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Cline et Nicole, vos textes m'ont plus que touchée par les émotions qui les traversent, qu'il y ait référence ou non à un triste vécu.
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Je lui apporte toujours quelque chose
parfois pas grand chose, une lueur dans le regard
pour se rappeler de machin-chose
celui qui rentrait trop tard
mais la vie n'est pas là ou on l'attend
elle serpente pour mieux surprendre
et offre à l'occasion un détour sur l'avant
quand la mémoire se veut tendre
je lui apporte toujours l'illusion
comme des rêves de gosses
d'une jeunesse insouciante dictée par la passion
où les rires pansent les bosses
bien sûr on omet ça et là les regrets
la liste des aléas
ressasser le passé
et se dire déjà
je lui apporte ce superflus
que l'on dit futile
mais dans une vie les afflux
sont source de joie quand ils scintillent
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Comme tu as raison Nouga!
Toutes ces petites choses, ces petites attentions que tu exprimes si bien sont tellement importantes!
Bon dimanche! Bises.
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Nouga :
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bises a vous
dernier, tuer, invitation, cour, chant, peuple, amour, fantômes
l
les fantômes sont aussi, sur invitation, prêts a se recycler en vampires
voila ce qui ressort d'un sondage de la cour des miracles
ou le peuple de la nuit ululent plus qu'ils ne font l'amour
un peu comme si dans la nef , le chant du dernier prédateur
invoquait la meilleure façon de tuer la poule aux œufs d'or sous prétexte
que dans le contexte actuel, un dernier round ne fais pas le boxeur
abracadabrantesque
soit mais par temps de disette tout est bon dans l'aberration
Dernière modification par nouga (12-10-2020 13:24:22)
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Il s'y connaît même en fantômes le gars! L'idée du sondage de la cour des miracles, elle, n'est pas recyclée, c'est une nouveauté.
Je lui apporte toujours quelque chose
Un crayon-mine, mine de rien, à la dérobée
Un taille-crayon taillé sur mesure et breveté
Une gomme de compét’ pour les p’tits ratés
Une loupe grossissante de retraitée confirmée
Un dico de poche, aide-mémoire bien-nommé
Une ramette de papier extra haute qualité
Une souris dernier cri pour l’ordi oublié
Mais elle n’a toujours pas compris...
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merci
maya super
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Pas né de la dernière pluie, notre compère savait y faire et tourner l’invitation,
Histoire de tuer le temps et, tant qu’à faire, un tantinet dans la provocation.
La postérité se souviendra de l’homme du peuple, selon sa propre présentation,
Qui qualifia tout ce beau monde tantôt de cour à ses pieds, tantôt de poltrons,
Usa de mots d’amour faussement distillés, dans la plus belle des contrefaçons,
Alla même jusqu’à convier ses ancêtres poussiéreux, fantômes des bas fonds.
Son chant final résonne dans les têtes des victimes privées à jamais de raison.
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Oh, bravo et merci à vous 2 !
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J'ai envoyé vos acrostiches à la maman de Julia, elle vous remercie beaucoup et va les noter sur le cahier de naissance de la petite.
Cet après midi, on a fait un texte avec les mots tristesse, héroïne, cercle, simple, chercher, phrase, secret, grand
puis un autre texte à partir de la phrase
"Le maire était parti dans une longue tirade sur le charme de son bourg, de ses habitants, et sur le bon vivre des terres de France."
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Le maire était parti dans une longue tirade sur le charme de son bourg, de ses habitants, et sur le bon vivre des terres de France."
l'édile avait des accents Gaullien, plus quelques trémolos, il jouait son va-tout, sa prochaine réélection, bref tout un programme
mais quand d'une voix enrouée un concitoyen l'interpella sur les mesures à prendre en terme de santé, il fût pris d'un excès de zèle , se lança dans des schémas, imagina des zones prioritaires , puis s'adressant à l'individu, lui pria de démanger de la commune afin de ne point contaminer l'ensemble
la connerie s'enracina dans le bourg, j'en profitai pour attraper la "raisonculose" l'autre pandémie plus sympathique et tellement plus logique
tristesse, héroïne, cercle, simple, chercher, phrase, secret, grand
l'héroïne en grand secret parla de sa tristesse au cercle d'initiés, avec de grands gestes, ce qui me fit dire, qu'elle reste simple et se contente d'être et non paraitre
Dernière modification par nouga (17-10-2020 10:58:11)
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J'adore ton texte sur le maire, et ton héroïne est bien touchante !
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Ecrire un texte simple n'est pas toujours à ma portée. Je me perds dans trop de digressions, tente des descriptions trop boursoufflées, choisis une héroïne trop intelligente pour mes modestes facultés ou cherche en vain de grands mots qui envoleraient mes phrases.
Et c'est difficile car je perds sans cesse mes idées et mes mots qui se mettent au secret quelque part derrière des neurones perdus.
Je pense avec tristesse que je n'arriverai jamais à écrire le livre que j'aurais aimé.
Mais tant pis, c'est comme ça, je reste dans le cercle de mes possibilités, et je m'amuse tout de même.
C'est bien le principal !
......
Le maire était parti dans une longue tirade sur le charme de son bourg, de ses habitants, et sur le bon vivre des terres de France
Son micro étant mal réglé, des larsens faisaient grimacer son auditoire sans qu'il semble s'en apercevoir. De plus la chaleur de midi augmentait le mal être et tout le monde se demandait quand enfin il allait terminer, la perspective du buffet semblant s'éloigner à chaque fois qu'il repartait dans son discours
La présidente du club tentait bien de s'avancer dès qu'il marquait une pause pour reprendre son souffle, mais elle n'était jamais assez rapide pour atteindre le micro. Elle voulait tout de même rester polie, car elle avait besoin des subventions du maire.
Mais, à chaque fois que son espoir de clore le discours de l'édile et de reprendre la main était déçu, elle reculait un peu, cachant comme elle pouvait l'agacement qui commençait à gagner sa physionomie.
Dans la chaleur du tivoli quelques rangs commencèrent à se dissiper et de discrets mouvements se firent en direction du buffet, mais les serveurs derrière les tables ne bougeaient pas d'un poil.
A croire qu'ils étaient payés par le maire !!
Il en était maintenant à parler de "ses" électeurs, comme si le village entier était tout à sa dévotion...
Des murmures commençaient à s'élever quand soudain le Père Maurice bougonna, d'une voix assez forte pour arriver jusqu'aux premiers rangs
-" C'est-y pas croyab' d'être aussi fier de soi !!! On dirait que c'est lui le géniteur de tout le village !!"
Quelques dames, qui n'avaient peut être pas la conscience claire, se retournèrent, outrées, sous les rires goguenards.
Le maire marqua un temps, ravala la fin de son discours, tendit d'un air pincé le micro à la présidente du club, et on put, enfin!, se diriger vers le buffet.
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faire simple c'est pas fastoche en effet mais toi c'est innée
dans le buffet l'important c'est d'être bien placé
deux textes plaisants a lire a commenter
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Hier, nous avons fait des textes avec les mots imposés
ralentir, parents, maison, recette, humour, potager, arbre, jeûner, histoire
puis à partir de la phrase: "Au début, j'ai pensé qu'un orage se préparait, que le toit avait grincé, qu'un arbre dehors faisait des siennes. Et le coeur battant, j'ai allumé ma lampe de chevet"
Puis un acrostiche avec nouvelle (ou nouvel si vous préférez)
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Et le cœur battant, j'ai allumé ma lampe de chevet"
c'était Loup ragan
CE PERSONNAGE DE CONTE
maintenant je suis rassuré
car le loup y est tu
c'est vrai
mais je m'en-fous
je ne crois plus aux histoires de loup
Au début, j'ai pensé qu'un orage se préparait, que le toit avait grincé, qu'un arbre dehors faisait des siennes. C'était comme dans un film de SF , mais en plus violent
normalement on fait confiance
or qu'en est-il en vérité
un peu des deux, soit parfois ou encore quand çà nous arrange
voila pourquoi c'est injuste , inégalitaire insensé
et alors tout ce complique
les bons sentiments se noient
les résolutions meurent
ensuite vous comprendrez que tout va de guingois
ralentir, parents, maison, recette, humour, potager, arbre, jeûner, histoire
la recette pour jeûner est une histoire qui commence quand le poids devient obsession
alors vous installez un potager sur le terrain de votre maison
vous semez, attendez , récoltez
ensuite vous dites a vos parents de venir pour vous aidez a cuisiner, le tout sans ralentir
puis avec humour vous racontez la croissance de l'arbre fruitier
voila maintenant vous consommez 5 fruits et légumes par jour, taille fine revenue vous allez au bal masqué ohé ohé
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Nouga, si c'était aussi simple de retrouver la taille fine pour aller au bal ohé ohé...
En tout cas, jolies inspirations. Même pas peur de Loup Ragan, enfin... si
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Nouga et Nicole nous emportent comme d'habitude, chacun, chacune, avec son style bien à lui, à elle. Vous en connaissez un rayon sur les maires et leurs tirades, leurs discours, leurs monologues sans fin. Nicole, toi et ton héroïne devriez l'écrire ce livre.
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Merci Maya
Jeûner pour se vider de toutes les substances toxiques de la vie.
Apprendre à ralentir pour une bonne hygiène de vie
Ranger sa maison et son esprit, écrire son histoire et éventuellement celles de ses parents pour comprendre ses racines
Cultiver des légumes anciens dans son potager, et en chercher les recettes dans le grimoire de son arrière grand mère
Parler aux arbres si on veut, garder son humour en toutes circonstances, s'éloigner le plus possible des réseaux sociaux et d'internet, couper la télé
Se reconnecter avec soi-même.
Au début, j'ai pensé qu'un orage se préparait, que le toit avait grincé, qu'un arbre dehors faisait des siennes. Et le coeur battant, j'ai allumé ma lampe de chevet
Du moins, j'ai tenté, car la lumière ne s'est pas faite.
Le grincement a recommencer, sans que je parvienne à la localiser.
J'ai bien sûr aussitôt pensé à ce livre de S King où ce qu'il croit être des souris dans la mur n'en sont pas, et ce qui grignote les cloisons a plus à voir avec des démons qu'avec des créatures de chair et de poils.
L'imagination (surtout la mienne) galope vite vers la terreur quand on est réveillé en sursaut au plus épais de la nuit.
Le bruit recommençait sans cesse, et mon angoisse et l'obscurité l'amplifiant, j'avais l'impression que les murs se rapprochaient.
J'avais tellement peur que les vieilles terreurs de mon enfance me remontaient à la gorge, celles où les monstres tapis sous le lit se hissaient vers moi pour me tirer de leurs doigts crochus et décharnés.
Nostalgique et courte histoire
Ouvrant l'imaginaire
Universel et unanime.
Vertigineuse brièveté du récit
Enfermant en quelques mots
Littéraires et bien choisis
L'histoire plus longue du monde
En une élégante ellipse
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Oui, Nicole écris-la!
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Vous êtes des génies! Ils sont vraiment très bien les ateliers de ta commune nicole.
ralentir, parents, maison, recette, humour, potager, arbre, jeûner, histoire
Que va donc nous annoncer notre cher président ce soir? Un reconfinement total? Partiel? Heureusement nous avons la chance d'avoir une maison à la campagne. On va pouvoir s'occuper du jardin potager qui a été laissé à l'abandon depuis la rentrée de septembre et prendre le temps d' observer cet arbre que j'adore quand il a pris ses couleurs d'automne.En un mot: ralentir. Il faudrait bien aussi qu'on se mette un peu au régime, jeûner pendant deux ou trois jours histoire de perdre quelques kilos... Mais bon... Je n'ai pas très envie... Je préfère cuisiner ma recette préférée, une bonne blanquette de veau, et j'en apporterai à mes parents, qui risquent d'être encore plus confinés que nous... Bref, dans cette ambiance un peu morose, je compte su votre humour, mes chers membres du forum!
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Ohhhh !!! Super de te revoir jouer, Sylvie !!! j'adore la façon de mêler l'actualité aux mots imposés
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bravo sylvie
la blanquette quelle bonne idée
moi ma recette pâté de tète
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Pas d'idée pour l'acrostiche
ralentir, parents, maison, recette, humour, potager, arbre, jeûner, histoire
Quand je lis ces mots, j’imagine mes parents décidant de ralentir le cour de leur vie. Une maison à la campagne, un potager à cultiver, voilà leur recette. Mais mon père est un blagueur et ma mère n’a pas d’humour alors cela a fait des tas d’histoires ! Du coup, mon père s’est construit une cabane dans un arbre pour prendre de la hauteur et ma mère est partie jeûner dans sa chambre !
Au début, j'ai pensé qu'un orage se préparait, que le toit avait grincé, qu'un arbre dehors faisait des siennes. Et le cœur battant, j'ai allumé ma lampe de chevet. La faible lueur me rassura un peu, juste assez pour me donner le courage d’aller à la fenêtre, écarter le rideau, regarder dehors. Pas un souffle de vent, pas un nuage dans le ciel étoilé, pas un mouvement d’arbre, rien, juste moi, mon cœur battant et… cette impression de quelque chose. Et puis cette nuit qui n’en finit pas. Une longue nuit glaciale d’hiver, une nuit silencieuse, une nuit de pleine lune, une lune qui éclaire tout, qui dessinent des ombres sous les arbres, les bosquets, qui éclairerait sans doute une silhouette, toute étrangeté, monstruosité… Insidieusement, les battements assourdissants de mon cœur ont envahi le silence. Mes yeux cherchent le monstrueux parmi les ombres lunaires, mes oreilles guettent l'innommable parmi les battements devenus fous. C’est là dehors à errer. Et puis cette nuit qui n’en finit pas.
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Sylvie, comme j'aime te lire à nouveau! Donne-nous des nouvelles de toi et tes parents depuis ces annonces.
Cline, ils sont vraiment comme ça tes parents? Belle idée de court métrage!
Nicole et Cline quand vous allumez la lampe de chevet, vous me faîtes penser à mon petit fils de 5 ans dernièrement. Je cite: "Mamie allume la lumière!" "Mamie, il n'est plus là le monstre?"
Dernière modification par Maya (31-10-2020 10:04:11)
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Quand j'étais petite, je me perdais dans mon lit, je ne savais plus où était le haut du bas, et je disais "papa, allume la lumière !" (il était du côté de la lampe et nos portes de chambres étaient ouvertes)
Cline, j'adore tes textes, le 1er est très marrant, le second très angoissant, on se sent dépassé par les angoisses
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