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Partir - s’en revenir qui a dit d’en finir
une seringue KIPSTA, je soulève le soleil bondissant
esprit soldat – une tête de plomb
un fusil à pompe, je marque mon temps en pissant
vivre une balle dans la tronche
je parle de mon dernier jour en enfer avant-hier
platon a pas tout – mais je sais j’ai rien
mais j’ai tout fait même le papillon de Tiers
l’antenne et les caméras – Gare du Gorille
Place de la résistance dans ma case je fais bien l’idée
C’est le déchainement des créatures d’un cauchemar
dans le procés d’un siècle qui à déjà tout dit sauf leader
les messagers reviennent et les idées fondent
des douilles en chantant des poèmes une arme dans la couche
Des balerines veulent être étoiles
mais dans l’opéra de la vie seul le fantôme les couche
un raclo avec une tueuse dans la gauche
J’ai une droite qui vient des australopitèques
de quoi j’ai du citron dans la maison
et une gueule de métèque mais c’est des salamalèques
mange mon oiseau ou écrivez vos testamants
j’ai baisé ma femme et j’ai baisé la mort et j’ai baisé tout ça
je suis un sale raté avec une sole dans la limonade
je réfléchis mais c’est juste une blague à la ousama
rêve de gosse sur le cul d’une grosse
j’ai tapé mon poème de squat dans une vague
de délire entre le seuil de ma vie et la crosse
Je pars en afrique – je pars en afrique. Sans la bague
Sans refrain, sans refré, sans faire mal comment vivre
monde d’un autre ou un autre monde je suis la folie
dans un hublot je fume des marocains en buvant ivre
Je jette une bouteille à la mer mais y a pas de colis.
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"je suis un sale raté avec une sole dans la limonade"
et une limande en guise d'amende sous un saule
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majeur le sol
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