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Puisqu'elle est de retour en ce moment, j'en profite pour proposer quelques mots des titres de Petite plume
musique
plume
pêche
caddie
rue
soldat
poupée
saison
banc
gratter
haut
voyage
tour
travail
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Une musique le réveille et le sort du rêve où il était au chaud sous un édredon de plumes, chez sa grand mère dans la campagne, là où flottait toujours le petit parfum de confiture de pêches qu'il aimait tant.
Il ne s'était jamais rendu compte combien tout cela lui manquait... Il n'avait jamais retrouvé ce parfum, dans aucun pot de confiture, même au temps où il avait un travail qui lui permettait de s'acheter les plus chères des confitures. Jamais non plus la chaleur de cet édredon, surtout depuis que sa vie est partie à vau l'eau et qu'il est condamné a dormir en toute saison sur le banc dur au pied des hautes tours où il travaillait, avant tout ça.
Il a horreur de ces douloureux voyages dans "l'avant", avant la chute, avant la rue où des soldats zonent depuis des évènements dont il ne veut rien savoir ...
Il se redresse, se gratte quelques puces, vérifie si son caddie est toujours amarré à sa cheville, son cher et vieux caddie qui contient tout ce qu'il a, et surtout la vieille poupée de sa fille. Il serait perdu sans elle, il est sûr qu'il descendrait encore plus s'il n'avait pas l'espoir de la revoir un jour ou l'autre pour la lui rendre et lui demander pardon.
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c'est plein de poésie
biz
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et de puces
Merci Biz
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De la poésie, des puces et beaucoup d'émotion.
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Quelle est cette douce musique qui m’invite à prendre la plume ? A conter peut-être les journées de pêche en solitaire où je pouvais enfin me recentrer sur l’essentiel. A évoquer aussi bien les voyages vécus que ceux jamais même entamés. A rimer les saisons, assise sur le banc des amoureux de Peynet ? A slamer sur les caddies qui débordent de ce qui compte, à tort ou à raison. Sur les soldats déboussolés, traumatisés, par des guerres sans fin décidées par quelques uns. Sur les rues envahies par la misère où se croisent les souffrances sous les cartons ou derrière les pancartes. J’voudrais juste offrir des poupées, des peluches, des doudous, des câlins sans avoir besoin de grimper là -haut sur une tour pour me faire entendre. Sans devoir gratter un billet de loterie, ultime et piètre espoir de jours heureux. Des souvenirs, des questionnements, un travail sur soi, sans doute pour savourer la Vie malgré tout.
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Que c'est beau !
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ton humanisme est a la hauteur de ton texte
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2 textes bien différents mais tout aussi émouvant, bravo à vous 2
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