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Il était une fois, par Cline, Nicole, SylvA et Nicole.
En un temps reculé, tout au bout du chemin de la forêt enchantée peuplée d’animaux aux pouvoirs magiques, vivait la fée Aurora. Cette fée recueillait les âmes perdues, chassait les mauvais esprits desrêves des habitants des alentours. Personne ne l’avait jamais vu. Pour demander son aide, vous deviez simplement déposer un petit morceau de votre âme ou de votre cauchemar au pied de l’arbre à papillons. Elle vous envoyait alors un papillon d’espoir pour vous guider vers ses rayons de lumière.
Un jour, les bûcherons sont venu dans la forêt, ils virent l’arbre à papillons et le trouvèrent si beau qu’ils voulurent l’abattre pour le rapporter avec eux. Toutes les licornes, tous les griffons, qilin ou alicanto prirent alors chacun un papillon d’espoir pour le mettre à l’abris. La fée Aurora disparu de la forêt mais elle avait laissé derrière elle autant de petits espoirs qu’il y avait eu d’âmes sauvées et de cauchemars devenus rêves. Ces petits espoirs n’attendent que vous pour renaître à nouveau.
Après le désastre de l'arbre abattu et un temps de sidération et de chagrin, l'espoir d'une petite fille se réveilla le premier, sous forme d'un modeste papillon aux ailes mordorées. C'est fou ce que les rêves des petites filles sont solides et beaux...
Le petit papillon se mit à voleter deci delà, et cela réveilla à sa suite d'autres espoirs-papillons qui osèrent sortir de leurs abris. Leurs vols étaient si lumineux qu'on en parla beaucoup, et que la fée Aurora qui s'était réfugiée bien loin de la forêt, en entendit parler. Son chagrin s'effaça et elle envisagea de revenir.
Mais revenir n'est pas si simple quand on est perdue dans la forêt ! Les grands arbres, les fourrés, les lianes, et la nuit qui tombe si tôt en cette période, pas facile d'en sortir... La fée Aurora a beau être solideet rêver de voir les papillons s'envoler, elle ne trouve plus le chemin ! A droite, à gauche, elle se cogne, elle manque de tomber, c'est le désastre... Y'aurait-il par hasard une âme charitable qui pourrait venir la délivrer?
Aurora erra longtemps dans les fourrés et sous les grands arbres. Elle s'épuisait et tournait en rond, les ronces s'accrochaient à ses longs cheveux et progresser n'était pas facile
Elle se dit qu'elle n'y arriverait pas et perdit confiance en elle.
Elle se blottit dans un creux d'arbre et renonça.
Mais le hasard voulu que cette nuit fût la magique nuit de Noël....
Les licornes, les griffons et autres alicanto se réveillèrent, et, prenant leurs fragiles papillons d'espoir, se mirent en route vers Aurora pour la délivrer de son auto-dévalorisation.
Elle avait besoin d'eux pour croire en elle, ils avaient besoin d'elle pour ré-enchanter le monde
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J'entends encore la voix des fillettes, essoufflées par la chasse aux papillons. Le conte de Noël entendu au coin du feu ne peut que se réaliser, elles en sont désormais convaincues alors qu'elles progressent entre les arbres majestueux de la forêt aux mille merveilles. Cline imagine déjà le bonheur répandu à l'envi, Nicole se voit pousser des ailes tandis que SylvA se remémore chaque mot du conte, chaque clef, chaque indice. Plus de place au doute, à la peur, au renoncement. En route vers le monde ré-enchanté!
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girls power
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Quel est l'indice, mademoiselle Winicot ? Allons, un petit effort de concentration ne vous ferait pas de mal ! Voyons, reprenez chaque mot. Tout a son importance et tout fait progresser vers le dénouement de ce drôle de conte ! L'essoufflement du garçon, la distance entre la maison de la forêt et le lieu de l'évasion, le feu de camp encore fumant dans la clairière, le bruit d'ailes entendu...
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Nicole dans le role de l'enquêtrice
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mademoiselle j'ai cru voir en vous une Winicot , famille d'aristos de Bordeaux dont les terres de Graves nous enchantent les papilles
aussi voici ma requête, je voudrais que la distance entre votre maison et mon chateau fasse l'objet de la part du cadastre d'un nouveau plan d'occupation des sols
il me semble primordial pour ne pas dire essentiel que le bruit continu soit circoncis, afin de vivre en harmonie
dénouement indispensable a nos relations futures
veuillez prendre notes de mes désidératas
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excellent !
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Jolies trouvailles les amis!
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Sur la terre près de la mer, paissent des moutons. Leur viande en devient salée, mais il est primordial de les laisser grandir sous leur mère, cette relation étant très importante pour ma façon de voir les choses, pour ne pas dire essentielle.
Respect et longueur de temps, sol comptant autant que le temps d'élevage, et voilà que ma maison est aussi connue que le restaurant multi-étoilé qui vient se servir chez moi
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Les temps sont durs. En tant qu'écolo, je me recycle moi même
Le mer, mère de la vie est si belle. Ses couleurs variant à chaque heure de la journée, à chacune de ses humeurs, ses vagues si changeantes, de la vague-scélérate au petit friselis du fond des ports calmes...
Oui, la mer est importante et si fragile. Elle a bien besoin de tout notre respect, nous devons la servir au lieu de la polluer
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t'as raison de l'amer on voit la mer
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Nicole qui se recycle, en v'là une idée!
J'ai du retard, forcément, dans les ateliers d'écriture mais j'y reviendrai, promis! Heureusement que certain-es tiennent toujours bon la barre.
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Je ne suis pas sure d'être d'humeur aussi poétique Nicole. Mais je laisse mon imagination prendre des couleurs, mes doigts courir sur le clavier, mon cerveau se dé-polluer de l'atmosphère ambiante, et je recycle Nicole pour qu'elle n'ait plus à le faire elle-même. C'est ma foi une belle journée... enfin ça le serait si les travaux du futur tram n'étaient pas depuis ce matin devant ma porte, nuisance scélérate !
Dernière modification par SylvA (19-02-2020 15:15:41)
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Je t'envoie du silence et du calme, SylvA ! Ici aujourd'hui, l'atmosphère est limpide, sous un ciel surement aussi bleu que chez toi. L'air est si doux qu'on se sent renaitre et qu'on a envie de courir en chantant dans la belle lumière.
Enfin... contrairement à toi, je ne chante qu'en imagination, et ça vaut mieux pour tout le monde. je ne suis pas prête à me produire dans le tram ou dans le métro, surtout pour chanter l'air des esclaves de Nabucco !
Rien à faire, je n'ai aucune voix !
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Tour à tour souriante, concentrée, pensive la petite fille sur les genoux de mamie boit les paroles de l'aïeule. Parfois leurs voix s'unissent pour chanter les comptines, agrémentées ou non de gestes rythmés. Une communion qui n'a que faire des variations de la météo, des jugements sur la qualité des sons produits, des changements de couleurs du ciel, d'humeur alentour, une bulle de tendresse tout simplement. Si par chance on se trouve à proximité, on ressentira ses bienfaits, un air semble t-il plus pur, le calme après la vie trépidante et son lot de soucis quotidiens, l'impression de renaître sans douleur, ni cri, une forme de plénitude.
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une bulle mamy
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Mais aujourd'hui, les bulles de tendresse entre petite fille et mamies ne doivent plus avoir la proximité qu'elles avaient avant la pandémie.
Les gestes, les saluts et les sourires ne doivent se faire qu'à travers un écran.
Quelle chance nous avons d'avoir ce moyen de communication, de pouvoir continuer à chanter des comptines ! la vie était plus compliquée du temps de ma grand mère, partie au Maroc jeune mariée, sa mère n'avait de ses nouvelles que par les lettres qui arrivaient le plus souvent par bateau
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eh oui autres temps autres mœurs
on s'adapte
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Ah prendre le bateau... Comme il est si vrai que rien ne nous tente plus que ce qui est impossible, j'en rêve alors qu'aux dernière nouvelles même les plages nous sont interdites, j'entends le chant des sirènes et l'appel du large... Heureusement je vois encore du bleu à travers ma fenêtre, à 10 km de là ! Ta grand-mère, Nicole, si elle vivait encore, ne comprendrait rien au monde d'aujourd'hui : plus de lettres mais des claviers, plus de bisous, mais des écrans...
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écran total
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On m'a dit c'est impossible pourtant je veux encore y croire
A la magie du monde que j'arrivais à voir enfant
Les elfes bleus qui volaient dans les champs
Les sirènes bronzant sur les plages
Heureusement je continue à regarder les dessins animés avec mes neveux
Alors je crois encore à cette magie que je vois dans leurs yeux
Quand défilent sur l'écran ogres princesses et cerf-volants
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t'es une jeune femme fleur bleue
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Nicole, SylvA, Miss!
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Hier elle admirait les cerfs-volants réunis pour leur jour de fête. Aujourd'hui l'enfant penchée sur son livre d'images n'est déjà plus parmi nous. Elle n'entend pas les voix de ses frères qui chahutent d'une pièce à l'autre. Elle ne perçoit rien de l'irritation de ses parents, en difficulté face à tant d'effervescence concentrée depuis plusieurs jours. Dans un espace trop étriqué pour leur énergie débordante, ils rivalisent d'idées pour occuper l'esprit et le corps. Pas elle. Ses héros plus que jamais la rassurent, lui offrant l'évasion dans des recoins sans doute déjà visités, mais riches encore de découvertes. Fées, magiciens, elfes, lutins, princes, princesses, ogres et ogresses l'entraînent dans leurs vastes forêts, sombres grottes, demeures mystérieuses. Nul besoin d'écran, elle a toujours su animer ses personnages merveilleux, allant parfois jusqu'à les sortir de ses livres pour les dessiner sans fin. Demain elle leur inventera d'autres aventures romanesques et colorées. Qui sait si, alors, les gamins malicieux mais surtout curieux, ne se laisseront pas entraîner à sa suite?
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ah les cerfs volants la liberté
bravo
bises
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