Forum Grand Corps Malade et slam

J’avais quelques idées débordantes sur une émotion un peu fragile
Quelques pensées bandantes sur des thèmes un peu agiles
Quelques termes qui s’agitent et soudain c’est l’écriture
Sur quelques mots tragiques  qui complimentent l’amertume
J’ai repris ma plume à l’encre  couleur colombe pour gratter sur une feuille couleur ténèbres
Dans un coin un peu trop sombre, entre 4 murs sans aucune fenêtre
De ma main gauche ce soir je n’ai écrit que des mots tristes
Sous la pluie de mes larmes qui sèchent à l’intérieur qui me rendent autiste
Je ne suis pas un artiste, juste un parleur
Aux paroles altruistes, aux visage rieur.
J’nai qu’une appréciation sur un monde que je vis à travers
Un monde de tension que je décris sur mes derniers vers

Avec un revolver automatique je joue à la roulette russe
Philosopher c’est apprendre à mourir et pas plus
Et en plus
On se dispute sans discuter
On se regarde sans se voir
On s’entend sans s’écouter
Alors on se respecte sans s’accepter
Ou on s’accepte sans se resperecter
Réecrire l’histoire avec des vers à pleurer
Souligner ces soirs avec le moral ecœuré
Et puisque demain est incertain, j’écris ces vers comme les derniers
La vie est un CDI à raz la main je partirai peut-être en premier
Comme une arraigner, dans un monde ou l’homme est un loup pour l’homme j’ai tenté de reigner
La vie ne tient qu’à une toile ou je me suis piégé
J’ai tout donné pour apprendre à survivre sans
J’ai regardé, la guerre a une couleur sang
Et comme les biens les plus chers sont presqu'invisibles
Je vis mes derniers vers comme s’ils étaient invincibles.
Et sur une tendance, j’essaie de parfaire mon temps
Car la conscience n’est que la connerie que nous apprend la science et qui fait de moi un con.
Et si j’ai encore du temps j’aimerai faire le tour de moi-même
Avant de faire le tour du monde et vous dire je t’aime