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Je vivais en paix avec les éléphants
Les crânes je les fend
J'arrache des horizons côtiers
Je les écoute crier,
dans les cales du bateau négrier
où se mêlent la terre et l'enfer
On m'a mis les fers
J'ai fait des noeuds sans lendemain
J'ai monté des pendules humains
Je brûle les livres avec ivresse
Mes aventures sont livresques
J'ai réduit au néant
Presque touché ce qui est grand
J'ai souffert et fait souffrir
Je me suis offert mes soupirs
Je suis au-delà des générations
Des races à la con
Du champ de coton
Au camp de concentration
Je tient l'arme
Je suis en larme
Je suis la main qui serre le fouet
Le dos blessé
Je suis toi et moi en entier
A moitié bon et mauvais
Je suis une plaie
J'essuie tes plaies
Pas la peine de m'épeler
Tu as compris, je ne suis que l'homme.
Dernière modification par Fabien (27-09-2008 01:40:47)
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il me semblait bien reconnaître les mots de l'atelier d'écriture (et je me demandais pourquoi "pendules humains") et je viens d'avoir confirmation dans le jeu...
eh bien, si j'avais pensé que tu en ferais cela.... chapeau!
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