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Coures, coures, ne t’arrête pas, car quoique tu fasses, son appétit féroce t’avale,
il n’y a plus de race, plus d’écorce, c’est le marché, et il n’y a plus que toi sur étal,
alors sans un regard même caché, la force est jetée, et te v’là à poursuivre vers l’aval,
pour mieux devancer la cadence, mais d’avance, elle danse, et toi toujours tu détales.
Dans ce dédalle des voies à emprunter, inconsciemment, à la voix, tu recherches ton chas,
l’aiguille d’un âge te permettant de passer, te dépasser, bobine qui tourne sans qu’elle se détachât,
un petit rien de fil qu’on voit doucement défiler, s’en s’emmêler, sans se casser, pourquoi faire,
si ce n’est permettre le rachat d’actes regrettés d’hier, progresser, et faire don de ceux dont tu es fier.
Dans ce tourbillon incessant d’espoir, avec toi, en toi elle est là , pour te reprendre quand tu te déguises,
t’aider sans compter quand tu te figes, te relève, et te rappelles sans appel, l’être été quand tu es né,
bébé parmi tant d’autres, tous égaux, histoire de ne pas t’embraser, mais nourrir l’espoir embrassé,
sans blesser ton égo ou oublier la portance d’aimer cette vie, importance, même si parfois elle t’épuise.
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le fil de la vie, c'est presque un fil d'Ariane...
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tourbillon de la vie , course sans fin, ou va l'humanité, vers quelles chimères
bien mon ami
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Equilibre fragile sur le fil de la vie soutenu par le tourbillon incessant d'espoirs. Merci Austral pour ce beau texte.
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Whawhawhaou
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Très joli
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