con !
C’est ma vie qui perd sa valeur,
Mon regard qui est rempli de frayeur.

Et la nuit, c’est la nuit
L’heure des pêchés interdits
Où s’exorcisent toutes les envies
Parce qu’à minuit, en pleine nuit
Plus personne ne s’enfuit.

Les yeux brouillés par tant de larmes
Ne trouvent de repos que près de Lame
Et goutte à goutte le mal part
Et de moi peu à peu la mort s’empare.
Salle de bain, chambre à coucher
Jusqu’à la cuisine, même devant la télé
La Maison de L’horreur à entendu mes cris
Mes larmes de terreurs étaient sans bruit.

Et aujourd’hui, même en pleine nuit
Toutes tes envies me percutent l’esprit
On a beau m’avoir dit, que tout ça c’est fini
Il reste toujours L’angoisse de Minuit.

Shira **