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Coucou les copains, période un peu dure avec cette arrivée de l'hivers, ce texte a été un peu compliqué à composer au travers de mes émotions toujours si indomptables, mais il m'a fait du bien, surtout la fin (mais chut il ne faut pas spoiler !)
Le plus beau des dons
Perdu pour perdu
Pourquoi belle ou beau sans retour d'écho là haut en bas ici qu'importe l'étage si tout est faux
Il elle ou iel j'ai raté mon départ ce train standing sur rails dorées bardé de futurs héros
Suis-je bon ou bonne le corps la voix l’étendard convenable pour porter cette âme en fagot
Remplit de veilles brindilles souvenirs éteints par des mots épuisés de flirtes en lambeaux
Ils m’inondent ces requins malsains qui dictent ce que je dois être torse bondé poils aux carreaux
Suis-je la bonne personne le bon corps la bonne voix pour porter cette âme en flambeau
Je me perds
À déplaire il y a tant à cacher je m'y suis fais mais je suis à refaire des pieds à la terre
Mon père m'a pensé raté ou trop fragile mon frère m'a cogné et souillé il a tant à défaire
J'ai tenté d'obtenir ma place cherchant ces regards approbateurs ces : « t'inquiète tu gère »
Je n'ai jamais su quoi faire me taire ou bien parler avec cette voix nue frêle ou amère
Le temps passe en un éclair me voilà déjà bientôt quarantenaire comme un coup de tonnerre
Je ne suis ni fort ni riche je ne sais que donner des coups de couleurs chaudes pour un zeste d'air
Je les perds
Mes pensées fugaces teintées de taches noires sur les marges froides des cahiers du collège
Ces pages qui m'ont données l'envie de créer pour fuir la réalité teintée de sang stratège
Mais voilà fini l'école fini les galères j'ai grandis je me suis construis une vie plus légère
À petits pas c'est effacés les bleus à grands courages se sont effacées les pensées suicidaires
J'ai grandis de quelques vertèbres mais aussi de cette envie de liberté que j'ai tenté de taire
Je veux briser les mailles de mes habits ternes donner mon corps mon cœur à la terre entière
Je m'y perds
Sans genre sans nom artiste ému je me fige refuse refuge dans la nuit en sueur si vivant
Dessine à main d'enfant des parents bâton comme un retour en arrière coloriages d'autres temps
Je tire mes cheveux comme pour les allonger marre de les attacher dans des songes flippants
Libre ils volent au vent sous un soleil orange je pleure je vis et sens mes yeux scintillants
Je croise les doigts pour mieux saisir l'objet de ce désir d'exode de ce moi un peu plus confiant
Enfin à l'auteur de ce texte que j'ai tant cherché je te confis ce don d'amour à présent :
Je m'autorise à aller de l'avant.
Flo.G – 17/12/2021
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J'aime beaucoup: "Je ne suis ni fort ni riche je ne sais que donner des coups de couleurs chaudes pour un zeste d'air"
"Je m'autorise à aller de l'avant."
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Même citation que Maya.
(et je n'en reviens pas que tu sois bientôt quarantenaire !!!
Bon courage pour ton chemin, n'oublies pas que pas longtemps après l'arrivée de l'hiver, les jours recommencent à allonger.
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je me perds me dis un homme égaré dans un labyrinthe
pendant que moi je les perds de vue
forcement je m'y perds un peu
mais qui s'égare voit l'arret et finit dans le hall encombré pour de futurs départs afin d'aller de l'avant
salut amigo
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Nicole : Et oui ça avance vite ! Enfin j'ai un petit délais encore, j'ai que 36 ans
Et oui c'est vrai c'est bon de ce le rappeler !
Nougat : Merci l'ami !
Dernière modification par EvilBisounoursX (17-12-2021 11:49:24)
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Très émouvant
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