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peut être suis-je mort ici...
ECLIPSE
Il parait qu’on fait parti de ces poètes de l’ombre
Que nos cris et nos écrits font jaillir la lumière
On parsèmera de vers nos tombes
Pendant qu’les vers chatouillent en terre nos pères
On écrit et on dit sans trop savoir pourquoi
On s’imagine la vie sous forme de pugilat
Moi j’ai commencé l’combat un soir de calme plat
Et j’ai abusé d’vos vers qui me laissaient béat
J’écrivais pour moi en cherchant l’au-delÃ
En raturant sans fin des feuilles d’un verbal attentat
Puis j’ai tourné mes talons en direction du monde
Et j’y ai noyé mes yeux de la misère qui gronde
J’ai vu des cataclysmes sortis du cœur des hommes
J’ai cru entendre le Christ souvent pleurer dans l’ombre
J’ai vu des charlatans cracher sur nos espoirs
Et sacrifier le temps sur du papier buvard
Sans jamais m’arrimer j’avais soif d’aventure
Parcourant les Antilles jusqu’au fond des Bermudes
Je voyais les sourires parfois m’accompagner
Je prenais des virages me jetant dans l’fossé
J’étais emprunt dans ma vie de douleurs fraternelles
Et je vole à la vie la couleur de certaines ritournelles
Je suis comme cet artiste qui saigne de cet art triste
Les mains remplies d’arthrose mes pensées s’ankylosent
Je suis de tous les combats mais mon âme s’éparpille
Comme à chaque défaites mon cerveau part en vrille
Je reste livre ouvert sur mes pages obscurcies
Et je crie « oh espoir » qui chaque jour s’amincie
J’entends les « si » et les sons de ceux qui meurent sur le front
Et si le fond s’éclaircie j’irais me pendre sur le tronc
Je fais la grève de la faim quand d’autres y meurent dans la rue
J’arrime mes rimes acronymes devant vos pieds déjà nus
Comme si le temps s’arrêtait sur toutes ces lignes déjà lues
Sur tous ces mots déjà dits, sur ces spirales entendues
Sur les orages de ma vie où toutes mes plaies furent béantes
Et mes ambitions gênantes
Je souffre des laideurs rabattues du cancer qui bat la rue
Ce qui n’tue pas rend plus fort mais aussi plus tordu
Alors j’avance dans la vie comme un fil infini
Je suis peut être poète, mais je le suis « maudit »
Et c’est clairement sur ces mots dit qu’il y’a des maux qu’on cache aussi
Et c’est clairement sur ces mots dit qu’il y’a des maux qu’on cache…
Dernière modification par smooz (28-11-2008 14:15:54)
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Très fort smooz...contente que ton fil t'envoie jusqu'à ce forum! tu n'as pas perdu tes mots .....
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merci de ton passage, j'espère qu'il va durer plus longtemps qu'une éclipse
toujours la plume acérée, et si belle
où en es-tu de ton CD? je crois qu'il y a des acheteurs potentiels, ici
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Ah! le mythe du poète maudit... voilà des décennies que j'essaie d'y échapper.
Ce slam poème en parle si bien !
Dernière modification par Pierre K (28-11-2008 22:05:53)
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c'est très joli. bravo
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Smooz que te dire... que je ne t'es dédà pas dit?
Je vais rester très classique: chaque mot me parle!
=)
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smoooooooooooooooooz !!!
my star is back
ca fait plaisir de te lire à nouveaux. Toujours aussi bon !
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ayant mis mes divers projets de coté pour cause de "céssité intellectuelle", je repars pour une nouvelle saison qui s'annonce..."curieuse". Enfin bref comme l'ont dit avant moi mes potos du 9.3 "on lachera pas l'affaire". je vous embrasse et je continue...la parole est mienne...
ah j'oublais...humblement merci...
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J'espere que ta nouvellel saison sera fructueuse mon cher smooz
on s' laissera pas faire on lachera pas l'affaiiiiiiiiiiiiire
hihi merci pour la séquence souvenir
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