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t'es au taquet en canadien, moi même je suis tiguidiou sous la torture c'est te dire qu'il faut rester frette sans laisser rien paraitre,à part boire à la barbouillette histoire d'être babiche le temps que ça boucane évidemment, ou alors tu achales les fleurs du mal façon j'en ai ras la jambette, et là le cotteur sera robeur pour sûr , sinon tu fais fortiller tranquille en restant chum
dans colère j'ai senti les mots de ce quotidien qui accapare , mais ton visage avait les rides d'expressions qui donnent un sens à la vie
bravo Nicole t'es boudette ( expression du galo pour dire que t'es un amour
Dernière modification par nouga (23-10-2019 19:59:52)
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j'ai sortie le dico québécois
Achaler: Déranger, agacer, importuner. Les moustiques achalent les campeurs.
boucane: la fumée
babiche: Peau découpée en lanières qu’on utilise pour tresser ou pour coudre.
chum: Qui entretient des liens d’amitié. Ils sont très chums ensemble. Elle est bien chum avec lui.
cotteur: ???
débarbouillette: Petite serviette de tissu-éponge carrée utilisée pour faire sa toilette.
ortiller: ??
frette: froid
jambette: Croc-en-jambe. Faire une jambette à quelqu’un.
robeur: ??
tiguidou: Très bien. C’est tiguidou. Ça va tiguidou.
A+JYT
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Bien joué Nicole un drole et un plus profond, bravo.
Colère, visage, recherche, compassion, politique, discussion, échapper, pourquoi
Il marche...tentant d'échapper à la colère mais il a perdu la raison
Il a perdu son coeur est vide de celui qui remplissait de joie sa maison
La rage tatouée sur le visage il recherche le coupable sans compassion
Pour lui pas de réflexion logique et n'existe plus pour lui le pardon
Pas de discussion possible il ne fera pas de politique ce jour la
Avant d'assouvir sa vengeance, la larme à l'oeil il demandera pourquoi?
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Quand on "voit" Nicole s'éclater de la sorte on a envie de la suivre.
Bien sûr je ne lirai pas tout de suite le commentaire de Sekaijin pour m'amuser un peu moi aussi.
Nouga, égal à lui-même, rebondit sur les mots de Nicole.
Les mots pris au hasard se faufilent dans les maux à dire de Nicole et, ça, ce n'est pas un hasard.
Tempus à la rescousse de la colère ambiante. J'attends la face B avec les mots québécois.
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Mon chum, mon cotteur à babiche, ta débarbouillette se languit de son tigidou. Hâte de nous achaler la jambette et de forfiller sur la frette ! Fi du robeur, en avant pour la boucane !
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Merci à vous c'est ben enjaillant toute !
Tu es boudet (?) aussi, Nouga
Sekaijin, selon ce que j'avais trouvé sur le net cotteur c'est trottoir, fortiller c'est gigoter et robeur c'est pneu
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autres mots imposés
viande, protéger, vin, seulement, marché, joie, voir
Jeudi c'est jour de marché. Je prendrai du poulet, je ne mange plus beaucoup de viande rouge, ou seulement quand c'est pour le barbecue, sur un beau feu de sarments comme mon grand père faisait.
Je me souviens de la cuisson très précisément minutée de ces belles tranches.
Pour accompagner, ma grand mère faisait des frites épaisses qu'elle servait dans un plat "en terre" que j'ai récupéré et dont je me sers de temps en temps, quand je le sors du carton qui le protège.
Ma grand mère ne manquait pas de dire en nous servant "Attention, c'est bouillant !"
Mon père ouvrait un bon vin, Bordeaux toujours, et le plus souvent rouge.
C'est une joie de se souvenir de ces moments là ..
Je vois encore la nappe de fête sortie pour l'occasion, les sourires échangés, et ma hâte de "sortir" de table pour aller vérifier dans le terrain de derrière si les arbres que mon grand père avait plantés poussaient bien.
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Encore un beau souvenir à ajouter au recueil.
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un excellent souvenir, Bordeaux rouge bien sur
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De touchants souvenirs, bravo Nicole, c'est émouvant.
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Merci Sylvie
Alors là ce n'est pas du tout un souvenir, il fallait se servir des mots: Invisible, maquillage, enfant, longtemps, fantôme, rivière, fabriquer, sorcière.
Longtemps, j'ai eu peur des fantômes, j'avais l'impression que le monde invisible était trop proche et menaçant pour moi.
Les craquements nocturnes et mystérieux de la vieille maison nourrissaient mes peurs d'enfant, les bruits furtifs, les frôlements dans les cloisons, les sifflements lugubres les soirs de vents, les grattements aux volets dont on ne pouvait être sûrs qu'ils soient dus aux branches, tout cela me tenait souvent éveillé.
Peut être était-ce du aux contes qu'inventaient ma grand mère, habités de sorcières au nez crochu, d'ogres affamés, de lutins facétieux, d'esprits malins où on ne pouvait reconnaitre les méchants maquillés en gentils.
Ce monde foisonnant peuplait mes nuits blanches qui me voyaient recroquevillé sur mon lit, trop impressionné pour appeler à l'aide.
Heureusement, les journées m'apportaient un peu de répit et je jouais de bon coeur auprès de la rivière, passant mes journées à fabriquer de fragiles voiliers dans des coquilles de noix, que je m'amusais à suivre au fil de l'eau.
Oui, les journées étaient belles.
Mais quand l'ombre de la maison s'allongeait vers moi et que venait le soir....
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Bon j'ai tenté un Waka
Longtemps fantômes
Invisibles nuits
Ont peuplés la rivière.
Les Sorcières Maquillées
Vont fabriquer la potion
Qui envoute les enfants.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (10-11-2019 16:22:48)
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bravo a vous deux
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Magnifique, Sekaijin !
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invisible enfant maquillé par la violence humaine, trop longtemps exploité, devenu fantôme de nos émotions. Seule la rivière pourra laver cet affront, n'attendons rien des sorcières et fabriquons lui un avenir meilleur
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Oh, très percutant ! merci
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Mardi, nous avons pris un livre au hasard (c'est tombé sur un livre sur la politique) et on a tiré au hasard des mots: le pouvoir, déjeuner, homme, après-midi, jour, mettre, partir, réfléchir
Une fois le texte écrit, on a pris une phrase dans le même livre, et on a dû continuer le meme texte. La phrase était : il ressent malgré tout une immense frustration
Les après midi qui suivent les déjeuners d'affaire trop copieux, l'homme somnole et il n'arrive pas à réfléchir plus loin que le bout de son ventre.
Les nombreux plats avalés envahissent ses pensées, et son estomac prenant le pouvoir se met à l'endormir doucement sans qu'il se sente le moins du monde partir.
Il sait bien qu'il lui faudra un jour se mettre au régime, mais il serait triste de se passer de cette douce euphorie digestive.
Il ressent malgré tout une immense frustration.. Il n'arrive pas à imaginer devoir se passer de homard, de caviar ou de champagne.
Sans parler des ortolans, ces petits oiseaux si rares et si délicieux...
Certes, le fait qu'ils soient sans doute chassés à la glu le gêne un petit peu, mais leur saveur si exceptionnelle a envoyé tout cela dans le fin fond de son esprit, tout près du vote refusant l'interdiction du glyphosate et autres mesures qu'il n'aurait pas pensé prendre, quand il était tout jeune en politique.
Mais c'est loin, et il a vite appris à ensevelir sa conscience sous un tas de billets et d'avantages en nature offerts par les lobbies qui lui laissent l'esprit libre...
Oui, son estomac est tranquille pour longtemps et son cholestérol a de beaux jours devant lui...
Ou pas... Car, même s'il pense le contraire, les décisions qu'il prend pour lui ou pour les autres ont des conséquences qui le dépassent.
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çà me rappelle des souvenirs quand j'étais commercial
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Bien trouvé! Bien envoyé!
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merci à vous
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Petit déjà , il s'y exerça frénétiquement dès le petit-déjeuner,
Exigeant petits pains et autres viennoiseries joliment tartinées;
Le petit d'homme tempêta à qui mieux mieux, sûr de son fait,
Balayant sur son passage tout obstacle à ses désirs de roitelet;
Matinée et après-midi, jour après jour il écarta les gêneurs;
Experts et empêcheurs de tout poil,ne comptèrent pas les heures,
Pour réfléchir aux solutions à adopter face au jeune dictateur,
Et mettre en œuvre des solutions radicales face à l'envahisseur.
Ainsi grandit-il, explorateur de domaines de plus en plus vastes,
Conquérant assoiffé de nouvelles prises, semeur de désastres;
Restait l'espoir de le voir un matin partir vers d'autres astres,
Le pouvoir en bandoulière, en quête de toujours plus de faste.
Le temps passa...
Il ressent malgré tout une immense frustration;
Il a déjoué tous les pièges, châtié tous les espions;
Le monde à ses pieds, il maîtrise le jeu et les pions;
Enfin! c'est ce qu'il croyait...avant de croiser Manon.
Aucun de ces mots, menaces et même supplications,
Ne touchèrent la dame, dotée d'une fière détermination;
N'était pas né celui qui lui donnerait la moindre leçon,
Aux faux attraits elle préférait toujours la vraie passion.
Dernière modification par Maya (17-11-2019 10:58:48)
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tu sais que les nurses ont cette capacité à calmer les garnements
malgré tout dans la vie il y a des cas de force majeure, et plus tard un dictateur dicte
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Vraiment un joli texte. Merci
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Acrostiche avec "mandarine"
Une dame de l'atelier arrive a mettre 3 mots avec la meme initiale, c'est bien plus poétique que moi, je pense qu'il me faudrait plus de temps pour le travailler, les mots ne me viennent pas très vite.
Merveilleusement magique
Allumant les yeux des enfants,
Noël est sa saison.
Décorée de clous de girofle
Arôme suave, parfum festif
Rien n'égale ce fruit d'or
Incontournable source de vitamines
Naturellement appétissant
Enveloppant de magie les noëls d'antan.
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Monsieur Madame Mademoiselle
acceptez vous de
nouer des relations
durablement
avec des humains unanimement reconnus pour leur
raisonnement
intrinsèquement,les aléas de la vie
nonobstant le patriotisme ambiant
éludant le "JE" au profit du "NOUS" afin de manger des mandarines à Noël
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Tous les 2 vous donnez envie d'acrostiches et de mandarines.
Me revoilà !
Maintenant? Mais...
Autant attendre...
Neuf novembre
Doux dimanche
Automne aimé
Rouges ramures
Ici infiniment
Nous nous
Embrasserons...enfin!
Dernière modification par Maya (24-11-2019 12:07:41)
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Sékaijin m'a proposé quelques mots dont on a tiré des textes hier
capilotracter : tirer par les cheveux
verbouiller: comme bafouiller écrire aproximativement
Emonaute: (navigateur d'émotion) voyageur de la poésie
Liberophage: dévoreur de livre.
et nous avons ajouté: inerte, choquer, partout
Dans sa jolie nacelle accrochée sous un ballon rutilant, l'étonnant émonaute monte et descend lentement, au fil des hauts et des bas de ses émotions poétiques.
il voyage en dents de scie, colères et humeurs noires succédant aux accalmies et aux émerveillements.
Il n'est jamais inerte et si un rien le choque, un rien lui met le coeur en joie.
Il croise de temps en temps le libérophage dans sa bulle de mots, plongé dans ses livres comme un libernaute explorateur.
Tout leur plait à ces deux là , même les histoires capilotractées, même les écrits verbouillés. Ils font feu de tout bois, tout leur est bon pour se mettre des mots sous les yeux, des rêves dans la tête, des images dans le coeur.
Ils trouvent partout où accrocher leurs regards, où ancrer leurs esprits, ils lancent leurs filets dans une mer de mots et pêchent des idées, des voyages, des découvertes, de quoi grandir et ouvrir leurs univers.
D'une chambre close, par le simple pouvoir des écrits, ils s'échappent et flottent où ils veulent.
Puis autre texte avec idole, chevalier descendre tabouret phare dune
Le fier Ralibois est persuadé d'être le meilleur, il se pense au dessus de tous. Il veut être l'idole de tous les chevaliers de la contrée.
Mais heureusement que le ridicule ne tue pas ! Car si tout va bien quand il est dressé sur son magnifique cheval, rien ne va plus quand il faut en descendre !
Il a besoin d'un tabouret et c'est tout une histoire de faire tenir sa monture immobile le temps que ses gens courent chercher l'objet, lequel a beau être recouvert de brocard et frappé à ses armes, c'est toujours un tabouret !
Et si Ralibois arrive a descendre à peu près seul, pour la montée c'est une autre histoire, il ne lui faut pas moins de cinq écuyers, entre ceux qui tiennent le destrier et ceux qui poussent, hissent et installent Ralibois sur la selle.
Il est très brave, mais, quand il part à la guerre, il y voit si mal qu'il est capable d'attaquer un phare, le prenant pour un dragon, ou de confondre un château avec une dune.
Mais qu'importe, rien ne le fait douter de lui. Il en deviendrait presque attendrissant aux yeux des dames de la cour d'ainsi accumuler les maladresses. Ces dames lui passent beaucoup de choses, il faut dire qu'il est joli garçon.
Mais si seulement il était un peu moins fier de lui !
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Joli Nicole c'est agréable à lire, j'aime tout mais le passage des filets dans une mer de mots est superbe !
Je me tente :
Quel temps de combattants il pleut des coups violents
Un combat de deux chiens errants, de toute façon perdants
Partout de traces de sueur, de sang
Ma combativité s'est fait capilotracter, et gise la, inerte
Ma motivation est choquée, elle tente de l'aider, à pure perte
Marionnettes de gens peu honnètes se payant leurs jeux du cirque modernes
Et moi je verbouille, emonaute de bas étages avec mes mots ternes
J'ai pris, j'ai donné, pour quelques deniers pour m'extirper de la misère
Conscient que ce temps polaire est tout sauf temporaire
On s'tape triste constat pour des cons statiques, on en est la
C'est sur, j'aurai préféré être un libérophage posé sur son sofa
Pas de marche arrière dans la vie, je ne veux ni pitié ni jugement c'est clair
Même si j'en prend plein les dents malgré tout je les serre
Dernière modification par Tempus Fugit (28-11-2019 08:05:44)
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