Forum Grand Corps Malade et slam

Je ne pensais pas que c'était si facile
c'est une tentation......


les lames d'EkimoZ sont toujours en action, et je m'y reconnais

mais comme dit Stoupig, comment commenter un texte comme ça??
on est là, mais je crois que tu le sais

je te deteste aussi;) comme reste c poulet frites  ce midi miam!!!
tiens  en passant j'ai peut etre une idée de duo a te proposer..ca commence bien ca fini mal
contacte moi si tu veux qu'on remette ca

Dernière modification par mailgibson (29-10-2008 13:27:59)

Les injustices te blessent beaucoup, on ressent beaucoup de sincérité dans tes textes, c'est poignant.
J'aime ta révolte même si je préférerai te savoir plus apaisé. Comme dit Stoupig, si un jour ça va pas ? On est là, en vrai.
Pour le style j'aime bien, je le trouve direct avec du rythme, cohérent, et des rimes parfois aux milieux des vers.
Bises. A plus tard.

Juste une chose à dire.
Pourquoi?
Pourquoi les larmes coulent sur mes joues?
Pourquoi le début du poème m'a ramené qq semaines en arrière?
Pourquoi ces mots me font tant mal?
Pourquoi ta plume est si perçante?
Pourquoi les larmes coulent sur mes joues?!

Magnifique serait déplacé ... et pourtant.
C'est un poème à la beauté ... injuste. Comme tout ce qui se déroule sur cette p*tain de Terre !!

Mes sentiments deviennent - ils si prévisibles que ça ... ^^

Derien.
Avoir mal pour se sentir en vie ... ça ne se rapporterait pas à un paradoxe? Et pourtant, aussi paradoxal que cela puisse être c'est la triste réalité. C'est à partir du moment où l'on ne ressens plus cette douleur que l'on peut prévoir l'enterrement.
Mais quand on a deux parties distinctes de nous qui hurlent deux choses différentes, l'une qui crie qu'elle a mal à en crever et l'autre qui est morte tant elle avait mal, comment on peut faire?

Non, ton image est bien choisie.
Rien n'efface le passé c'est sûr, et on fait comme on peut, c'est sûr aussi. Mais parfois rester spectateur de sa vie est un bon moyen de ne pas ... envenimer les choses. C'est comme ça que je le vois en tout cas. Y a des fois où mieux vaut ne pas trop chercher à changer les choses, on fini souvent par avoir un résultat pire que la situation initiale.

Pierre Morency, un grand poète du Québec qui a gagné sa vie comme animateur culturel à Radio-Canada (la télé d'État) et qui est devenu ornitologue à sa retraite, lorsqu'on l'interview se plait à dire que nous sommes en enfer et au ciel en même temps. 
Personnellement, je trouve ce poème criant de vérités.  Bien sûr, que l'on y regarde à l'oeil nu les plaies d'une société. Il le faut, si on veut un peu guérir.
J'ai vécu bien des années à écouter Léo Ferré et compagnie, moi-même disciple d'Aldous Huxley et du poète francais Henri Michaux (connaissance par les gouffres).  Ekimoz, je te propose la lecture du roman "Les enfants du sabbat" d'Anne Hébert, une romancière québécoise qui a passé sa vie en France tellement le Québec lui faisait mal. Elle a écrit une oeuvre monumentale.  Tu verras comment elle va encore plus loin que toi dans l'exploration de la souffrance humaine.
Je crois que pour être vrai, il faut avoir une vision panoramique des choses, c'est-à-dire des ténèbres à la lumière... qu'il faut s'adresser à tous du ciel à l'enfer.  Tu es probablement pour l'instant au purgatoire, une passeuse pour quelques âmes qui pourront échapper à l'enfer.
Évidemment dans mon cas, être heureux est devenu une discipline. Je dois me forcer pour voir le bon côté des choses afin d'aller vers l'autre pôle car la misère morale est tellement réelle. Depuis quelques années, je n'ose même plus lire Le Monde Diplomatique qui attise toutes mes révoltes.
Mais, je trouve ton écriture courageuse et essentielle !

Dernière modification par Pierre K (01-11-2008 20:55:00)

si si vas y tu me reveille apres hein:goo: